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La course au mouton lancée
Virée dans les quartiers d'Alger
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 10 - 2012

Comme chaque année à la veille de la fête de l'Aïd el-Adha les pères de famille renouent avec l'angoisse des frais à devoir débourser pour l'acquisition d'un mouton. De plus il se trouve que cette année les prix du mouton se sont littéralement envolés.
Comme chaque année à la veille de la fête de l'Aïd el-Adha les pères de famille renouent avec l'angoisse des frais à devoir débourser pour l'acquisition d'un mouton. De plus il se trouve que cette année les prix du mouton se sont littéralement envolés.
Ces prix prohibitifs n'empêchent pas des vendeurs ambulants d'encombrer les rues avec leurs troupeaux. En effet un peu partout à travers la capitale on assiste à des scènes de marchandages entre vendeurs et éventuels acheteurs.
Une petite virée dans les différents quartiers d'Alger nous a permis de constater que les prix des moutons sont beaucoup trop cher. Les acheteurs sont unanimes pour affirmer que les prix sont exagérés. De Bab El-Oued à Chéraga en passant par Oued Koriche, Bouzaréah, Bachdjarah, Kouba ou El Biar, le mouton n'est pas accessible. La fourchette des prix varie entre 35.000 à 50.000 DA. Les moutons proposés à ces prix sont de taille moyenne. « Ce sont des agneaux ! », se plaint un chef de famille venu avec ses enfants dans l'espoir d'avoir un mouton ne dépassant pas les 30.000 DA. Pour avoir un bon bélier, il faut débourser jusqu'à 70.000 DA. C'est fou. Mais d'où arrivent ces moutons ? La question a été posée à un jeune vendeur, proposant à la vente une centaine de béliers sur un terrain vague à Scala.
Ce dernier nous explique, «d'habitude, ce sont essentiellement les zones de M'sila, Djelfa, Saïda, Mascara, Tiaret et Bou-Saâda qui approvisionnent Alger. Avec la forte demande qui existe déjà dans ces wilayas elles ne peuvent plus alimenter convenablement la capitale».
Et d'ajouter, «les éleveurs de bétail ont sensiblement diminué leurs transferts de moutons vers Alger ».
Les moutons algériens écoulés
sur les marchés maghrébins
Il existe en outre un autre phénomène encourageant la hausse des prix du bétail, en l'occurence celui des vols récurrents du cheptel à l'ouest tout comme à l'est du pays. En effet depuis plusieurs mois des réseaux, spécialisés dans la contrebande, ont augmenté leurs activités répréhensibles en procédant aux vols de centaines de moutons devanr être, par la suite, acheminés vers la Tunisie, la Libye, le Mali et le Maroc où ils seront écoulés sur les marchés de ces pays.
Un éleveur de M'sila, Hadj Ibrahim, s'est déplacé à Alger avec 200 têtes de bétail dans l'objectif de les vendre, mais à quel prix ?
«J'ai quitté M'sila dimanche dernier après avoir sillonné les wilayas du Centre où j'ai vendu une cinquantaine de béliers. Je peux vous assurer que je vais vendre toutes les têtes que j'ai là, car mes prix sont les plus bas ici», nous assure-t-il.
à Bab el-Oued de jeunes vendeurs de bétail ont squatté des espaces publics pour y parquer leurs troupeaux. «Il y a suffisamment de moutons et les ventes marchent très bien pour le moment. Le prix d'un bélier tourne autour de 38.000 à 46.000 DA, mais c'est de la qualité !», nous affirme le jeune Mohamed.
La qualité, certes, mais à des prix cher, trop cher. « Je suis moi-même père de famille. Je sais que le mouton n'est pas abordable cette année. C'est trop cher. Les rares "cargaisons" qui nous parviennent sont insignifiantes par rapport aux besoins du marché. Beaucoup de bergers qui venaient des régions de l'intérieur préfèrent aujourd'hui vendre leur bétail dans d'autres villes
du pays », nous dit-il.
Des pères de famille
impuissants
Au cours de notre virée, à Chéraga plus précisément, nous avons abordé un père de famille apparemment découragé. En effet après un long marchandage, sans succès, autour d'un bélier, il a fini par rentrer chez lui en se promettant de revenir un autre jour, voire avant le jour -J-. « Les prix des moutons sont trop élevés. Regardez ce petit mouton qu'on veut me vendre à 45.000 DA. Avant je n'aurai pas donné 30.000 DA pour cette bête», s'insurge Aâmi Cherif. Dans les différents quartiers : Douéra, Bouzareah ou encore Bachdjarrah, le bélier s'écoulait au compte-goutte. Beaucoup d'acheteurs disent préférer attendre les derniers jours en espérant que les prix baissent. Mais ce pari est toujours risqué comme cela s'est vérifié par le passé au cours de certaines années où a sévi une pénurie de moutons la veille de la fête. Mais attendons de voir, dans les jours à venir, dans quel sens évoluera le marché du mouton en touchant déjà du bois pour que la tendance actuelle ne se maintienne pas.
