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Suicides en hausse
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 09 - 2012

Des actes de suicide ne cessent d'être enregistrés sur le territoire de la wilaya de Tizi-Ouzou. Le bilan est particulièrement alarmant durant les deux derniers mois d'août et septembre et il semble plus que jamais qu'il est temps de tirer la sonnette d'alarme. Mais qu'est-ce qui peut être fait pour mettre un terme à cette escalade dont la dernière victime est une dame quinquagénaire, mère de deux enfants. Cette dernière s'est donnée la mort par pendaison dans sa maison sise au village Berkouka, dans la commune de Maâtkas, 25 kilomètres au sud de la ville de Tizi-Ouzou. Son corps a été transporté au centre hospitalo-universitaire Nedir-Mohamed de la ville de Tizi-Ouzou pour les besoins de l'autopsie. Et les services de sécurité ont ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes de cet acte de désespoir. Cet énième acte de suicide intervient après deux autres ayant eu lieu dans la même commune. En effet, les villages Tala Hamou et Icherkiyen, dépendant tous deux administrativement de Maâtkas, ont connu, en moins de dix jours, deux autres suicides. Les victimes en sont des jeunes qui ont eu recours au même procédé, à savoir la pendaison. Compte tenu de l'ampleur prise par le phénomène du suicide, particulièrement dans la wilaya de Tizi-Ouzou, les psychiatres et les psychologues ont eu à animer plusieurs colloques et séminaires sur le suicide abrité aussi bien par le CHU Nedir-Mohamed que par l'hôpital psychiatrique Fernane- Hanafi de Oued Aïssi. Mais le phénomène n'a pas pu être endigué à cause de sa complexité. A chaque fois, l'accent est mis sur la nécessité absolue que des citoyens présentant des troubles psychologiques soient pris en charge à temps et avant qu'il ne soit trop tard. Mais le tabou qui entoure la consultation d'un psy fait que l'intervention médicale n'intervient que rarement. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, des citoyens font confiance plus aux voyantes qu'aux psychologues et psychiatres. Ce n'est qu'une fois qu'il est presque trop tard que l'on frappe à la porte de ces derniers. Casser ce tabou et rendre la consultation d'un psy un acte banal est peut-être une action qui mériterait des campagnes de sensibilisation car beaucoup de vies humaines pourraient être sauvées pour peu qu'on s'y prenne à temps.
Des actes de suicide ne cessent d'être enregistrés sur le territoire de la wilaya de Tizi-Ouzou. Le bilan est particulièrement alarmant durant les deux derniers mois d'août et septembre et il semble plus que jamais qu'il est temps de tirer la sonnette d'alarme. Mais qu'est-ce qui peut être fait pour mettre un terme à cette escalade dont la dernière victime est une dame quinquagénaire, mère de deux enfants. Cette dernière s'est donnée la mort par pendaison dans sa maison sise au village Berkouka, dans la commune de Maâtkas, 25 kilomètres au sud de la ville de Tizi-Ouzou. Son corps a été transporté au centre hospitalo-universitaire Nedir-Mohamed de la ville de Tizi-Ouzou pour les besoins de l'autopsie. Et les services de sécurité ont ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes de cet acte de désespoir. Cet énième acte de suicide intervient après deux autres ayant eu lieu dans la même commune. En effet, les villages Tala Hamou et Icherkiyen, dépendant tous deux administrativement de Maâtkas, ont connu, en moins de dix jours, deux autres suicides. Les victimes en sont des jeunes qui ont eu recours au même procédé, à savoir la pendaison. Compte tenu de l'ampleur prise par le phénomène du suicide, particulièrement dans la wilaya de Tizi-Ouzou, les psychiatres et les psychologues ont eu à animer plusieurs colloques et séminaires sur le suicide abrité aussi bien par le CHU Nedir-Mohamed que par l'hôpital psychiatrique Fernane- Hanafi de Oued Aïssi. Mais le phénomène n'a pas pu être endigué à cause de sa complexité. A chaque fois, l'accent est mis sur la nécessité absolue que des citoyens présentant des troubles psychologiques soient pris en charge à temps et avant qu'il ne soit trop tard. Mais le tabou qui entoure la consultation d'un psy fait que l'intervention médicale n'intervient que rarement. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, des citoyens font confiance plus aux voyantes qu'aux psychologues et psychiatres. Ce n'est qu'une fois qu'il est presque trop tard que l'on frappe à la porte de ces derniers. Casser ce tabou et rendre la consultation d'un psy un acte banal est peut-être une action qui mériterait des campagnes de sensibilisation car beaucoup de vies humaines pourraient être sauvées pour peu qu'on s'y prenne à temps.

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