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Initiatives : Le grand ménage de Benyounes
Publié dans Le Midi Libre le 15 - 10 - 2012

Repenser villes en Algérie a nécessité au département de l'Environnement une stratégie ad hoc; à sa charge des cahiers de charges, des cadastres nationaux de déchets spécialisés et de la technologie de pointe comme les incinérateurs propres.
Repenser villes en Algérie a nécessité au département de l'Environnement une stratégie ad hoc; à sa charge des cahiers de charges, des cadastres nationaux de déchets spécialisés et de la technologie de pointe comme les incinérateurs propres.
C'est une question à vue d'œil fleuve en matière d'environnement. Elle suscite au moins autant de questions environnementales intégrant à la fois l'urbanisme, le paysagisme et plus important encore la dépollution.
C'est le sujet abordé par le département de Benyounes avec les protagonistes du secteur, en l'occurrence les directeurs de l'environnement des wilayas, des responsables de l'administration centrale et les directeurs généraux des entreprises La question a été soulevée pour toutes les wilayas du pays avec leur spécificités. Intégrée dans le programme du schéma intégré sur la gestion des déchets urbains hospitaliers et industriels. Il faut dire que cedit programme s'intéresse aussi à la biodiversité, la sensibilisation sur l'intérêt de la dépollution. Ce programme, bien qu'à l'apparence ciblée et à l'écho favorable des opérations de nettoyage enregistrées dans les différentes wilayas du pays depuis septembre dernier et qui se poursuivent à ce jour, est l'œuvre du nouveau gouvernement Sellal sous la houlette du chef de l'état. C'est en tous cas ce qu'a tenu à préciser la secrétaire d'état à l'environnement Dalila Boudjemaa.
Même intervenant qui a tenu à préciser que son département a toujours disposé d'un programme portant sur l'éducation à l'environnement, la biodiversité et les déchets. La différence pour l'équipe Sellal c'est que pour son premier conseil du gouvernement il a été question, selon Mme Boudjemaâ, sur l'environnement sous le prisme de la réhabilitation des services publics
« Avec une composante prioritaire celle de la gestion des déchets » a-t-elle ajouté non sans préciser les axes majeurs de ce type de gestion, en l'occurrence
la revalorisation de ces derniers, leur réhabilitation et l'élimination des décharges sauvages. Pour mener à bien cette opération l'Algérie a innové : c' est le premier pays qui a élaboré des schémas directeurs de gestion des déchets. Il s'agit en tout et pour tout de 1.400 schémas, ce qui a permis, entre autres, d'éradiquer la décharge de Oued Smar dans la banlieue est d'Alger, la mise en place de centres d'enfouissement, de tri et de déchetteries.
Toutefois unanimes le numéro 1 de l'Environnement et la secrétaire d'état au même département reconnaissent des carences. En tête de liste la fiscalité, son taux de recouvrement avec sa valeur fiduciaire imposable représente un taux de recouvrement à hauteur de 23%. Autant que ce recouvrement est faible. Elle ne peut de fait, reconnaît le ministre, assurer ses objectifs assignés à l'instar du recyclage de ces déchets qui, réflexion faite, représentent une autre ressource nationale perdue faute de preneur. Autre carence notée les « gaps » entre les différentes tutelles concernées aussi par les déchets. Il y va de l'Intérieur, via les APC, de l'Agriculture et de l'Habitat pour leur rôle à jouer pour la restitutions des espaces réquisitionnés comme les espaces verts, les caves et les loges de concierges. Ce métier, depuis qu'il a été évoqué par M. Benyounes en début de l'opération de nettoyage de nos villes est devenu très en vue ne serait-ce que pour pérenniser ce nettoyage dans le temps et le tour à la propreté dans le temps. Toujours sur ce sujet le ministre de l'Environnement est revenu sur le point focal de ce métier. Il souffre de manque de locaux au sein des cités puisque les loges, initialement construite pour leurs services, ont été détournées par des indus occupants. Une autre affaire à la charge du ministère de l'Intérieur, via sa police urbaine. S'agissant de l'intégration à cette démarche des énergies renouvelables et propres, la secrétaire d'état à l'environnement a tenu à préciser qu'il était du ressort du ministère de l'énergie et des Mines.
