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Réélection attendue de Rachid Ghannouchi
Tunisie congrès d'Ennahda
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 07 - 2012

Neuf mois après leur victoire aux premières élections organisées dans la Tunisie de l'après- Ben Ali, les islamistes d'Ennahda achèvent, ce week-end, un congrès qui devrait reconduire Rachid Ghannouchi à leur tête et tenter de clarifier la relation entre islam et politique sur fond de tensions avec le camp laïque.
La victoire du co-fondateur et actuel président du parti islamiste modéré est largement attendue du fait de son ancienneté historique et de ses capacités de conciliateur. Le vote doit intervenir samedi ou dimanche.
"L'objectif le plus important de ce congrès est d'ancrer Ennahda comme mouvement islamiste modéré, ouvert, concentré sur les préoccupations des Tunisiens et sur la réalisation de leurs ambitions", a-t-il déclaré à des journalistes à la veille du congrès qui s'est ouvert jeudi.
Fondé dans les années 1970 puis interdit sous l'ère de Zine el-Abidine Ben Ali (1987-2011), Ennahda a remporté en octobre une majorité des sièges à l'Assemblée constituante chargée de rédiger une nouvelle constitution.
Faute d'avoir obtenu la majorité absolue, il a formé un gouvernement de coalition avec deux partis laïques, le Congrès pour la République (CPR) du président Moncef Marzouki et Ettakatol.
Depuis son accession au pouvoir, Ennahda est de plus en plus tiraillé en interne, notamment sur la question de la place à accorder à l'islam.
En outre, des pressions viennent tant des salafistes, favorables à l'inscription de la charia, la loi islamique, dans la future constitution, que des partis d'opposition laïques, qui s'inquiètent d'une islamisation rampante de la société, l'une des plus laïques du monde arabe.
Universitaire respecté, Rachid Ghannouchi, qui a vécu plus de vingt ans en exil en Grande-Bretagne, considère que l'islam est compatible avec la démocratie et a décidé, il y a quelques mois, de ne pas inscrire la charia dans la nouvelle constitution.
"Le congrès va résoudre la question de l'orientation du mouvement en décidant s'il doit copier l'expérience de l'AKP en Turquie ou se ranger derrière le modèle afghan", a déclaré l'analyste Nabil Zagdoud. "Il est probable que Ghannouchi soit maintenu à son poste de dirigeant parce qu'il est le plus à même de communiquer avec les deux composantes du mouvement."
La décision d'Ennahda de renoncer à inscrire la loi islamique dans la constitution avait dissipé les craintes des élites mais irrité les conservateurs, révélant ainsi les scissions internes.
"Le mouvement n'a pas qu'une seule voix ou un seul chef, mais des tendances et des voix multiples", a déclaré à Reuters Habib Elouz, l'un des concurrents potentiels de Rachid Ghannouchi.
En plus de leur nouveau président, les quelque 1.000 délégués d'Ennahda réunis à Tunis sont appelés à élire un secrétaire général ainsi qu'un bureau exécutif et une commission consultative qui aura un droit de veto sur les décisions du président du parti.
Neuf mois après leur victoire aux premières élections organisées dans la Tunisie de l'après- Ben Ali, les islamistes d'Ennahda achèvent, ce week-end, un congrès qui devrait reconduire Rachid Ghannouchi à leur tête et tenter de clarifier la relation entre islam et politique sur fond de tensions avec le camp laïque.
La victoire du co-fondateur et actuel président du parti islamiste modéré est largement attendue du fait de son ancienneté historique et de ses capacités de conciliateur. Le vote doit intervenir samedi ou dimanche.
"L'objectif le plus important de ce congrès est d'ancrer Ennahda comme mouvement islamiste modéré, ouvert, concentré sur les préoccupations des Tunisiens et sur la réalisation de leurs ambitions", a-t-il déclaré à des journalistes à la veille du congrès qui s'est ouvert jeudi.
Fondé dans les années 1970 puis interdit sous l'ère de Zine el-Abidine Ben Ali (1987-2011), Ennahda a remporté en octobre une majorité des sièges à l'Assemblée constituante chargée de rédiger une nouvelle constitution.
Faute d'avoir obtenu la majorité absolue, il a formé un gouvernement de coalition avec deux partis laïques, le Congrès pour la République (CPR) du président Moncef Marzouki et Ettakatol.
Depuis son accession au pouvoir, Ennahda est de plus en plus tiraillé en interne, notamment sur la question de la place à accorder à l'islam.
En outre, des pressions viennent tant des salafistes, favorables à l'inscription de la charia, la loi islamique, dans la future constitution, que des partis d'opposition laïques, qui s'inquiètent d'une islamisation rampante de la société, l'une des plus laïques du monde arabe.
Universitaire respecté, Rachid Ghannouchi, qui a vécu plus de vingt ans en exil en Grande-Bretagne, considère que l'islam est compatible avec la démocratie et a décidé, il y a quelques mois, de ne pas inscrire la charia dans la nouvelle constitution.
"Le congrès va résoudre la question de l'orientation du mouvement en décidant s'il doit copier l'expérience de l'AKP en Turquie ou se ranger derrière le modèle afghan", a déclaré l'analyste Nabil Zagdoud. "Il est probable que Ghannouchi soit maintenu à son poste de dirigeant parce qu'il est le plus à même de communiquer avec les deux composantes du mouvement."
La décision d'Ennahda de renoncer à inscrire la loi islamique dans la constitution avait dissipé les craintes des élites mais irrité les conservateurs, révélant ainsi les scissions internes.
"Le mouvement n'a pas qu'une seule voix ou un seul chef, mais des tendances et des voix multiples", a déclaré à Reuters Habib Elouz, l'un des concurrents potentiels de Rachid Ghannouchi.
En plus de leur nouveau président, les quelque 1.000 délégués d'Ennahda réunis à Tunis sont appelés à élire un secrétaire général ainsi qu'un bureau exécutif et une commission consultative qui aura un droit de veto sur les décisions du président du parti.


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