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Quand on n'a pas de chance...
Homicide involontaire
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 09 - 2012

Résumé : Smaïl, 32 ans, chômeur depuis très longtemps, est sur le point de trouver un emploi comme chauffeur.
Résumé : Smaïl, 32 ans, chômeur depuis très longtemps, est sur le point de trouver un emploi comme chauffeur.
Ce fut un jeune homme qui frétillait comme un poisson une fois rentré à la maison. Sa vieille mère qui ne l'avait pas vu sourire depuis une décade n'en revint pas.
- Qu'est-ce que tu as aujourd'hui, Smaïl ? Tu es heureux...
- Oui, mère... j'ai l'air heureux mais au fond je suis angoissé. Je crois que j'ai trouvé du travail.
La mère plaqua ses deux mains contre sa poitrine comme pour mieux contenir les battements accélérés de son cœur.
- Mais mon fils, c'est une très bonne nouvelle ! si tu as un emploi, on pourra enfin te marier !
- Du calme, du calme, mère. Ce n'est pas du tout gagné... il faut d'abord que je réussisse l'épreuve de conduite.
- L'épreuve de conduite ? c'est quoi encore cette histoire ?
- Ce n'est pas une histoire ; attends je vais t'expliquer.
Une fois que Smaïl eut fait part à sa mère des circonstances lui ayant permis de rencontrer le patron qui l'avait pris en sympathie, celle-ci poussa un youyou.
- Hé ! maman, qu'est-ce qui te prend ? Calme-toi ! Tes voisines vont se dire que tu célèbres un heureux événement auquel tu ne les as pas invitées...
- Je les inviterai ; je les inviterai, tranquillise-toi. Je les inviterai à ton mariage d'abord, ensuite à l'occasion de la naissance de ton premier bébé...
- Oh ! maman, tu ne penses pas que tu es en train de dire n'importe quoi et que tu es en train de mettre la charrue avant les bœufs ?
- C'est toi qui dis n'importe quoi, mon fils. De nos jours, plus personne ne travaille avec la charrue et les bœufs.
- Ah ! Je l'ai enfin trouvé...
- Qu'est-ce que tu as trouvé, Smaïl ?
- Mais tu sais bien ce que j'étais en train de chercher, maman ! Mon permis de conduire.
- Ah ! Oui... le permis de conduire. A propos, tu ne penses pas qu'un travail comme chauffeur est dangereux, Smaïl ?
- Mère, ce n'est pas un travail dangereux si on est prudent et qu'on ne conduit pas comme un fou.
- Ah ! là, tu me rassures, mon fils... tu me rassures... fais-bien attention à toi...
Smaïl, une heure plus tard s'était retrouvé au volant de la voiture de son patron qui s'était installé à sa droite.
- Où doit-on aller, Si Fodil ?
- Je ne sais pas....Tiens ! Si on allait à l'ancienne ville ? Je dois voir quelqu'un qui doit me remettre un dossier.
- D'accord...
Moins d'une demi-heure plus tard, le patron dit au trentenaire :
- Arrête-toi là-bas... juste derrière cette voiture...
- Que je m'arrête ? fit en s'affolant Smaïl. Dois-je comprendre que ma conduite laisse trop à désirer et que par conséquent mon embauche est remise en question ?
- Du calme, du calme, Smaïl. Je t'ai dit de t'arrêter parce que c'est dans ce magasin que je dois voir la personne qui me remettra un dossier. Quant à ta manière de conduire, je la trouve assez bonne. Avec quelques heures de conduite, tu seras vraiment parfait.
- Je suis recruté alors ?
- Mais bien sûr... Depuis tout à l'heure déjà.
- Oh ! merci, merci, Si Fodil....
- Tout à l'heure, nous en reparlerons à mon bureau...
- Merci, merci... Si Fodil....
De retour à l'entreprise, le patron donna à Smaïl une liste de documents administratifs qu'il doit réunir pour qu'il lui ouvre un compte bancaire, pour lui créer une immatriculation à la CNASAT pour la couverture sociale, etc. Puis, il lui dit :
- Tu recevras 25.000 DA par mois au début... Puis, au fil des mois et des années, si nous sommes toujours en vie, je t'augmenterai... cela dépendra des bénéfices que la société enregistrera...
