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L'Iran avertit Damas
Syrie, utilisation d'armes chimiques
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 10 - 2012

L'armée syrienne a violemment bombardé ce mardi à l'aube plusieurs localités de la province de Damas, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), et envoyé des renforts à Alep, enjeu majeur du conflit.
L'armée syrienne a violemment bombardé ce mardi à l'aube plusieurs localités de la province de Damas, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), et envoyé des renforts à Alep, enjeu majeur du conflit.
A Douma, ville rebelle au nord-est de la capitale, deux civils ont été tués dans des bombardements des forces gouvernementales au petit matin, selon l'OSDH. Parallèlement, six soldats ont été tués dans une attaque lancée par les rebelles contre un centre médical dans la ville où sont stationnés les militaires. «L'armée a transformé ce centre en caserne et ses snipers y étaient positionnés», a indiqué Rami Abdel Rahmane, président de l'OSDH.
Citant des habitants de Douma, le quotidien proche du pouvoir al-Watan a indiqué que la ville «connaît la plus violente opération —de l'armée contre les rebelles— depuis le début de la crise, ce qui est signe de la détermination de l'armée à y écraser les hommes armés».
La ville de Zabadani, autrefois une destination touristique importante pour ses vues panoramiques et son climat doux, a été également bombardée à l'aube alors qu'elle est assiégée depuis des mois par l'armée.
Toujours dans la région de Damas, la localité de Yabroud a été violemment bombardée à l'artillerie lourde et au mortier, selon les Comités locaux de coordination (LCC), un réseau de militants.
La fin de la bataille d'Alep ?
Le quotidien officiel al-Baas évoquait, mardi, l'approche de «la fin des opérations de sécurité dans l'ensemble de la province de Damas». Les forces gouvernementales «ont détruit de nombreux stocks d'armes et saisi de grandes quantités de munitions et d'équipements dont des mitrailleuses fabriquées en Israël».
«De nouveaux renforts sont arrivés pour soutenir les unités de l'armée déployées dans la ville et qui combattent des hommes armés désormais fatigués et qui commencent à fuir vers leurs villes et villages dans la province d'Alep et ailleurs», écrit al-Watan mardi. «Ceci est un signe de la détermination de l'armée syrienne pour gagner au plus vite la bataille d'Alep», ajoute-t-il. Ailleurs dans le pays, à Alep (Nord), deuxième ville du pays, le quartier de Hanano City a été violemment bombardé à l'aube, faisant des blessés, d'après l'OSDH. Lundi, de violents combats entre soldats et rebelles se sont déroulés aux abords des souks d'Alep, joyau historique classé par l'Unesco dans la métropole du Nord. De nouveaux affrontements ont éclaté avant l'aube dans la vieille ville, ont affirmé des habitants.
Dans la province d'Idleb (Nord-ouest), deux civils ont péri dans le bombardements de villages où sont retranchés des rebelles, et à Deraa (Sud), un civil a été tué par les balles des forces régulières. Lundi, près de 160 personnes ont péri et la journée a été marquée par des raids aériens qui ont coûté la vie à au moins huit enfants dans cette région.
Au moins 11 personnes en majorité des civils ont péri en Syrie hier, selon un bilan provisoire de l'OSDH, qui se base sur un large réseau de militants et de médecins à travers le pays et dont les bilans dépassent chaque jour la centaine de morts.
Les armes chimiques,
la ligne rouge
L'Iran a averti implicitement lundi son allié syrien que l'éventuelle utilisation d'armes chimiques ferait perdre au gouvernement syrien toute légitimité.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, a déclaré que «si cette hypothèse se vérifiait (..), ce serait la fin de tout». «Si un pays quel qu'il soit, y compris l'Iran, utilise des armes de destruction massive, c'est la fin de la validité, de la légitimité (..) de ce gouvernement», a-t-il affirmé. «Les armes de destruction massive, nous l'avons dit, sont contre l'humanité, c'est quelque chose qui n'est pas acceptable du tout». a ajouté le ministre lors d'un débat organisé par le Council on Foreign Relations, un centre d'études américain. Les forces iraniennes ont été victimes d'attaques au gaz de combat par les troupes irakiennes lors de la guerre entre les deux pays (1980-1988), comme l'a rappelé Ali Akbar Salehi.
Plusieurs responsables occidentaux ont mis en garde Damas contre la tentation d'utiliser son arsenal chimique contre l'opposition ou les risques de voir celui-ci tomber aux mains de groupes extrémistes.
Damas avait reconnu pour la première fois, fin juillet, posséder des armes chimiques et avait menacé de les utiliser en cas d'intervention militaire occidentale, mais jamais contre sa population. Washington avait alors qualifié cette éventualité de «ligne rouge».
