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Un été "apocalyptique" pour la faune britannique
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 07 - 2012

La météo pluvieuse qui s'abat sur le nord de l'Europe a de graves répercussions sur la faune britannique. Le National Trust, une association pour la conservation du patrimoine culturel et naturel, parle même "d'apocalypse". Si les limaces et les escargots se réjouissent de la pluie, les scientifiques craignent pour l'avenir de certaines abeilles, chauve-souris ou papillons.
"Bon nombre d'oiseaux, chauve-souris, abeilles, amphibiens et fleurs sauvages luttent contre les conditions froides et humides. Pour certaines espèces, les perspectives d'avenir sont plutôt lugubres", a averti le National Trust lundi. En effet, si la pluviosité de ces mois-ci a bien fait quelques heureux dans la nature, le trimestre d'avril à juin a été le plus humide jamais enregistré au Royaume-Uni.
Ainsi, il n'y a guère que les limaces et les escargots qui ont pu se réjouir du mois de juin, le deuxième mois "climatiquement" le plus sombre de l'Histoire britannique. De même, les jardiniers se battent pour garder leurs pelouses aussi rases que possible, tandis que les fougères, les orties et les ronces se multiplient dans les campagnes. Toujours côté gagnants, les mousses et les plantes telles que la gentiane d'Angleterre ou les orchidées prospèrent le long des sentiers du royaume. Le reste du tableau est toutefois beaucoup plus inquiétant.
La reproduction des oiseaux
est catastrophique
Pour Matthew Oates, conseiller spécial en conservation pour le National Trust, une association pour la sauvegarde du patrimoine culturel et naturel, "la liste des perdants est bien plus longue [que celle des gagnants]. Certaines espèces locales et rares d'insectes, comme des papillons, pourraient même s'éteindre". Comme il l'explique, le climat humide a considérablement affecté les tentatives de reproduction d'un large spectre d'animaux et de plantes : les macareux restent cachés dans leurs terriers, les oiseaux de mer sont projetés contre les falaises par les rafales de vent et les autres oiseaux luttent pour alimenter leur progéniture.
A Strangford Lough, en Irlande du Nord, les sternes adultes se battent pour garder leurs œufs et leurs poussins au chaud et au sec. Avec un tel climat, il est possible que les sternes arctiques ne migrent pas vers le Nord cette année et restent dans les îles britanniques. Les macareux des îles Farne (au nord-est de l'Angleterre), gérées par le National Trust, ont de même vécu une saison de reproduction catastrophique. 90% de leurs terriers ont été perdus sur Brownsman Island et près de la moitié de leurs trous ont été inondés sur les autres îles.
Les insectes sont les premiers touchés
Les conditions de fraîcheur ont également touché les chauve-souris, en particulier les espèces de grands et petits rhinolophes, dont les temps de gestation ont diminué. De ce fait, les petits pourraient naître prématurés et sous-alimentés : "Ils pourraient ne pas avoir assez d'énergie pour survivre à la phase d'hibernation hivernale", a ainsi expliqué Matthew Oates au Guardian. Mais ce n'est pas tout : les conditions trop humides empêchent aussi les papillons, les abeilles, les bourdons, les syrphes et les hétérocères (papillons de nuit) d'abonder. La semaine dernière, les experts déclaraient que les papillons faisaient face à la pire année jamais enregistrée pour leur survie.
En outre, le début sec de l'année a asséché les flaques et les étangs dans lesquels les amphibiens pouvaient se reproduire. Quand les pluies sont arrivées en avril et les a finalement remplis, l'eau était trop froide pour héberger les œufs des grenouilles, des tritons et des crapauds. Mais les fleurs les plus petites et les plus délicates luttent également contre la pluie. Et cela bien que l'on aperçoive de vastes parterres de coquelicots dans les champs qui ont subi moins de pesticides, du fait des conditions météorologiques.
Le soleil devra être présent en 2013
"Cela devient un été presque apocalyptique pour la plupart de notre faune et de notre flore - pour les oiseaux, les papillons, les abeilles", s'inquiète Matthew Oates. "A tel point que les perspectives pour bon nombre d'espèces en 2013 sont plutôt lugubres. Notre vie sauvage a désespérément besoin d'un soleil persistant, en particulier les insectes", a-t-il ajouté. Selon lui, il est donc crucial que le jet stream, qui amène ce mauvais temps sur le Royaume-Uni, se décale vers sa latitude habituelle, plus au nord, afin que le pays puisse avoir un mois d'août clément.
Un bel été 2013 permettrait, en outre, aux espèces en déclin (comme les insectes) de pouvoir commencer à reconstituer leurs populations et repeupler les régions desquelles elles ont été exterminées. "Nous avons besoin du soleil", conclut-il, "pour la nature, mais aussi pour les agriculteurs et pour le tourisme".
