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Nouveau record à 75,9% du PIB
Espagne, dette publique
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 09 - 2012

La dette espagnole, qui a augmenté de 9,2 points en un an, dépasse ainsi largement la limite fixée par le Pacte de stabilité de l'UE (60%), mais demeure inférieure à la moyenne en zone euro (88,2% au premier trimestre). Elle devrait encore grimper au cours de 2012, le gouvernement tablant sur 79,8% du PIB en fin d'année, une prévision ne tenant pas compte du prêt européen accordé en juin aux banques espagnoles, qui pourrait atteindre 100 milliards d'euros et augmenter alors la dette de dix points.
La dette espagnole, qui a augmenté de 9,2 points en un an, dépasse ainsi largement la limite fixée par le Pacte de stabilité de l'UE (60%), mais demeure inférieure à la moyenne en zone euro (88,2% au premier trimestre). Elle devrait encore grimper au cours de 2012, le gouvernement tablant sur 79,8% du PIB en fin d'année, une prévision ne tenant pas compte du prêt européen accordé en juin aux banques espagnoles, qui pourrait atteindre 100 milliards d'euros et augmenter alors la dette de dix points.
Le pays, quatrième économie de la zone euro, est désormais sous pression, à la fois du marché et de ses partenaires européens, pour demander un sauvetage financier plus large, mais affirme ne pas avoir encore pris de décision à ce sujet. Il profite ces derniers jours d'une nette détente sur les marchés, motivée en partie par les rumeurs pointant vers sa demande prochaine d'aide, mais ses taux d'emprunt restent élevés et pourraient à nouveau augmenter si les investisseurs perdent patience. Selon les chiffres de la Banque d'Espagne, au premier semestre, la situation s'est aggravée pour l'administration centrale et la Sécurité sociale, qui cumulent une dette de 58,3% du PIB, huit points de plus qu'il y a un an. Les 17 régions autonomes, sources d'inquiétudes pour les marchés en raison de leur fragilité financière, totalisent une dette de 14,2% du PIB, soit 1,4 point de plus qu'au deuxième trimestre 2011. La plus endettée reste la Catalogne, avec une dette de 22% du PIB (près de 44 milliards d'euros), suivie de la communauté de Valence, dont la dette représente 20,8% de son PIB (21,4 milliards). Ces deux régions ont sollicité ces dernières semaines une aide financière auprès de l'Etat, la première de 5,023 milliards, la seconde de 4,5 milliards, et attendent pour cela la mise en place du fonds de liquidité promis par le gouvernement central, qui a récemment assuré qu'il serait prêt "dans les prochains jours, les prochaines semaines".
L'Andalousie, dont la dette représentait fin juin 10,7% du PIB (15,4 milliards), devrait elle aussi faire appel à ce mécanisme, après avoir demandé à l'Etat central "une avance" d'un milliards d'euros début septembre. Le reste de la dette publique espagnole provient des municipalités, qui affichent un niveau légèrement inférieur (3,4% du PIB) à celui de l'an dernier (3,5%). Le gouvernement prévoit que la dette publique grimpe encore en 2013, pour atteindre 82,3% du PIB, avant de légèrement reculer en 2014 (81,5%) et en 2015 (80,8%), des chiffres qui cette fois encore ne tiennent pas compte du poids que pourrait ajouter l'aide européenne pour les banques. Les finances publiques de l'Espagne sont particulièrement surveillées actuellement, alors que le pays, après un grave dérapage budgétaire en 2011, s'est engagé à réduire son déficit public de 8,9% à 6,3% du PIB en 2012, un niveau difficile à atteindre dans un contexte de récession, avec un PIB attendu en recul de 1,5% cette année. Concernant les régions, le ministre du Budget, Cristobal Montoro, a assuré jeudi qu'elles étaient "en voie d'atteindre l'objectif de déficit public" de 1,5% du PIB en 2012 (après 3,34% en 2011), grâce à un bon chiffre pour le premier semestre (0,77% du PIB).
Le pays, quatrième économie de la zone euro, est désormais sous pression, à la fois du marché et de ses partenaires européens, pour demander un sauvetage financier plus large, mais affirme ne pas avoir encore pris de décision à ce sujet. Il profite ces derniers jours d'une nette détente sur les marchés, motivée en partie par les rumeurs pointant vers sa demande prochaine d'aide, mais ses taux d'emprunt restent élevés et pourraient à nouveau augmenter si les investisseurs perdent patience. Selon les chiffres de la Banque d'Espagne, au premier semestre, la situation s'est aggravée pour l'administration centrale et la Sécurité sociale, qui cumulent une dette de 58,3% du PIB, huit points de plus qu'il y a un an. Les 17 régions autonomes, sources d'inquiétudes pour les marchés en raison de leur fragilité financière, totalisent une dette de 14,2% du PIB, soit 1,4 point de plus qu'au deuxième trimestre 2011. La plus endettée reste la Catalogne, avec une dette de 22% du PIB (près de 44 milliards d'euros), suivie de la communauté de Valence, dont la dette représente 20,8% de son PIB (21,4 milliards). Ces deux régions ont sollicité ces dernières semaines une aide financière auprès de l'Etat, la première de 5,023 milliards, la seconde de 4,5 milliards, et attendent pour cela la mise en place du fonds de liquidité promis par le gouvernement central, qui a récemment assuré qu'il serait prêt "dans les prochains jours, les prochaines semaines".
L'Andalousie, dont la dette représentait fin juin 10,7% du PIB (15,4 milliards), devrait elle aussi faire appel à ce mécanisme, après avoir demandé à l'Etat central "une avance" d'un milliards d'euros début septembre. Le reste de la dette publique espagnole provient des municipalités, qui affichent un niveau légèrement inférieur (3,4% du PIB) à celui de l'an dernier (3,5%). Le gouvernement prévoit que la dette publique grimpe encore en 2013, pour atteindre 82,3% du PIB, avant de légèrement reculer en 2014 (81,5%) et en 2015 (80,8%), des chiffres qui cette fois encore ne tiennent pas compte du poids que pourrait ajouter l'aide européenne pour les banques. Les finances publiques de l'Espagne sont particulièrement surveillées actuellement, alors que le pays, après un grave dérapage budgétaire en 2011, s'est engagé à réduire son déficit public de 8,9% à 6,3% du PIB en 2012, un niveau difficile à atteindre dans un contexte de récession, avec un PIB attendu en recul de 1,5% cette année. Concernant les régions, le ministre du Budget, Cristobal Montoro, a assuré jeudi qu'elles étaient "en voie d'atteindre l'objectif de déficit public" de 1,5% du PIB en 2012 (après 3,34% en 2011), grâce à un bon chiffre pour le premier semestre (0,77% du PIB).


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