Du côté de la Syrie, le ministre des Affaires étrangères, Walid Mouallem, a accusé lundi les Etats-Unis d'utiliser le prétexte des armes chimiques pour tenter de renverser le régime syrien, comme ils l'ont fait en Irak.
A Douma, ville rebelle au nord-est de la capitale, deux civils ont été tués dans des bombardements des forces gouvernementales au petit matin, selon l'OSDH. Parallèlement, six soldats ont été tués dans une attaque lancée par les rebelles contre un centre médical dans la ville où sont stationnés les militaires. «L'armée a transformé ce centre en caserne et ses snipers y étaient positionnés», a indiqué Rami Abdel Rahmane, président de l'OSDH.
Citant des habitants de Douma, le quotidien proche du pouvoir al-Watan a indiqué que la ville «connaît la plus violente opération —de l'armée contre les rebelles— depuis le début de la crise, ce qui est signe de la détermination de l'armée à y écraser les hommes armés».
La ville de Zabadani, autrefois une destination touristique importante pour ses vues panoramiques et son climat doux, a été également bombardée à l'aube alors qu'elle est assiégée depuis des mois par l'armée.
Toujours dans la région de Damas, la localité de Yabroud a été violemment bombardée à l'artillerie lourde et au mortier, selon les Comités locaux de coordination (LCC), un réseau de militants.
La fin de la bataille d'Alep ?
Le quotidien officiel al-Baas évoquait, mardi, l'approche de «la fin des opérations de sécurité dans l'ensemble de la province de Damas». Les forces gouvernementales «ont détruit de nombreux stocks d'armes et saisi de grandes quantités de munitions et d'équipements dont des mitrailleuses fabriquées en Israël».
«De nouveaux renforts sont arrivés pour soutenir les unités de l'armée déployées dans la ville et qui combattent des hommes armés désormais fatigués et qui commencent à fuir vers leurs villes et villages dans la province d'Alep et ailleurs», écrit al-Watan mardi. «Ceci est un signe de la détermination de l'armée syrienne pour gagner au plus vite la bataille d'Alep», ajoute-t-il. Ailleurs dans le pays, à Alep (Nord), deuxième ville du pays, le quartier de Hanano City a été violemment bombardé à l'aube, faisant des blessés, d'après l'OSDH. Lundi, de violents combats entre soldats et rebelles se sont déroulés aux abords des souks d'Alep, joyau historique classé par l'Unesco dans la métropole du Nord. De nouveaux affrontements ont éclaté avant l'aube dans la vieille ville, ont affirmé des habitants.
Dans la province d'Idleb (Nord-ouest), deux civils ont péri dans le bombardements de villages où sont retranchés des rebelles, et à Deraa (Sud), un civil a été tué par les balles des forces régulières. Lundi, près de 160 personnes ont péri et la journée a été marquée par des raids aériens qui ont coûté la vie à au moins huit enfants dans cette région.
Au moins 11 personnes en majorité des civils ont péri en Syrie hier, selon un bilan provisoire de l'OSDH, qui se base sur un large réseau de militants et de médecins à travers le pays et dont les bilans dépassent chaque jour la centaine de morts.
Les armes chimiques,
la ligne rouge
L'Iran a averti implicitement lundi son allié syrien que l'éventuelle utilisation d'armes chimiques ferait perdre au gouvernement syrien toute légitimité.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, a déclaré que «si cette hypothèse se vérifiait (..), ce serait la fin de tout». «Si un pays quel qu'il soit, y compris l'Iran, utilise des armes de destruction massive, c'est la fin de la validité, de la légitimité (..) de ce gouvernement», a-t-il affirmé. «Les armes de destruction massive, nous l'avons dit, sont contre l'humanité, c'est quelque chose qui n'est pas acceptable du tout». a ajouté le ministre lors d'un débat organisé par le Council on Foreign Relations, un centre d'études américain. Les forces iraniennes ont été victimes d'attaques au gaz de combat par les troupes irakiennes lors de la guerre entre les deux pays (1980-1988), comme l'a rappelé Ali Akbar Salehi.
Plusieurs responsables occidentaux ont mis en garde Damas contre la tentation d'utiliser son arsenal chimique contre l'opposition ou les risques de voir celui-ci tomber aux mains de groupes extrémistes.
Damas avait reconnu pour la première fois, fin juillet, posséder des armes chimiques et avait menacé de les utiliser en cas d'intervention militaire occidentale, mais jamais contre sa population. Washington avait alors qualifié cette éventualité de «ligne rouge».
Du côté de la Syrie, le ministre des Affaires étrangères, Walid Mouallem, a accusé lundi les Etats-Unis d'utiliser le prétexte des armes chimiques pour tenter de renverser le régime syrien, comme ils l'ont fait en Irak.


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