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L'argent des pollueurs pour améliorer le cadre de vie des villageois
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 09 - 2012

Le règlement du village de Taksebt ne se contente pas d'interdire mais prévoit aussi des sanctions contre tous ceux qui portent atteinte à l'environnement.
Les pollueurs doivent verser des amendes qui peuvent atteindre les 500 DA.
L'argent est reversé dans la caisse du village, qui reçoit aussi les contributions des villageois, et qui est réservée au financement de petits projets d'utilité publique et de travaux d'intérêt général : eau, l'aménagement des ruelles, etc...
Il y a un peu plus de deux ans, le tri des ordures était pratiqué par les villageois en application du règlement intérieur du village qui interdit à toute personne de jeter des ordures ménagères avec les déchets d'emballage.
Des corbeilles étaient placées dans le village pour recevoir papiers, sachets et bouteilles en plastique.
"Cette perspective a été abandonnée vu l'absence d'un circuit de tri au niveau de toute la wilaya. En outre, lorsque les éboueurs passent pour collecter les ordures, tout est mis dans le même sac", explique un ancien membre du comité de village. Par ailleurs, "depuis environ un an et demi, le ramassage des ordures qui devait être assuré par la commune de Taksebt n'est plus effectué", déplore M. Bouacha.
Pour se débarrasser des déchets qu'ils génèrent, les habitants de Taksebt ont chacun sa méthode. De vieilles dames rencontrées dans le village confient qu'elles gèrent les ordures ménagères "à l'ancienne". Les déchets biodégradables, tels que les épluchures des fruits et légumes sont entreposés dans un coin du jardin pour se transformer en engrais pour le potager. Le papier est incinéré ou sert à allumer le feu en hiver et les déchets en plastique, métallique ou en verre sont jetés au niveau de la décharge publique de Tigzirt ou d'Iflissen, expliquent-elles.
Les démarches entreprises par le comité de village depuis plus d'une année, auprès des autorités locales, pour l'installation de bennes à ordures près du village, afin de permettre aux habitants d'y déposer les ordures, "sont restées lettre morte", informe M. Bouacha.
La gestion des matériaux de construction n'a pas été omise. L'article 16 stipule, en effet, que "la pose de gravas, matériaux de construction et autre sur ou à proximité de la voie publique est autorisé pour une durée d'un mois (30 jours) sauf dérogation pour des cas particuliers digne d'intérêt. Les gravas et les matériaux de construction ne doivent en aucune manière être déposés dans des endroits susceptible d'obstruer les accès et de gêner la circulation".
Le même article prévoit une amende de 200 DA et un délai de 08 jours pour se conformer aux dispositions de cet article, le refus et la récidive sont passibles du double de l'amende et d'autres sanctions qui seront décidés par le Conseil du village, expliquent des villageois.
Cet effort pour la protection de l'environnement a permis au village de Taksebt de décrocher, en 2007, un prix de 500.000 DA et la dixième place du classement du concours des villes et villages les plus propres, initié par l'ex-wali de Tizi-Ouzou, et auquel ont participé les 1.500 villages de la wilaya.
M. Bouacha, serein et confiant, souhaite que ce concours soit réédité. "Le village de Taksebt est prêt à participer à un concours de ce genre. Il suffira juste de faire quelques travaux d'embellissement, le village étant toujours propre", a-t-il assuré
Le règlement du village de Taksebt ne se contente pas d'interdire mais prévoit aussi des sanctions contre tous ceux qui portent atteinte à l'environnement.
Les pollueurs doivent verser des amendes qui peuvent atteindre les 500 DA.
L'argent est reversé dans la caisse du village, qui reçoit aussi les contributions des villageois, et qui est réservée au financement de petits projets d'utilité publique et de travaux d'intérêt général : eau, l'aménagement des ruelles, etc...
Il y a un peu plus de deux ans, le tri des ordures était pratiqué par les villageois en application du règlement intérieur du village qui interdit à toute personne de jeter des ordures ménagères avec les déchets d'emballage.
Des corbeilles étaient placées dans le village pour recevoir papiers, sachets et bouteilles en plastique.
"Cette perspective a été abandonnée vu l'absence d'un circuit de tri au niveau de toute la wilaya. En outre, lorsque les éboueurs passent pour collecter les ordures, tout est mis dans le même sac", explique un ancien membre du comité de village. Par ailleurs, "depuis environ un an et demi, le ramassage des ordures qui devait être assuré par la commune de Taksebt n'est plus effectué", déplore M. Bouacha.
Pour se débarrasser des déchets qu'ils génèrent, les habitants de Taksebt ont chacun sa méthode. De vieilles dames rencontrées dans le village confient qu'elles gèrent les ordures ménagères "à l'ancienne". Les déchets biodégradables, tels que les épluchures des fruits et légumes sont entreposés dans un coin du jardin pour se transformer en engrais pour le potager. Le papier est incinéré ou sert à allumer le feu en hiver et les déchets en plastique, métallique ou en verre sont jetés au niveau de la décharge publique de Tigzirt ou d'Iflissen, expliquent-elles.
Les démarches entreprises par le comité de village depuis plus d'une année, auprès des autorités locales, pour l'installation de bennes à ordures près du village, afin de permettre aux habitants d'y déposer les ordures, "sont restées lettre morte", informe M. Bouacha.
La gestion des matériaux de construction n'a pas été omise. L'article 16 stipule, en effet, que "la pose de gravas, matériaux de construction et autre sur ou à proximité de la voie publique est autorisé pour une durée d'un mois (30 jours) sauf dérogation pour des cas particuliers digne d'intérêt. Les gravas et les matériaux de construction ne doivent en aucune manière être déposés dans des endroits susceptible d'obstruer les accès et de gêner la circulation".
Le même article prévoit une amende de 200 DA et un délai de 08 jours pour se conformer aux dispositions de cet article, le refus et la récidive sont passibles du double de l'amende et d'autres sanctions qui seront décidés par le Conseil du village, expliquent des villageois.
Cet effort pour la protection de l'environnement a permis au village de Taksebt de décrocher, en 2007, un prix de 500.000 DA et la dixième place du classement du concours des villes et villages les plus propres, initié par l'ex-wali de Tizi-Ouzou, et auquel ont participé les 1.500 villages de la wilaya.
M. Bouacha, serein et confiant, souhaite que ce concours soit réédité. "Le village de Taksebt est prêt à participer à un concours de ce genre. Il suffira juste de faire quelques travaux d'embellissement, le village étant toujours propre", a-t-il assuré


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