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Favoriser la croissance et lutter contre la pauvreté
La BM veut améliorer l'environnement politique de l`Afrique
Publié dans Le Midi Libre le 01 - 07 - 2012

La Banque mondiale a relevé une amélioration de la stabilité politique dans la majorité des pays africains, ce qui est susceptible de favoriser la croissance et la réduction de la pauvreté dans le continent.
Selon la BM, ce constat concerne plus particulièrement 13 pays de l'Afrique subsaharienne en citant le Sénégal, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Libéria, le Togo, la Zambie, le Zimbabwe, la République du Congo, la Côte-d'Ivoire, l'Ethiopie, Sao Tomé et Principe et les îles Comores. Plus généralement, ajoute la BM, la plupart des pays africains connaissent un contexte politique stable voire plus favorable au développement. Ce rapport de l'institution de Bretton Woods est pris en compte dans son Evaluation annuelle des politiques et institutions nationales (CPIA), et note la performance des pays pauvres pour décider de l'octroi ou non d'un prêt sans intérêt. Le CPIA étudie 16 indicateurs-clés de développement qui couvrent quatre domaines que sont la gestion économique, les réformes structurelles, les politiques d'intégration et d'équité sociales et la gestion du secteur public ainsi que les institutions.
Pour l'économiste en chef de la BM pour la région Afrique, Shanta Devarajan, ''nous avons craint que la crise économique mondiale ne freine les réformes entamées dans tout le continent africain''. Malgré cela, '' les responsables politiques africains ont continué à réformer leur pays durant la crise mondiale et certains ont même accéléré le train de réformes dans le but ultime d'améliorer les chances de développement et le bien-être économique de leur population'', a-t-elle poursuivi.
En Afrique, selon la BM, l'efficacité de la gestion économique entraîne tous les autres domaines, ajoutant que plusieurs années de politiques macroéconomiques prudentes ont permis aux pays africains de faire face à la crise économique mondiale de 2008-2009 en évitant les chocs externes. Cette institution financière internationale constate, cependant, que si des améliorations ont été enregistrées dans le domaine des politiques structurelles et de l'intégration sociale, la gouvernance est à la traîne des indicateurs pris en compte pour cette évaluation. Disponible sur le web, le CPIA pour l'Afrique subsaharienne ''est un outil précieux pour les gouvernements, le secteur privé, la société civile, les chercheurs et les médias puisqu'il leur permet de suivre la progression de leur pays et la comparer à celle des autres pays'', indique l'économiste principale de la BM, Mme Punam Chuhan Pole.
En rendant le CPIA plus accessible, selon elle, ''cela pourrait susciter un vaste débat dans les pays africains sur la base de données probantes et inciter à plus de réformes pour créer de l'emploi, améliorer le secteur de la santé mais aussi celui de l'éducation ainsi que d'autres services essentiels dans l'intérêt ultime de tous les Africains.''
La Banque mondiale a relevé une amélioration de la stabilité politique dans la majorité des pays africains, ce qui est susceptible de favoriser la croissance et la réduction de la pauvreté dans le continent.
Selon la BM, ce constat concerne plus particulièrement 13 pays de l'Afrique subsaharienne en citant le Sénégal, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Libéria, le Togo, la Zambie, le Zimbabwe, la République du Congo, la Côte-d'Ivoire, l'Ethiopie, Sao Tomé et Principe et les îles Comores. Plus généralement, ajoute la BM, la plupart des pays africains connaissent un contexte politique stable voire plus favorable au développement. Ce rapport de l'institution de Bretton Woods est pris en compte dans son Evaluation annuelle des politiques et institutions nationales (CPIA), et note la performance des pays pauvres pour décider de l'octroi ou non d'un prêt sans intérêt. Le CPIA étudie 16 indicateurs-clés de développement qui couvrent quatre domaines que sont la gestion économique, les réformes structurelles, les politiques d'intégration et d'équité sociales et la gestion du secteur public ainsi que les institutions.
Pour l'économiste en chef de la BM pour la région Afrique, Shanta Devarajan, ''nous avons craint que la crise économique mondiale ne freine les réformes entamées dans tout le continent africain''. Malgré cela, '' les responsables politiques africains ont continué à réformer leur pays durant la crise mondiale et certains ont même accéléré le train de réformes dans le but ultime d'améliorer les chances de développement et le bien-être économique de leur population'', a-t-elle poursuivi.
En Afrique, selon la BM, l'efficacité de la gestion économique entraîne tous les autres domaines, ajoutant que plusieurs années de politiques macroéconomiques prudentes ont permis aux pays africains de faire face à la crise économique mondiale de 2008-2009 en évitant les chocs externes. Cette institution financière internationale constate, cependant, que si des améliorations ont été enregistrées dans le domaine des politiques structurelles et de l'intégration sociale, la gouvernance est à la traîne des indicateurs pris en compte pour cette évaluation. Disponible sur le web, le CPIA pour l'Afrique subsaharienne ''est un outil précieux pour les gouvernements, le secteur privé, la société civile, les chercheurs et les médias puisqu'il leur permet de suivre la progression de leur pays et la comparer à celle des autres pays'', indique l'économiste principale de la BM, Mme Punam Chuhan Pole.
En rendant le CPIA plus accessible, selon elle, ''cela pourrait susciter un vaste débat dans les pays africains sur la base de données probantes et inciter à plus de réformes pour créer de l'emploi, améliorer le secteur de la santé mais aussi celui de l'éducation ainsi que d'autres services essentiels dans l'intérêt ultime de tous les Africains.''


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