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Epreuve de force autour de Morsi
Egypte, après le limogeage, la réintégration
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 10 - 2012

Qui a dégainé en premier ? Trois jours après les échauffourées ayant opposé pour la première fois pro et anti-Morsi sur la place Tahrir, symbole de la révolution, les Frères musulmans tentent de sauver la face. «Tandis qu'un petit nombre de Frères ralliaient la place Tahrir, ils ont été surpris par un torrent d'insultes», relève un communiqué du parti Liberté et Justice, la branche politique de la confrérie.
Qui a dégainé en premier ? Trois jours après les échauffourées ayant opposé pour la première fois pro et anti-Morsi sur la place Tahrir, symbole de la révolution, les Frères musulmans tentent de sauver la face. «Tandis qu'un petit nombre de Frères ralliaient la place Tahrir, ils ont été surpris par un torrent d'insultes», relève un communiqué du parti Liberté et Justice, la branche politique de la confrérie.
Publié ce dimanche après un long silence embarrassé, ce texte fait suite aux accusations des libéraux qui, images à l'appui, imputent aux partisans du président égyptien la responsabilité du début des violences ayant fait plus de 120 blessés, selon le ministère de la Santé.
La journée de vendredi s'annonçait pourtant calme. À l'appel de plusieurs partis libéraux, des centaines de personnes avaient rallié la place Tahrir pour réclamer la formation d'une nouvelle Assemblée constituante, accusant l'actuelle d'être dominée par les islamistes. De leur côté, les partisans du président Morsi avaient invité les Egyptiens à descendre dans la rue pour protester contre l'acquittement de vingt-quatre anciens hauts fonctionnaires, accusés d'être impliqués dans la «bataille des chameaux», une des journées les plus sanglantes de la révolution anti-Moubarak rapporte Le Figaro. Une mesure favorablement accueillie par les factions libérales, tout comme l'amnistie récemment accordée par le nouveau président à plusieurs ex-révolutionnaires arrêtés pendant le soulèvement de l'an passé.
Contradictions
En fait, certains observateurs voient dans les accrochages du week-end un nouvel exemple des contradictions qui prévalent au sein de la confrérie: d'une part, l'espoir commun aux révolutionnaires d'en finir avec l'ancien régime, de l'autre, l'envie d'affirmer leur mainmise sur le pays. D'autres soupçonnent des éléments liés à l'ancien régime d'avoir sciemment provoqué les incidents de vendredi - au cours desquels un bus de la confrérie a également pris feu - pour forcer Mohammed Morsi à revenir sur sa décision, annoncée la veille, de nommer l'ex-procureur général Abdel Meguid Mahmoud au poste d'ambassadeur au Vatican, un limogeage indirect auquel le président a finalement publiquement renoncé au lendemain des heurts. Autant d'incidents qui illustrent les tensions dans l'Egypte post-révolutionnaire.
R. I./ Le FigaroEgypte, après le limogeage, la réintégration
Epreuve de force
autour de Morsi
Qui a dégainé en premier ? Trois jours après les échauffourées ayant opposé pour la première fois pro et anti-Morsi sur la place Tahrir, symbole de la révolution, les Frères musulmans tentent de sauver la face. «Tandis qu'un petit nombre de Frères ralliaient la place Tahrir, ils ont été surpris par un torrent d'insultes», relève un communiqué du parti Liberté et Justice, la branche politique de la confrérie.
Publié ce dimanche après un long silence embarrassé, ce texte fait suite aux accusations des libéraux qui, images à l'appui, imputent aux partisans du président égyptien la responsabilité du début des violences ayant fait plus de 120 blessés, selon le ministère de la Santé.
La journée de vendredi s'annonçait pourtant calme. À l'appel de plusieurs partis libéraux, des centaines de personnes avaient rallié la place Tahrir pour réclamer la formation d'une nouvelle Assemblée constituante, accusant l'actuelle d'être dominée par les islamistes. De leur côté, les partisans du président Morsi avaient invité les Egyptiens à descendre dans la rue pour protester contre l'acquittement de vingt-quatre anciens hauts fonctionnaires, accusés d'être impliqués dans la «bataille des chameaux», une des journées les plus sanglantes de la révolution anti-Moubarak rapporte Le Figaro. Une mesure favorablement accueillie par les factions libérales, tout comme l'amnistie récemment accordée par le nouveau président à plusieurs ex-révolutionnaires arrêtés pendant le soulèvement de l'an passé.
