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De la lumière pour sortirde l'obscurantisme
MAGHNIA, Exposition de MeRsali Otmane
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 07 - 2012

L'artiste-peintre Mersali Otmane expose depuis début juillet à la galerie Riwaq el-Fen de Maghnia. Cette exposition qui s'étalera jusqu'au 27 juillet sous le titre «Lumières », donne l'opportunité à l'artiste de revenir avec de nouvelles œuvres mais aussi aux visiteurs de découvrir la nouvelle facette du peintre.
L'artiste-peintre Mersali Otmane expose depuis début juillet à la galerie Riwaq el-Fen de Maghnia. Cette exposition qui s'étalera jusqu'au 27 juillet sous le titre «Lumières », donne l'opportunité à l'artiste de revenir avec de nouvelles œuvres mais aussi aux visiteurs de découvrir la nouvelle facette du peintre.
A travers sa présentation, Mersali Otmane explique que son exposition est scindée en deux dimensions. Elle consiste en des œuvres de peinture sur toile et le collage. Le collage s'est imposé dans l'urgence et la nécessité. Faute de moyens, c'était la seule manière de faire à l'époque pour s'exprimer sur l'actualité du moment. Des vieux magazines en guise de palettes, différents morceaux de pages en guise de touches de couleur et de la colle en guise de pinceau. Quant à la peinture sur toile, c'est le résultat de plusieurs années de recherche sur l'intensité de la lumière dans la pratique plastique et la manière de la conserver, de la transposer sur la toile et de la transmettre au public en lui laissant une part pour l'interprétation et l'imaginaire. Sa production pourrait, bien arbitrairement, se découper en deux dimensions : le « Peintre du chevalet » et celui de l'urgence. Dans l'urgence, il a privilégié le collage. Cette dernière technique s'est imposée de fait, lorsqu'il est arrivé en France. Sommé, devant la folie meurtrière qui s'est emparée de son pays de « dire,
dénoncer, sans le sou, il utilise de vieilles revues, de vieux magazines, les déchire, les colorie, les colle et ajoute de la gouache comme liant. L'effet est remarquable : de véritables œuvres d'art évoquant les femmes et les hommes qui on été sacrifiés sur l'autel de l'intégrisme barbare », dira de lui Yahia Belaskri. Ajoutant : « Des artistes, poètes et intellectuels : Alloula, Djaout, Sebti, Mekbel mais aussi des femmes : Karima, Zoulikha, Saida et leur mère égorgées en 1994. Et bien d'autres. C'était l'urgence : il y était de rage violente ». Puis le peintre du chevalet a repris sa place. Une place qui a bougé, pris des sentiers divers du symbolisme au figuratif en passant par l'intérêt de la calligraphie arabe. Aujourd'hui, la recherche est
esthétique : « Il n'y a ni explication philosophique, ni raison symbolique, ni non plus de message à faire passer. Je peins simplement pour moi... », affirme Mersali Otmane.
A travers sa présentation, Mersali Otmane explique que son exposition est scindée en deux dimensions. Elle consiste en des œuvres de peinture sur toile et le collage. Le collage s'est imposé dans l'urgence et la nécessité. Faute de moyens, c'était la seule manière de faire à l'époque pour s'exprimer sur l'actualité du moment. Des vieux magazines en guise de palettes, différents morceaux de pages en guise de touches de couleur et de la colle en guise de pinceau. Quant à la peinture sur toile, c'est le résultat de plusieurs années de recherche sur l'intensité de la lumière dans la pratique plastique et la manière de la conserver, de la transposer sur la toile et de la transmettre au public en lui laissant une part pour l'interprétation et l'imaginaire. Sa production pourrait, bien arbitrairement, se découper en deux dimensions : le « Peintre du chevalet » et celui de l'urgence. Dans l'urgence, il a privilégié le collage. Cette dernière technique s'est imposée de fait, lorsqu'il est arrivé en France. Sommé, devant la folie meurtrière qui s'est emparée de son pays de « dire,
dénoncer, sans le sou, il utilise de vieilles revues, de vieux magazines, les déchire, les colorie, les colle et ajoute de la gouache comme liant. L'effet est remarquable : de véritables œuvres d'art évoquant les femmes et les hommes qui on été sacrifiés sur l'autel de l'intégrisme barbare », dira de lui Yahia Belaskri. Ajoutant : « Des artistes, poètes et intellectuels : Alloula, Djaout, Sebti, Mekbel mais aussi des femmes : Karima, Zoulikha, Saida et leur mère égorgées en 1994. Et bien d'autres. C'était l'urgence : il y était de rage violente ». Puis le peintre du chevalet a repris sa place. Une place qui a bougé, pris des sentiers divers du symbolisme au figuratif en passant par l'intérêt de la calligraphie arabe. Aujourd'hui, la recherche est
esthétique : « Il n'y a ni explication philosophique, ni raison symbolique, ni non plus de message à faire passer. Je peins simplement pour moi... », affirme Mersali Otmane.


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