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Le faux colonel du DRS derrière les barreaux
Il a escroqué Une vingtaine de personnes
Publié dans Le Midi Libre le 04 - 10 - 2012

Les affaires d'escroquerie sont devenues monnaie courante pour les criminels aussi dangereux qu'ils soient. En l'espace de huit mois, pas moins de dix affaires de grandes escroqueries ont été traitées par les sections de recherches de la Gendarmerie nationale. La dernière en date remonte à la fin du mois de septembre passé, où un faux colonel a été appréhendé après avoir arnaqué vingt de ses victimes.
Les affaires d'escroquerie sont devenues monnaie courante pour les criminels aussi dangereux qu'ils soient. En l'espace de huit mois, pas moins de dix affaires de grandes escroqueries ont été traitées par les sections de recherches de la Gendarmerie nationale. La dernière en date remonte à la fin du mois de septembre passé, où un faux colonel a été appréhendé après avoir arnaqué vingt de ses victimes.
Les éléments de la section de recherche de Sidi Bel-Abbès viennent d'arrêter un dangereux criminel qui s'est présenté dans la peau d'un colonel du DRS, et a pu tromper la vigilance de ses victimes, au nombre de 20, dont la plupart sont des femmes. Agé de 50 ans, le nommé B. H., se faisant passer pour un colonel du DRS, a été arrêté suite à une enquête de plusieurs jours. Traqué depuis des années, le faux colonel a enfin été arrêté suite à une énième escroquerie, dont la victime est une jeune fille âgée de 20 ans, originaire de Sid Bel-Abbès.
C'est à partir d'une plainte déposée, en septembre passé, par une étudiante à l'université de Bab Ezzouar que l'escroc a été interpellé par les gendarmes. Tout a commencé en juillet 2011, date à laquelle la jeune étudiante de 20 ans avait entamé une série de démarches afin de trouver un emploi. La fille avait contacté plusieurs voisins, proches et amis dans l'espoir de trouver un emploi et c'est à partir de là que son père est entré en contact avec B.H. (le faux colonel) afin qu'il aide à trouver du travail pour sa fille. Son père a été escroqué par B.H. qui lui a promis, durant cette période, de régler le problème de sa fille en se présentant comme étant un colonel du DRS et qu'il jouissait de plusieurs connaissances en haut lieu. Les choses se sont accélérées très vite et l'étudiante est entrée en contact avec le faux colonel via son téléphone portable. A partir de là, l'escroc a promis à sa future victime de lui trouver un travail mais à condition qu'elle continue ses études à l'université de Bab Ezzouar car, lui explique-t-il, il lui sera plus facile de trouver un « job ». En faisant le transfert de Sidi Bel-Abbès vers Alger, la jeune étudiante s'est installée dans un quartier de la banlieue algéroise. Ici, les contacts téléphoniques entre le faux colonel et la jeune fille vont s'intensifier. Quelques temps après B. H. s'est présenté au père pour lui demander la main de sa fille (alors qu'il était déjà marié avec une autre femme). Le père va bien sûr accepter et comme cela a été planifié par l'escroc les fiançailles se tiendront le 6 mars 2012. Et à partir de là les visites de B. H. deviendront plus régulières au domicile familial de la jeune étudiante à Sidi Bel Abbès. Pour gagner la confiance de ses futurs beaux-parents, B. H. leur annonce qu'il allait déménager à Oran, afin de se rapprocher de sa fiancée. Les jours passent et le doute commence à s'installer dans l'esprit du père de l'étudiante, car le comportement de B. H. était devenu inquiétant. En effet, le faux colonel fréquentait un groupe de personnes dans une cafétéria à Sidi Bel- Abbès. Les rencontres, entre lui et ce groupe étaient devenues fréquentes, toutefois, sous l'œil vigilant des éléments de la section de recherche. Le moment était donc venu, pour ces derniers, de passer à l'action et c'est vers la fin du mois passé que, les gendarmes, ont arrêté le faux colonel du DRS, et ce, en plein centre-ville de Sidi Bel-Abbès. L'escroc a été interpellé en possession d'un cartable contenant de faux documents, des photos et des documents de ses ex-victimes, qu'il collectionnait pour satisfaire ses fantasmes. Au terme de l'enquête les gendarmes ont découvert que l'escroc était recherché depuis des années dans le cadre de plusieurs autres affaires d'escroqueries.
