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L'Aida et le Réage veulent rapprocher la diaspora des PME
300.000 entrepreneurs et 200.000 ‘'cerveaux'' algériens à l'étranger
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 09 - 2012

Les thèmes potentiels de croissance et les opportunités d'investissement en Algérie et les modes de contribution pour la diaspora algérienne à l'étranger seront décortiqués et disséqués le 11 octobre prochain à Paris, à l'occasion d'un colloque organisé par le Réseau des Algériens diplômés des grandes écoles et des universités françaises (Réage) et l'Association internationale de la diaspora algérienne (AIDA).
Les thèmes potentiels de croissance et les opportunités d'investissement en Algérie et les modes de contribution pour la diaspora algérienne à l'étranger seront décortiqués et disséqués le 11 octobre prochain à Paris, à l'occasion d'un colloque organisé par le Réseau des Algériens diplômés des grandes écoles et des universités françaises (Réage) et l'Association internationale de la diaspora algérienne (AIDA).
Le plus difficile dans ce contexte d'intéressement des compétences algériennes expatriées réside dans le fait que l'engouement et la bonne volonté ne suffisent pas pour instaurer une symbiose et un trait d'union permanent entre la diaspora et les PME algériennes.
Il faut absolument accompagner les projets de partenariats entre les compétences et les chefs d`entreprise avec un esprit d'entrepreneuriat pragmatique basé sur l'obligation de résultats...
En effet, en dépit de la présence de Boualem M'rakech, président de la Confédération algérienne du patronat (CAP), à la conférence de presse animée par le trio Abdelouahab Rahim, président et fondateur de l'AIDA, Smaïl Chikhoune, vice-président de l'AIDA et président du Conseil d'affaires algéro-américain et, enfin, Fateh Ouzzani, président du Réage, des contradictions demeurent concernant le mode de contribution efficace et effective de la diaspora au développement économique du pays.
Ainsi, M'rakech n'a pas manqué de souligner que le climat des affaires est attrayant en Algérie où le marché est attractif, mais il a précisé que d'énormes difficultés bureaucratiques et organisationnelles freinent considérablement l'élan des compétences algériennes établis à l'étranger.
Il a énuméré, notamment, la discrimination dans le traitement des honoraires des chercheurs et des cadres algériens de l'étranger dans la mesure où ils sont payés en monnaie nationale, alors que leurs homologues américains sont rémunérés en devises (dollars).
«Le paiement de nos cerveaux expatriés en dinar ne facilite pas la tâche, car la législation du ministère du Travail et de la Sécurité sociale les désavantage complètement», a affirmé le boss de la CAP, qui est considéré comme une pièce maîtresse et le maître d'ouvrage (il incarne les PME et le patronat appelés à coopérer avec les compétences expatriées) dans le système ‘'centrifuge et centripète'' de motivation des cadres algériens de l'étranger par l'AIDA et le Réage.Il ajoute que «l'important consiste, notamment, à assurer un développement appliqué et harmonieux, concret et pragmatique et non seulement théorique et conceptuel. Il s'agit d'un véritable et nécessaire renforcement de nos capacités managériales afin d'augmenter les moyens de production de biens et services».
Par ailleurs, il a indiqué que le pacte «économique et social sera prochainement révisé. Le colloque de Paris permettra de dénicher les réelles opportunités d'investissement, de partenariat et de joint-ventures par le bais de rencontres business to business et l'échange de cartes de visite entre les différents participants activant principalement dans les secteurs de l'agroalimentaire, les transports, la sous-traitance, le bâtiment, les travaux publics et hydrauliques et, bien entendu, les technologies de l'information et de la communication.
Alors qu'une rencontre avec les compétences algériennes se profile à l'horizon à Montréal (Canada),où l'AIDA se montre particulièrement active avec un autre colloque prévu à New York, les responsables du colloque devant se dérouler à la Fondation Biermans –Lapotre, sise au boulevard Jourdan (Paris), tentent de donner un cachet officiel à cette rencontre du 11 octobre, en ce sens que l'ambassadeur d'Algérie à Paris, Missoum Sbih, sera présent afin de représenter le gouvernement.
Indispensable pragmatisme et ténacité dans le pilotage des projets
Cependant, certains ont souhaité la présence active d'un représentant du ministère de l'Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements à la conférence de presse animée par l'AIDA et le Réage au World Trade Centre (Algeria Business Centre des Pins maritimes) et ce, afin de mieux cerner la problématique de la contribution à distance des compétences algériennes à l'étranger, sachant qu'il s'agit de la crème et de la matière grise par excellence qu'il faut bien entretenir et prendre en charge.
Certains observateurs estiment que le discours apologétique ne doit pas aller de pair avec les projets économiques et le développement. Car, ce sont les faits et les chiffres qui font foi et non les symposiums et les congrès....