Contradictions
En fait, certains observateurs voient dans les accrochages du week-end un nouvel exemple des contradictions qui prévalent au sein de la confrérie: d'une part, l'espoir commun aux révolutionnaires d'en finir avec l'ancien régime, de l'autre, l'envie d'affirmer leur mainmise sur le pays. D'autres soupçonnent des éléments liés à l'ancien régime d'avoir sciemment provoqué les incidents de vendredi - au cours desquels un bus de la confrérie a également pris feu - pour forcer Mohammed Morsi à revenir sur sa décision, annoncée la veille, de nommer l'ex-procureur général Abdel Meguid Mahmoud au poste d'ambassadeur au Vatican, un limogeage indirect auquel le président a finalement publiquement renoncé au lendemain des heurts. Autant d'incidents qui illustrent les tensions dans l'Egypte post-révolutionnaire.
Publié ce dimanche après un long silence embarrassé, ce texte fait suite aux accusations des libéraux qui, images à l'appui, imputent aux partisans du président égyptien la responsabilité du début des violences ayant fait plus de 120 blessés, selon le ministère de la Santé.
La journée de vendredi s'annonçait pourtant calme. À l'appel de plusieurs partis libéraux, des centaines de personnes avaient rallié la place Tahrir pour réclamer la formation d'une nouvelle Assemblée constituante, accusant l'actuelle d'être dominée par les islamistes. De leur côté, les partisans du président Morsi avaient invité les Egyptiens à descendre dans la rue pour protester contre l'acquittement de vingt-quatre anciens hauts fonctionnaires, accusés d'être impliqués dans la «bataille des chameaux», une des journées les plus sanglantes de la révolution anti-Moubarak rapporte Le Figaro. Une mesure favorablement accueillie par les factions libérales, tout comme l'amnistie récemment accordée par le nouveau président à plusieurs ex-révolutionnaires arrêtés pendant le soulèvement de l'an passé.
Contradictions
En fait, certains observateurs voient dans les accrochages du week-end un nouvel exemple des contradictions qui prévalent au sein de la confrérie: d'une part, l'espoir commun aux révolutionnaires d'en finir avec l'ancien régime, de l'autre, l'envie d'affirmer leur mainmise sur le pays. D'autres soupçonnent des éléments liés à l'ancien régime d'avoir sciemment provoqué les incidents de vendredi - au cours desquels un bus de la confrérie a également pris feu - pour forcer Mohammed Morsi à revenir sur sa décision, annoncée la veille, de nommer l'ex-procureur général Abdel Meguid Mahmoud au poste d'ambassadeur au Vatican, un limogeage indirect auquel le président a finalement publiquement renoncé au lendemain des heurts. Autant d'incidents qui illustrent les tensions dans l'Egypte post-révolutionnaire.
R. I./ Le FigaroEgypte, après le limogeage, la réintégration
Epreuve de force
autour de Morsi
Qui a dégainé en premier ? Trois jours après les échauffourées ayant opposé pour la première fois pro et anti-Morsi sur la place Tahrir, symbole de la révolution, les Frères musulmans tentent de sauver la face. «Tandis qu'un petit nombre de Frères ralliaient la place Tahrir, ils ont été surpris par un torrent d'insultes», relève un communiqué du parti Liberté et Justice, la branche politique de la confrérie.
Publié ce dimanche après un long silence embarrassé, ce texte fait suite aux accusations des libéraux qui, images à l'appui, imputent aux partisans du président égyptien la responsabilité du début des violences ayant fait plus de 120 blessés, selon le ministère de la Santé.
La journée de vendredi s'annonçait pourtant calme. À l'appel de plusieurs partis libéraux, des centaines de personnes avaient rallié la place Tahrir pour réclamer la formation d'une nouvelle Assemblée constituante, accusant l'actuelle d'être dominée par les islamistes. De leur côté, les partisans du président Morsi avaient invité les Egyptiens à descendre dans la rue pour protester contre l'acquittement de vingt-quatre anciens hauts fonctionnaires, accusés d'être impliqués dans la «bataille des chameaux», une des journées les plus sanglantes de la révolution anti-Moubarak rapporte Le Figaro. Une mesure favorablement accueillie par les factions libérales, tout comme l'amnistie récemment accordée par le nouveau président à plusieurs ex-révolutionnaires arrêtés pendant le soulèvement de l'an passé.
Contradictions
En fait, certains observateurs voient dans les accrochages du week-end un nouvel exemple des contradictions qui prévalent au sein de la confrérie: d'une part, l'espoir commun aux révolutionnaires d'en finir avec l'ancien régime, de l'autre, l'envie d'affirmer leur mainmise sur le pays. D'autres soupçonnent des éléments liés à l'ancien régime d'avoir sciemment provoqué les incidents de vendredi - au cours desquels un bus de la confrérie a également pris feu - pour forcer Mohammed Morsi à revenir sur sa décision, annoncée la veille, de nommer l'ex-procureur général Abdel Meguid Mahmoud au poste d'ambassadeur au Vatican, un limogeage indirect auquel le président a finalement publiquement renoncé au lendemain des heurts. Autant d'incidents qui illustrent les tensions dans l'Egypte post-révolutionnaire.


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