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La fin du monde 2012 n'aura pas lieu
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 08 - 2012

Il entre pour une infime partie dans la composition de l‘atmosphère, mais son action est irremplaçable. Tout en laissant passer une faible partie des rayons ultraviolets qui, à cette dose, favorisent la pigmentation de la peau et la production de vitamine D contre le rachitisme, il arrête le surplus qui peut être mortel.
Il entre pour une infime partie dans la composition de l‘atmosphère, mais son action est irremplaçable. Tout en laissant passer une faible partie des rayons ultraviolets qui, à cette dose, favorisent la pigmentation de la peau et la production de vitamine D contre le rachitisme, il arrête le surplus qui peut être mortel.
La troisième protection de la terre est efficace contre la majeure partie des « étoiles filantes ». Ces dernières sont des poussières, des cailloux ou des blocs plus importants, en provenance du ciel, qui viennent à la rencontre de la terre (ou qui sont absorbées par la planète dans sa course orbitale), en s'allumant par frottement au contact de l'atmosphère. La terre absorberait quotidiennement environ mille tonnes de poussière cosmique dont une dizaine de tonnes seulement sont constituées par des météorites. Ces objets pénètrent en haute altitude à une vitesse variant entre 40.000 et 300.000 kilomètres à l'heure.
Il est clair qu'à une telle vélocité, leur impact sur le sol serait catastrophique. Il n'est qu'à voir la surface grêlée du sol lunaire, parsemé de cratères de toutes dimensions pour déduire que, durant les milliards d'années écoulées, aucune partie de notre satellite, n'a pu être à l'abri de ce bombardement céleste. Pourtant, sur terre, les choses paraissent sereines malgré le nombre plus élevé de projectiles qui se sont abattus sur le globe. La raison en est, érosion mise à part, que la lune dépourvue d'atmosphère est touchée de plein fouet par les projectiles, alors que tout autour de la planète, la couche atmosphérique constitue un écran protecteur d'une efficacité remarquable. Lorsque les météorites pénètrent dans l'atmosphère, mues par leur vitesse vertigineuse, elles sont portées, par suite de leur frottement, à une température d'environ 2.500 degrés centigrades et s'allument pour former les étoiles filantes.
La combustion s'effectue généralement à une altitude de 140 kilomètres ou plus, avant de s'éteindre vers 60/70 kilomètres, quand le projectile a été désintégré et devient sans danger pour la vie. La météorite imposante par sa taille, qui n'arrive pas à se consumer entièrement subit quand même l'effet protecteur de l'écran atmosphérique, qui freine sa vitesse de rencontre avec le sol, en réduisant considérablement ses proportions par la combustion des couches externes. L'atmosphère a toujours été un véritable bouclier contre les projectiles de l'espace qui pleuvent sans cesse sur terre et qui auraient pu anéantir la vie. La quatrième protection du ciel le plus proche de la terre, se situe à un niveau supérieur, puisqu'il s'agit des effets exercés par la magnétosphère, résultant du champ magnétique terrestre.
Longtemps, les spécialistes ont pensé que le champ magnétique qui enveloppe la terre comme un cocon, à une altitude comprise entre quelques centaines et plusieurs dizaines de milliers de kilomètres, était produit par le noyau terrestre formé de fer et de nickel.
Cette hypothèse a été abandonnée, lorsqu'on évalua la température centrale à 4.000 degrés centigrades, alors que l'aimantation du fer disparaît à 700 degrés. Certains chercheurs et géophysiciens à l'image de Ruclon, Bollard et Eliassent, suggérèrent que le magnétisme pouvait être généré par la différence de rotation entre le manteau et le noyau, produisant un effet dynamo.
Actuellement c'est cette hypothèse qui se confirme de plus en plus. Le plus important est de mentionner que ce champ magnétique existe et qu'il joue un rôle très important dans la protection de la vie. La magnétosphère n'est pas sphérique, elle est déformée par les particules électriques du vent solaire qui l'attaque à près de deux millions de kilomètres à l'heure, étirant les lignes de force vers l'arrière.
La troisième protection de la terre est efficace contre la majeure partie des « étoiles filantes ». Ces dernières sont des poussières, des cailloux ou des blocs plus importants, en provenance du ciel, qui viennent à la rencontre de la terre (ou qui sont absorbées par la planète dans sa course orbitale), en s'allumant par frottement au contact de l'atmosphère. La terre absorberait quotidiennement environ mille tonnes de poussière cosmique dont une dizaine de tonnes seulement sont constituées par des météorites. Ces objets pénètrent en haute altitude à une vitesse variant entre 40.000 et 300.000 kilomètres à l'heure.
Il est clair qu'à une telle vélocité, leur impact sur le sol serait catastrophique. Il n'est qu'à voir la surface grêlée du sol lunaire, parsemé de cratères de toutes dimensions pour déduire que, durant les milliards d'années écoulées, aucune partie de notre satellite, n'a pu être à l'abri de ce bombardement céleste. Pourtant, sur terre, les choses paraissent sereines malgré le nombre plus élevé de projectiles qui se sont abattus sur le globe. La raison en est, érosion mise à part, que la lune dépourvue d'atmosphère est touchée de plein fouet par les projectiles, alors que tout autour de la planète, la couche atmosphérique constitue un écran protecteur d'une efficacité remarquable. Lorsque les météorites pénètrent dans l'atmosphère, mues par leur vitesse vertigineuse, elles sont portées, par suite de leur frottement, à une température d'environ 2.500 degrés centigrades et s'allument pour former les étoiles filantes.
La combustion s'effectue généralement à une altitude de 140 kilomètres ou plus, avant de s'éteindre vers 60/70 kilomètres, quand le projectile a été désintégré et devient sans danger pour la vie. La météorite imposante par sa taille, qui n'arrive pas à se consumer entièrement subit quand même l'effet protecteur de l'écran atmosphérique, qui freine sa vitesse de rencontre avec le sol, en réduisant considérablement ses proportions par la combustion des couches externes. L'atmosphère a toujours été un véritable bouclier contre les projectiles de l'espace qui pleuvent sans cesse sur terre et qui auraient pu anéantir la vie. La quatrième protection du ciel le plus proche de la terre, se situe à un niveau supérieur, puisqu'il s'agit des effets exercés par la magnétosphère, résultant du champ magnétique terrestre.
Longtemps, les spécialistes ont pensé que le champ magnétique qui enveloppe la terre comme un cocon, à une altitude comprise entre quelques centaines et plusieurs dizaines de milliers de kilomètres, était produit par le noyau terrestre formé de fer et de nickel.
Cette hypothèse a été abandonnée, lorsqu'on évalua la température centrale à 4.000 degrés centigrades, alors que l'aimantation du fer disparaît à 700 degrés. Certains chercheurs et géophysiciens à l'image de Ruclon, Bollard et Eliassent, suggérèrent que le magnétisme pouvait être généré par la différence de rotation entre le manteau et le noyau, produisant un effet dynamo.
Actuellement c'est cette hypothèse qui se confirme de plus en plus. Le plus important est de mentionner que ce champ magnétique existe et qu'il joue un rôle très important dans la protection de la vie. La magnétosphère n'est pas sphérique, elle est déformée par les particules électriques du vent solaire qui l'attaque à près de deux millions de kilomètres à l'heure, étirant les lignes de force vers l'arrière.


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