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Un pactole de 25.000 milliards dollars cachés
Paradis fiscaux
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 07 - 2012

Un montant équivalent au PIB combiné des Etats-Unis et du Japon. Les Etats sont ainsi privés de 280 milliards de dollars de revenus fiscaux. Des fortunes échappent encore aujourd'hui à l'impôt. En dépit de la guerre menée par certains Etats contre les paradis fiscaux, entre 21.000 et 32.000 milliards de dollars, soit 17.000 à 25.500 milliards d'euros, continueraient à être dissimulés dans ces zones défiscalisées, selon une étude publiée par le groupe de pression Tax Justice Network. Des montants en forte hausse puisqu`ils représentent une somme supérieure au PIB combiné des Etats-Unis et du Japon...James Henry, ancien économiste en chef pour le cabinet McKinsey qui a mené l'étude, a qualifié «d'énorme trou noir dans l'économie mondiale» les fortunes personnelles détenues dans des paradis fiscaux. Et au total, ce serait près de 280 milliards de dollars (225 milliards d'euros) de revenus fiscaux en moins pour les Etats. Les montants pourraient être encore supérieurs en tenant compte des actifs non financiers comme les biens immobiliers, les yachts, jets, œuvres d'art ou bijoux. L'étude a exclu ces avoirs et s'est basée sur des chiffres de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international, des Nations unies et des Banques centrales, selon le quotidien français Le Figaro.
Complicité des banques privées
Les conséquences de ces évasions fiscales sont lourdes. Elles sont à l'origine de «distorsions au niveau des flux d'investissement et commerciaux et créent les conditions d'un environnement criminologique susceptible de monter les plus riches et les plus pauvres les uns contre les autres». Par ailleurs, selon James Henry, les banques privées sont complices. «Les richesses des plus riches sont protégées par une horde de conseillers professionnels très bien payés». Ils tirent parti de «l'économie mondiale de plus en plus ouverte et fluide», explique-t-il.
Des conclusions qui permettent à l'économiste d'affirmer que «les revenus fiscaux perdus sont suffisamment importants pour introduire des changements majeurs dans les finances de nombreux pays». Mais, lueur d'espoir, le spécialiste confie à la BBC que «cette étude est aussi une bonne nouvelle puisque le monde dispose ainsi d'une importante réserve qui pourrait un jour résoudre certains de nos problèmes». En France, l'évasion fiscale coûterait entre 40 milliards et 50 milliards d'euros par an au budget de l'Etat, selon les récentes déclarations d'Eric Bocquet, rapporteur de la Commission parlementaire sur les paradis fiscaux, à Libération.
Un montant équivalent au PIB combiné des Etats-Unis et du Japon. Les Etats sont ainsi privés de 280 milliards de dollars de revenus fiscaux. Des fortunes échappent encore aujourd'hui à l'impôt. En dépit de la guerre menée par certains Etats contre les paradis fiscaux, entre 21.000 et 32.000 milliards de dollars, soit 17.000 à 25.500 milliards d'euros, continueraient à être dissimulés dans ces zones défiscalisées, selon une étude publiée par le groupe de pression Tax Justice Network. Des montants en forte hausse puisqu`ils représentent une somme supérieure au PIB combiné des Etats-Unis et du Japon...James Henry, ancien économiste en chef pour le cabinet McKinsey qui a mené l'étude, a qualifié «d'énorme trou noir dans l'économie mondiale» les fortunes personnelles détenues dans des paradis fiscaux. Et au total, ce serait près de 280 milliards de dollars (225 milliards d'euros) de revenus fiscaux en moins pour les Etats. Les montants pourraient être encore supérieurs en tenant compte des actifs non financiers comme les biens immobiliers, les yachts, jets, œuvres d'art ou bijoux. L'étude a exclu ces avoirs et s'est basée sur des chiffres de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international, des Nations unies et des Banques centrales, selon le quotidien français Le Figaro.
Complicité des banques privées
Les conséquences de ces évasions fiscales sont lourdes. Elles sont à l'origine de «distorsions au niveau des flux d'investissement et commerciaux et créent les conditions d'un environnement criminologique susceptible de monter les plus riches et les plus pauvres les uns contre les autres». Par ailleurs, selon James Henry, les banques privées sont complices. «Les richesses des plus riches sont protégées par une horde de conseillers professionnels très bien payés». Ils tirent parti de «l'économie mondiale de plus en plus ouverte et fluide», explique-t-il.
Des conclusions qui permettent à l'économiste d'affirmer que «les revenus fiscaux perdus sont suffisamment importants pour introduire des changements majeurs dans les finances de nombreux pays». Mais, lueur d'espoir, le spécialiste confie à la BBC que «cette étude est aussi une bonne nouvelle puisque le monde dispose ainsi d'une importante réserve qui pourrait un jour résoudre certains de nos problèmes». En France, l'évasion fiscale coûterait entre 40 milliards et 50 milliards d'euros par an au budget de l'Etat, selon les récentes déclarations d'Eric Bocquet, rapporteur de la Commission parlementaire sur les paradis fiscaux, à Libération.


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