- Oh ! c'est déjà formidable, Si Fodil... Il y a deux jours, j'étais au chômage et je ne savais pas quoi faire de ma carcasse !
En entendant les derniers mots de Smaïl, Fodil éclata de rire. Puis quand il eut retrouvé sa sérénité, il dit à Smaïl.
- Demain ne viens pas... consacre la journée pour réunir les papiers que je t'ai demandés. Je t'attends après-demain à 8h pile, ici.
- D'accord, Si Fodil.
- Ah ! Il y a autre chose ; je vais te donner 5.000 DA en guise d'avance.
Puis ayant réfléchi, il lui ajouta 10.000 DA.
- Ces 10.000 DA je te les donne pour que tu puisses t'acheter des vêtements neufs. Dans mon entreprise, pas de Jeans mais du classique.
Smaïl regarda pendant deux secondes les 10.000 DA puis répondit :
- J'ai des vêtements, Si Fodil... Je te remercie.
- D'accord. Alors rendez-vous après-demain ici à 8h et en tenue classique.
Deux jours plus tard, Smaïl commença à travailler en qualité de chauffeur de son patron.
Un emploi qui avait beaucoup d'avantages. Lorsqu'il arrivait que son patron lui demande de s'arrêter en cours de route pour acheter des fruits ou des légumes à des marchands ambulants, il recevait sa part. Fodil était de ceux qui ne se privent de rien mais qui n'aiment pas susciter autour d'eux des envies ou des frustrations. C'était quelqu'un, bien qu'il ne soit pratiquant comme tous les bigots que nous croisons de nos jours, qui aimait semer la joie autour de lui et qui souhaitait pour son prochain tout le bien qu'il voudrait bien avoir pour lui.
Au quatrième jour de son travail, Smaïl avait emmené son patron à Alger pour un déjeuner d'affaires.
Quand il remonta dans la voiture, Si Fodil n'était plus en possession de toutes ses facultés.
- Qu'est-ce que tu as Si Fodil ? lui demanda naïvement Smaïl.
- Rien... j'ai juste bu un verre de trop... Il fallait que je boive avec ce type... parce qu'il fallait que je lui sois agréable pour qu'il m'accorde le marché que je lui ai demandé.
- Hum... je comprends...Si Fodil...
- Merci... maintenant cap sur Tizi... Et s'il te plaît roule doucement... parce que j'ai mal à la tête. Et là où tu vois un café arrête-toi et ramène m'en une tasse.
- D'accord, Si Fodil.
Le surlendemain, Si Fodil avait un autre déjeuner d'affaire dans un grand hôtel de Tizi-Ouzou...
- Cette fois, il n'est pas question que moi je festoie et que toi tu restes dans la voiture Smaïl. Je te présenterai comme étant mon collaborateur et tu déjeunes avec nous.
- Mais, Si F....
- Il n'y a pas de mais qui tienne... Tu viens avec moi. Tu manges et tu bois.
Smail obéit à son patron. Il l'accompagna à son déjeuner d'affaire. Il y avait autour de la table des mets dont il ne soupçonnait même pas l'existence. Il mangea et comme l'appétit vient en mangeant surtout après une dizaine d'années de chômage et de frustration, le jeune chauffeur but. Une bière, deux, trois puis le quart d'une bouteille de vin...
Et c'était un chauffeur qui ne voyait plus grand chose à 50 cm de son nez qui prit le volant. Et la catastrophe se produisit : la voiture qui roulait à grande vitesse, dérapa percuta un arbre et Si Fodil mourut sur le coup.
Il y a quelques jours, Smaïl se tint au box des accusés pour conduite en état d'ivresse et homicide involontaire.
Smaïl n'écoutait pas ce qui se disait dans l'enceinte du tribunal de Tizi-Ouzou. Condamné à mort ou à perpétuité n'avait aucune importance pour lui qui se considérait déjà mort.