C'est une question à vue d'œil fleuve en matière d'environnement. Elle suscite au moins autant de questions environnementales intégrant à la fois l'urbanisme, le paysagisme et plus important encore la dépollution.
C'est le sujet abordé par le département de Benyounes avec les protagonistes du secteur, en l'occurrence les directeurs de l'environnement des wilayas, des responsables de l'administration centrale et les directeurs généraux des entreprises La question a été soulevée pour toutes les wilayas du pays avec leur spécificités. Intégrée dans le programme du schéma intégré sur la gestion des déchets urbains hospitaliers et industriels. Il faut dire que cedit programme s'intéresse aussi à la biodiversité, la sensibilisation sur l'intérêt de la dépollution. Ce programme, bien qu'à l'apparence ciblée et à l'écho favorable des opérations de nettoyage enregistrées dans les différentes wilayas du pays depuis septembre dernier et qui se poursuivent à ce jour, est l'œuvre du nouveau gouvernement Sellal sous la houlette du chef de l'état. C'est en tous cas ce qu'a tenu à préciser la secrétaire d'état à l'environnement Dalila Boudjemaa.
Même intervenant qui a tenu à préciser que son département a toujours disposé d'un programme portant sur l'éducation à l'environnement, la biodiversité et les déchets. La différence pour l'équipe Sellal c'est que pour son premier conseil du gouvernement il a été question, selon Mme Boudjemaâ, sur l'environnement sous le prisme de la réhabilitation des services publics
« Avec une composante prioritaire celle de la gestion des déchets » a-t-elle ajouté non sans préciser les axes majeurs de ce type de gestion, en l'occurrence
la revalorisation de ces derniers, leur réhabilitation et l'élimination des décharges sauvages. Pour mener à bien cette opération l'Algérie a innové : c' est le premier pays qui a élaboré des schémas directeurs de gestion des déchets. Il s'agit en tout et pour tout de 1.400 schémas, ce qui a permis, entre autres, d'éradiquer la décharge de Oued Smar dans la banlieue est d'Alger, la mise en place de centres d'enfouissement, de tri et de déchetteries.
Toutefois unanimes le numéro 1 de l'Environnement et la secrétaire d'état au même département reconnaissent des carences. En tête de liste la fiscalité, son taux de recouvrement avec sa valeur fiduciaire imposable représente un taux de recouvrement à hauteur de 23%. Autant que ce recouvrement est faible. Elle ne peut de fait, reconnaît le ministre, assurer ses objectifs assignés à l'instar du recyclage de ces déchets qui, réflexion faite, représentent une autre ressource nationale perdue faute de preneur. Autre carence notée les « gaps » entre les différentes tutelles concernées aussi par les déchets. Il y va de l'Intérieur, via les APC, de l'Agriculture et de l'Habitat pour leur rôle à jouer pour la restitutions des espaces réquisitionnés comme les espaces verts, les caves et les loges de concierges. Ce métier, depuis qu'il a été évoqué par M. Benyounes en début de l'opération de nettoyage de nos villes est devenu très en vue ne serait-ce que pour pérenniser ce nettoyage dans le temps et le tour à la propreté dans le temps. Toujours sur ce sujet le ministre de l'Environnement est revenu sur le point focal de ce métier. Il souffre de manque de locaux au sein des cités puisque les loges, initialement construite pour leurs services, ont été détournées par des indus occupants. Une autre affaire à la charge du ministère de l'Intérieur, via sa police urbaine. S'agissant de l'intégration à cette démarche des énergies renouvelables et propres, la secrétaire d'état à l'environnement a tenu à préciser qu'il était du ressort du ministère de l'énergie et des Mines.


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