La météo pluvieuse qui s'abat sur le nord de l'Europe a de graves répercussions sur la faune britannique. Le National Trust, une association pour la conservation du patrimoine culturel et naturel, parle même "d'apocalypse". Si les limaces et les escargots se réjouissent de la pluie, les scientifiques craignent pour l'avenir de certaines abeilles, chauve-souris ou papillons.
"Bon nombre d'oiseaux, chauve-souris, abeilles, amphibiens et fleurs sauvages luttent contre les conditions froides et humides. Pour certaines espèces, les perspectives d'avenir sont plutôt lugubres", a averti le National Trust lundi. En effet, si la pluviosité de ces mois-ci a bien fait quelques heureux dans la nature, le trimestre d'avril à juin a été le plus humide jamais enregistré au Royaume-Uni.
Ainsi, il n'y a guère que les limaces et les escargots qui ont pu se réjouir du mois de juin, le deuxième mois "climatiquement" le plus sombre de l'Histoire britannique. De même, les jardiniers se battent pour garder leurs pelouses aussi rases que possible, tandis que les fougères, les orties et les ronces se multiplient dans les campagnes. Toujours côté gagnants, les mousses et les plantes telles que la gentiane d'Angleterre ou les orchidées prospèrent le long des sentiers du royaume. Le reste du tableau est toutefois beaucoup plus inquiétant.
La reproduction des oiseaux
est catastrophique
Pour Matthew Oates, conseiller spécial en conservation pour le National Trust, une association pour la sauvegarde du patrimoine culturel et naturel, "la liste des perdants est bien plus longue [que celle des gagnants]. Certaines espèces locales et rares d'insectes, comme des papillons, pourraient même s'éteindre". Comme il l'explique, le climat humide a considérablement affecté les tentatives de reproduction d'un large spectre d'animaux et de plantes : les macareux restent cachés dans leurs terriers, les oiseaux de mer sont projetés contre les falaises par les rafales de vent et les autres oiseaux luttent pour alimenter leur progéniture.
A Strangford Lough, en Irlande du Nord, les sternes adultes se battent pour garder leurs œufs et leurs poussins au chaud et au sec. Avec un tel climat, il est possible que les sternes arctiques ne migrent pas vers le Nord cette année et restent dans les îles britanniques. Les macareux des îles Farne (au nord-est de l'Angleterre), gérées par le National Trust, ont de même vécu une saison de reproduction catastrophique. 90% de leurs terriers ont été perdus sur Brownsman Island et près de la moitié de leurs trous ont été inondés sur les autres îles.
Les insectes sont les premiers touchés
Les conditions de fraîcheur ont également touché les chauve-souris, en particulier les espèces de grands et petits rhinolophes, dont les temps de gestation ont diminué. De ce fait, les petits pourraient naître prématurés et sous-alimentés : "Ils pourraient ne pas avoir assez d'énergie pour survivre à la phase d'hibernation hivernale", a ainsi expliqué Matthew Oates au Guardian. Mais ce n'est pas tout : les conditions trop humides empêchent aussi les papillons, les abeilles, les bourdons, les syrphes et les hétérocères (papillons de nuit) d'abonder. La semaine dernière, les experts déclaraient que les papillons faisaient face à la pire année jamais enregistrée pour leur survie.
En outre, le début sec de l'année a asséché les flaques et les étangs dans lesquels les amphibiens pouvaient se reproduire. Quand les pluies sont arrivées en avril et les a finalement remplis, l'eau était trop froide pour héberger les œufs des grenouilles, des tritons et des crapauds. Mais les fleurs les plus petites et les plus délicates luttent également contre la pluie. Et cela bien que l'on aperçoive de vastes parterres de coquelicots dans les champs qui ont subi moins de pesticides, du fait des conditions météorologiques.
Le soleil devra être présent en 2013
"Cela devient un été presque apocalyptique pour la plupart de notre faune et de notre flore - pour les oiseaux, les papillons, les abeilles", s'inquiète Matthew Oates. "A tel point que les perspectives pour bon nombre d'espèces en 2013 sont plutôt lugubres. Notre vie sauvage a désespérément besoin d'un soleil persistant, en particulier les insectes", a-t-il ajouté. Selon lui, il est donc crucial que le jet stream, qui amène ce mauvais temps sur le Royaume-Uni, se décale vers sa latitude habituelle, plus au nord, afin que le pays puisse avoir un mois d'août clément.
Un bel été 2013 permettrait, en outre, aux espèces en déclin (comme les insectes) de pouvoir commencer à reconstituer leurs populations et repeupler les régions desquelles elles ont été exterminées. "Nous avons besoin du soleil", conclut-il, "pour la nature, mais aussi pour les agriculteurs et pour le tourisme".


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