Ces prix prohibitifs n'empêchent pas des vendeurs ambulants d'encombrer les rues avec leurs troupeaux. En effet un peu partout à travers la capitale on assiste à des scènes de marchandages entre vendeurs et éventuels acheteurs.
Une petite virée dans les différents quartiers d'Alger nous a permis de constater que les prix des moutons sont beaucoup trop cher. Les acheteurs sont unanimes pour affirmer que les prix sont exagérés. De Bab El-Oued à Chéraga en passant par Oued Koriche, Bouzaréah, Bachdjarah, Kouba ou El Biar, le mouton n'est pas accessible. La fourchette des prix varie entre 35.000 à 50.000 DA. Les moutons proposés à ces prix sont de taille moyenne. « Ce sont des agneaux ! », se plaint un chef de famille venu avec ses enfants dans l'espoir d'avoir un mouton ne dépassant pas les 30.000 DA. Pour avoir un bon bélier, il faut débourser jusqu'à 70.000 DA. C'est fou. Mais d'où arrivent ces moutons ? La question a été posée à un jeune vendeur, proposant à la vente une centaine de béliers sur un terrain vague à Scala.
Ce dernier nous explique, «d'habitude, ce sont essentiellement les zones de M'sila, Djelfa, Saïda, Mascara, Tiaret et Bou-Saâda qui approvisionnent Alger. Avec la forte demande qui existe déjà dans ces wilayas elles ne peuvent plus alimenter convenablement la capitale».
Et d'ajouter, «les éleveurs de bétail ont sensiblement diminué leurs transferts de moutons vers Alger ».
Les moutons algériens écoulés
sur les marchés maghrébins
Il existe en outre un autre phénomène encourageant la hausse des prix du bétail, en l'occurence celui des vols récurrents du cheptel à l'ouest tout comme à l'est du pays. En effet depuis plusieurs mois des réseaux, spécialisés dans la contrebande, ont augmenté leurs activités répréhensibles en procédant aux vols de centaines de moutons devanr être, par la suite, acheminés vers la Tunisie, la Libye, le Mali et le Maroc où ils seront écoulés sur les marchés de ces pays.
Un éleveur de M'sila, Hadj Ibrahim, s'est déplacé à Alger avec 200 têtes de bétail dans l'objectif de les vendre, mais à quel prix ?
«J'ai quitté M'sila dimanche dernier après avoir sillonné les wilayas du Centre où j'ai vendu une cinquantaine de béliers. Je peux vous assurer que je vais vendre toutes les têtes que j'ai là, car mes prix sont les plus bas ici», nous assure-t-il.
à Bab el-Oued de jeunes vendeurs de bétail ont squatté des espaces publics pour y parquer leurs troupeaux. «Il y a suffisamment de moutons et les ventes marchent très bien pour le moment. Le prix d'un bélier tourne autour de 38.000 à 46.000 DA, mais c'est de la qualité !», nous affirme le jeune Mohamed.
La qualité, certes, mais à des prix cher, trop cher. « Je suis moi-même père de famille. Je sais que le mouton n'est pas abordable cette année. C'est trop cher. Les rares "cargaisons" qui nous parviennent sont insignifiantes par rapport aux besoins du marché. Beaucoup de bergers qui venaient des régions de l'intérieur préfèrent aujourd'hui vendre leur bétail dans d'autres villes
du pays », nous dit-il.
Des pères de famille
impuissants
Au cours de notre virée, à Chéraga plus précisément, nous avons abordé un père de famille apparemment découragé. En effet après un long marchandage, sans succès, autour d'un bélier, il a fini par rentrer chez lui en se promettant de revenir un autre jour, voire avant le jour -J-. « Les prix des moutons sont trop élevés. Regardez ce petit mouton qu'on veut me vendre à 45.000 DA. Avant je n'aurai pas donné 30.000 DA pour cette bête», s'insurge Aâmi Cherif. Dans les différents quartiers : Douéra, Bouzareah ou encore Bachdjarrah, le bélier s'écoulait au compte-goutte. Beaucoup d'acheteurs disent préférer attendre les derniers jours en espérant que les prix baissent. Mais ce pari est toujours risqué comme cela s'est vérifié par le passé au cours de certaines années où a sévi une pénurie de moutons la veille de la fête. Mais attendons de voir, dans les jours à venir, dans quel sens évoluera le marché du mouton en touchant déjà du bois pour que la tendance actuelle ne se maintienne pas.


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