Pour Rahim, «la rencontre du 11 octobre consiste à mettre en relief le rôle essentiel de la diaspora dans les projets d'investissements en Algérie en les impliquant davantage dans le processus des programmes de développement du pays». Quant à Ouzzani, il rappelle que «les objectifs sont multiples et visent, notamment, à favoriser les rencontres et le partenariat entre les chefs d'entreprise et les cadres expatriés, en ce sens que 300.000 cadres et chefs d'entreprise sont établis hors Algérie, dont certains directeurs généraux possèdent un pouvoir de décision. Aussi, nous voulons participer à la nouvelle dynamique de développement en Algérie».
Fateh Ouzzani avance trois objectifs stratégiques à atteindre, à savoir développer la dynamique économique et le renouveau industriel en accélérant les choses, faire découvrir aux membres de la diaspora les potentialités économiques algériennes, organiser des rencontres en face-à-face autour de la table, sachant que cette méthode est génératrice de bons résultats dans l'agroalimentaire, le tourisme, le bâtiment et les TIC.
En fait, il y a lieu de préciser que le colloque de Paris devra être loin des slogans et de la phraséologie philosophique, sachant que l'ordre du jour est strictement économique et stratégique pour le pays qui attend des recommandations pragmatiques et applicables sur le terrain avec effet immédiat.
Ouzzani a souligné que «l'Algérie doit pouvoir bénéficier du savoir-faire et de l'expertise de ses enfants à l'étranger en coopérant étroitement avec les chefs d'entreprise. Concernant la loi 51%-49% portant sur les investissements nationaux et étrangers, le dispositif est accompagné de mesures permettant aux gens de retrouver leurs intérêts dans ce dispositif, qui existe d'ailleurs dans les pays du monde en tant que moyen protectionniste...».
Annonçant la prochaine visite à Alger d'une forte délégation d'hommes d'affaires américains dans les secteurs de l'énergie, de la construction des centrales éclectiques, les mines, les transports et les biotechnologies, Chikhoune a souligné que «AIDA, dont le siège se trouve au Quai des Bergues, à Genève, compte aujourd'hui pas moins de 7 millions de chercheurs algériens dans le monde. Pour réussir le canal de faire venir les membres de la diaspora algérienne de l'étranger, on doit appliquer la même règle de rémunération en dollar pour les algéro-américains». Avec un nombre très important évalué à 200.000 cerveaux algériens expatriés à travers le monde, notamment en Europe et aux Etats-Unis d'Amérique, dont certains travaillent dans l'intelligence artificielle (robotique), les nanotechnologies, la microélectronique..., il n'est pas facile de les rassembler tous et de les convaincre à rentrer définitivement au pays, sachant que 1.000 cadres de Sonatrach ont déjà quitté l'Algérie en l'espace de quelques années, selon le Pr Abderrahmane Mebtoul, expert économiste et lui-même ancien cadre de l'entreprise nationale des hydrocarbures.
Le plus difficile dans ce contexte d'intéressement des compétences algériennes expatriées réside dans le fait que l'engouement et la bonne volonté ne suffisent pas pour instaurer une symbiose et un trait d'union permanent entre la diaspora et les PME algériennes.
Il faut absolument accompagner les projets de partenariats entre les compétences et les chefs d`entreprise avec un esprit d'entrepreneuriat pragmatique basé sur l'obligation de résultats...
En effet, en dépit de la présence de Boualem M'rakech, président de la Confédération algérienne du patronat (CAP), à la conférence de presse animée par le trio Abdelouahab Rahim, président et fondateur de l'AIDA, Smaïl Chikhoune, vice-président de l'AIDA et président du Conseil d'affaires algéro-américain et, enfin, Fateh Ouzzani, président du Réage, des contradictions demeurent concernant le mode de contribution efficace et effective de la diaspora au développement économique du pays.
Ainsi, M'rakech n'a pas manqué de souligner que le climat des affaires est attrayant en Algérie où le marché est attractif, mais il a précisé que d'énormes difficultés bureaucratiques et organisationnelles freinent considérablement l'élan des compétences algériennes établis à l'étranger.
Il a énuméré, notamment, la discrimination dans le traitement des honoraires des chercheurs et des cadres algériens de l'étranger dans la mesure où ils sont payés en monnaie nationale, alors que leurs homologues américains sont rémunérés en devises (dollars).
«Le paiement de nos cerveaux expatriés en dinar ne facilite pas la tâche, car la législation du ministère du Travail et de la Sécurité sociale les désavantage complètement», a affirmé le boss de la CAP, qui est considéré comme une pièce maîtresse et le maître d'ouvrage (il incarne les PME et le patronat appelés à coopérer avec les compétences expatriées) dans le système ‘'centrifuge et centripète'' de motivation des cadres algériens de l'étranger par l'AIDA et le Réage.Il ajoute que «l'important consiste, notamment, à assurer un développement appliqué et harmonieux, concret et pragmatique et non seulement théorique et conceptuel. Il s'agit d'un véritable et nécessaire renforcement de nos capacités managériales afin d'augmenter les moyens de production de biens et services».