Il avait tué la seule personne qui ait cru en lui !
Deux années de prison ferme ont été finalement requises contre lui.
Ce fut un jeune homme qui frétillait comme un poisson une fois rentré à la maison. Sa vieille mère qui ne l'avait pas vu sourire depuis une décade n'en revint pas.
- Qu'est-ce que tu as aujourd'hui, Smaïl ? Tu es heureux...
- Oui, mère... j'ai l'air heureux mais au fond je suis angoissé. Je crois que j'ai trouvé du travail.
La mère plaqua ses deux mains contre sa poitrine comme pour mieux contenir les battements accélérés de son cœur.
- Mais mon fils, c'est une très bonne nouvelle ! si tu as un emploi, on pourra enfin te marier !
- Du calme, du calme, mère. Ce n'est pas du tout gagné... il faut d'abord que je réussisse l'épreuve de conduite.
- L'épreuve de conduite ? c'est quoi encore cette histoire ?
- Ce n'est pas une histoire ; attends je vais t'expliquer.
Une fois que Smaïl eut fait part à sa mère des circonstances lui ayant permis de rencontrer le patron qui l'avait pris en sympathie, celle-ci poussa un youyou.
- Hé ! maman, qu'est-ce qui te prend ? Calme-toi ! Tes voisines vont se dire que tu célèbres un heureux événement auquel tu ne les as pas invitées...
- Je les inviterai ; je les inviterai, tranquillise-toi. Je les inviterai à ton mariage d'abord, ensuite à l'occasion de la naissance de ton premier bébé...
- Oh ! maman, tu ne penses pas que tu es en train de dire n'importe quoi et que tu es en train de mettre la charrue avant les bœufs ?
- C'est toi qui dis n'importe quoi, mon fils. De nos jours, plus personne ne travaille avec la charrue et les bœufs.
- Ah ! Je l'ai enfin trouvé...
- Qu'est-ce que tu as trouvé, Smaïl ?
- Mais tu sais bien ce que j'étais en train de chercher, maman ! Mon permis de conduire.
- Ah ! Oui... le permis de conduire. A propos, tu ne penses pas qu'un travail comme chauffeur est dangereux, Smaïl ?
- Mère, ce n'est pas un travail dangereux si on est prudent et qu'on ne conduit pas comme un fou.
- Ah ! là, tu me rassures, mon fils... tu me rassures... fais-bien attention à toi...
Smaïl, une heure plus tard s'était retrouvé au volant de la voiture de son patron qui s'était installé à sa droite.
- Où doit-on aller, Si Fodil ?
- Je ne sais pas....Tiens ! Si on allait à l'ancienne ville ? Je dois voir quelqu'un qui doit me remettre un dossier.
- D'accord...
Moins d'une demi-heure plus tard, le patron dit au trentenaire :
- Arrête-toi là-bas... juste derrière cette voiture...
- Que je m'arrête ? fit en s'affolant Smaïl. Dois-je comprendre que ma conduite laisse trop à désirer et que par conséquent mon embauche est remise en question ?
- Du calme, du calme, Smaïl. Je t'ai dit de t'arrêter parce que c'est dans ce magasin que je dois voir la personne qui me remettra un dossier. Quant à ta manière de conduire, je la trouve assez bonne. Avec quelques heures de conduite, tu seras vraiment parfait.
- Je suis recruté alors ?
- Mais bien sûr... Depuis tout à l'heure déjà.
- Oh ! merci, merci, Si Fodil....
- Tout à l'heure, nous en reparlerons à mon bureau...
- Merci, merci... Si Fodil....
De retour à l'entreprise, le patron donna à Smaïl une liste de documents administratifs qu'il doit réunir pour qu'il lui ouvre un compte bancaire, pour lui créer une immatriculation à la CNASAT pour la couverture sociale, etc. Puis, il lui dit :
- Tu recevras 25.000 DA par mois au début... Puis, au fil des mois et des années, si nous sommes toujours en vie, je t'augmenterai... cela dépendra des bénéfices que la société enregistrera...