Ses victimes étaient nombreuses,en effet le faux colonel était parvenu à tromper la vigilance de dix-neuf personnes, la vingtième, l'étudiante, lui a été fatale. Le faux colonel a été présenté, il y a trois jours, devant le parquet de Sidi Bel-Abbès, il a été placé en détention provisoire en attendant son procès.
Les éléments de la section de recherche de Sidi Bel-Abbès viennent d'arrêter un dangereux criminel qui s'est présenté dans la peau d'un colonel du DRS, et a pu tromper la vigilance de ses victimes, au nombre de 20, dont la plupart sont des femmes. Agé de 50 ans, le nommé B. H., se faisant passer pour un colonel du DRS, a été arrêté suite à une enquête de plusieurs jours. Traqué depuis des années, le faux colonel a enfin été arrêté suite à une énième escroquerie, dont la victime est une jeune fille âgée de 20 ans, originaire de Sid Bel-Abbès.
C'est à partir d'une plainte déposée, en septembre passé, par une étudiante à l'université de Bab Ezzouar que l'escroc a été interpellé par les gendarmes. Tout a commencé en juillet 2011, date à laquelle la jeune étudiante de 20 ans avait entamé une série de démarches afin de trouver un emploi. La fille avait contacté plusieurs voisins, proches et amis dans l'espoir de trouver un emploi et c'est à partir de là que son père est entré en contact avec B.H. (le faux colonel) afin qu'il aide à trouver du travail pour sa fille. Son père a été escroqué par B.H. qui lui a promis, durant cette période, de régler le problème de sa fille en se présentant comme étant un colonel du DRS et qu'il jouissait de plusieurs connaissances en haut lieu. Les choses se sont accélérées très vite et l'étudiante est entrée en contact avec le faux colonel via son téléphone portable. A partir de là, l'escroc a promis à sa future victime de lui trouver un travail mais à condition qu'elle continue ses études à l'université de Bab Ezzouar car, lui explique-t-il, il lui sera plus facile de trouver un « job ». En faisant le transfert de Sidi Bel-Abbès vers Alger, la jeune étudiante s'est installée dans un quartier de la banlieue algéroise. Ici, les contacts téléphoniques entre le faux colonel et la jeune fille vont s'intensifier. Quelques temps après B. H. s'est présenté au père pour lui demander la main de sa fille (alors qu'il était déjà marié avec une autre femme). Le père va bien sûr accepter et comme cela a été planifié par l'escroc les fiançailles se tiendront le 6 mars 2012. Et à partir de là les visites de B. H. deviendront plus régulières au domicile familial de la jeune étudiante à Sidi Bel Abbès. Pour gagner la confiance de ses futurs beaux-parents, B. H. leur annonce qu'il allait déménager à Oran, afin de se rapprocher de sa fiancée. Les jours passent et le doute commence à s'installer dans l'esprit du père de l'étudiante, car le comportement de B. H. était devenu inquiétant. En effet, le faux colonel fréquentait un groupe de personnes dans une cafétéria à Sidi Bel- Abbès. Les rencontres, entre lui et ce groupe étaient devenues fréquentes, toutefois, sous l'œil vigilant des éléments de la section de recherche. Le moment était donc venu, pour ces derniers, de passer à l'action et c'est vers la fin du mois passé que, les gendarmes, ont arrêté le faux colonel du DRS, et ce, en plein centre-ville de Sidi Bel-Abbès. L'escroc a été interpellé en possession d'un cartable contenant de faux documents, des photos et des documents de ses ex-victimes, qu'il collectionnait pour satisfaire ses fantasmes. Au terme de l'enquête les gendarmes ont découvert que l'escroc était recherché depuis des années dans le cadre de plusieurs autres affaires d'escroqueries.
Ses victimes étaient nombreuses,en effet le faux colonel était parvenu à tromper la vigilance de dix-neuf personnes, la vingtième, l'étudiante, lui a été fatale. Le faux colonel a été présenté, il y a trois jours, devant le parquet de Sidi Bel-Abbès, il a été placé en détention provisoire en attendant son procès.


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