Par ailleurs, il a indiqué que le pacte «économique et social sera prochainement révisé. Le colloque de Paris permettra de dénicher les réelles opportunités d'investissement, de partenariat et de joint-ventures par le bais de rencontres business to business et l'échange de cartes de visite entre les différents participants activant principalement dans les secteurs de l'agroalimentaire, les transports, la sous-traitance, le bâtiment, les travaux publics et hydrauliques et, bien entendu, les technologies de l'information et de la communication.
Alors qu'une rencontre avec les compétences algériennes se profile à l'horizon à Montréal (Canada),où l'AIDA se montre particulièrement active avec un autre colloque prévu à New York, les responsables du colloque devant se dérouler à la Fondation Biermans –Lapotre, sise au boulevard Jourdan (Paris), tentent de donner un cachet officiel à cette rencontre du 11 octobre, en ce sens que l'ambassadeur d'Algérie à Paris, Missoum Sbih, sera présent afin de représenter le gouvernement.
Indispensable pragmatisme et ténacité dans le pilotage des projets
Cependant, certains ont souhaité la présence active d'un représentant du ministère de l'Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements à la conférence de presse animée par l'AIDA et le Réage au World Trade Centre (Algeria Business Centre des Pins maritimes) et ce, afin de mieux cerner la problématique de la contribution à distance des compétences algériennes à l'étranger, sachant qu'il s'agit de la crème et de la matière grise par excellence qu'il faut bien entretenir et prendre en charge.
Certains observateurs estiment que le discours apologétique ne doit pas aller de pair avec les projets économiques et le développement. Car, ce sont les faits et les chiffres qui font foi et non les symposiums et les congrès....
Pour Rahim, «la rencontre du 11 octobre consiste à mettre en relief le rôle essentiel de la diaspora dans les projets d'investissements en Algérie en les impliquant davantage dans le processus des programmes de développement du pays». Quant à Ouzzani, il rappelle que «les objectifs sont multiples et visent, notamment, à favoriser les rencontres et le partenariat entre les chefs d'entreprise et les cadres expatriés, en ce sens que 300.000 cadres et chefs d'entreprise sont établis hors Algérie, dont certains directeurs généraux possèdent un pouvoir de décision. Aussi, nous voulons participer à la nouvelle dynamique de développement en Algérie».
Fateh Ouzzani avance trois objectifs stratégiques à atteindre, à savoir développer la dynamique économique et le renouveau industriel en accélérant les choses, faire découvrir aux membres de la diaspora les potentialités économiques algériennes, organiser des rencontres en face-à-face autour de la table, sachant que cette méthode est génératrice de bons résultats dans l'agroalimentaire, le tourisme, le bâtiment et les TIC.
En fait, il y a lieu de préciser que le colloque de Paris devra être loin des slogans et de la phraséologie philosophique, sachant que l'ordre du jour est strictement économique et stratégique pour le pays qui attend des recommandations pragmatiques et applicables sur le terrain avec effet immédiat.
Ouzzani a souligné que «l'Algérie doit pouvoir bénéficier du savoir-faire et de l'expertise de ses enfants à l'étranger en coopérant étroitement avec les chefs d'entreprise. Concernant la loi 51%-49% portant sur les investissements nationaux et étrangers, le dispositif est accompagné de mesures permettant aux gens de retrouver leurs intérêts dans ce dispositif, qui existe d'ailleurs dans les pays du monde en tant que moyen protectionniste...».
Annonçant la prochaine visite à Alger d'une forte délégation d'hommes d'affaires américains dans les secteurs de l'énergie, de la construction des centrales éclectiques, les mines, les transports et les biotechnologies, Chikhoune a souligné que «AIDA, dont le siège se trouve au Quai des Bergues, à Genève, compte aujourd'hui pas moins de 7 millions de chercheurs algériens dans le monde. Pour réussir le canal de faire venir les membres de la diaspora algérienne de l'étranger, on doit appliquer la même règle de rémunération en dollar pour les algéro-américains». Avec un nombre très important évalué à 200.000 cerveaux algériens expatriés à travers le monde, notamment en Europe et aux Etats-Unis d'Amérique, dont certains travaillent dans l'intelligence artificielle (robotique), les nanotechnologies, la microélectronique..., il n'est pas facile de les rassembler tous et de les convaincre à rentrer définitivement au pays, sachant que 1.000 cadres de Sonatrach ont déjà quitté l'Algérie en l'espace de quelques années, selon le Pr Abderrahmane Mebtoul, expert économiste et lui-même ancien cadre de l'entreprise nationale des hydrocarbures.


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