- Oh ! c'est déjà formidable, Si Fodil... Il y a deux jours, j'étais au chômage et je ne savais pas quoi faire de ma carcasse !
En entendant les derniers mots de Smaïl, Fodil éclata de rire. Puis quand il eut retrouvé sa sérénité, il dit à Smaïl.
- Demain ne viens pas... consacre la journée pour réunir les papiers que je t'ai demandés. Je t'attends après-demain à 8h pile, ici.
- D'accord, Si Fodil.
- Ah ! Il y a autre chose ; je vais te donner 5.000 DA en guise d'avance.
Puis ayant réfléchi, il lui ajouta 10.000 DA.
- Ces 10.000 DA je te les donne pour que tu puisses t'acheter des vêtements neufs. Dans mon entreprise, pas de Jeans mais du classique.
Smaïl regarda pendant deux secondes les 10.000 DA puis répondit :
- J'ai des vêtements, Si Fodil... Je te remercie.
- D'accord. Alors rendez-vous après-demain ici à 8h et en tenue classique.
Deux jours plus tard, Smaïl commença à travailler en qualité de chauffeur de son patron.
Un emploi qui avait beaucoup d'avantages. Lorsqu'il arrivait que son patron lui demande de s'arrêter en cours de route pour acheter des fruits ou des légumes à des marchands ambulants, il recevait sa part. Fodil était de ceux qui ne se privent de rien mais qui n'aiment pas susciter autour d'eux des envies ou des frustrations. C'était quelqu'un, bien qu'il ne soit pratiquant comme tous les bigots que nous croisons de nos jours, qui aimait semer la joie autour de lui et qui souhaitait pour son prochain tout le bien qu'il voudrait bien avoir pour lui.
Au quatrième jour de son travail, Smaïl avait emmené son patron à Alger pour un déjeuner d'affaires.
Quand il remonta dans la voiture, Si Fodil n'était plus en possession de toutes ses facultés.
- Qu'est-ce que tu as Si Fodil ? lui demanda naïvement Smaïl.
- Rien... j'ai juste bu un verre de trop... Il fallait que je boive avec ce type... parce qu'il fallait que je lui sois agréable pour qu'il m'accorde le marché que je lui ai demandé.
- Hum... je comprends...Si Fodil...
- Merci... maintenant cap sur Tizi... Et s'il te plaît roule doucement... parce que j'ai mal à la tête. Et là où tu vois un café arrête-toi et ramène m'en une tasse.
- D'accord, Si Fodil.
Le surlendemain, Si Fodil avait un autre déjeuner d'affaire dans un grand hôtel de Tizi-Ouzou...
- Cette fois, il n'est pas question que moi je festoie et que toi tu restes dans la voiture Smaïl. Je te présenterai comme étant mon collaborateur et tu déjeunes avec nous.
- Mais, Si F....
- Il n'y a pas de mais qui tienne... Tu viens avec moi. Tu manges et tu bois.
Smail obéit à son patron. Il l'accompagna à son déjeuner d'affaire. Il y avait autour de la table des mets dont il ne soupçonnait même pas l'existence. Il mangea et comme l'appétit vient en mangeant surtout après une dizaine d'années de chômage et de frustration, le jeune chauffeur but. Une bière, deux, trois puis le quart d'une bouteille de vin...
Et c'était un chauffeur qui ne voyait plus grand chose à 50 cm de son nez qui prit le volant. Et la catastrophe se produisit : la voiture qui roulait à grande vitesse, dérapa percuta un arbre et Si Fodil mourut sur le coup.
Il y a quelques jours, Smaïl se tint au box des accusés pour conduite en état d'ivresse et homicide involontaire.
Smaïl n'écoutait pas ce qui se disait dans l'enceinte du tribunal de Tizi-Ouzou. Condamné à mort ou à perpétuité n'avait aucune importance pour lui qui se considérait déjà mort.
Il avait tué la seule personne qui ait cru en lui !
Deux années de prison ferme ont été finalement requises contre lui.


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