« Abdelmadjid Tebboune n'a pas accordé d'entretien à des journaux français »    Déjouer toutes les machinations et conspirations contre l'Algérie    Campagne de sensibilisation autour des menaces sur les récoltes de la tomate industrielle    Un nouvel élan aux efforts de développement équitable et intégré    Les MAE de plusieurs pays arabes et musulmans condamnent    Ambiance maussade en Israël où la guerre des ombres devient l'apocalypse publique    Les dernières sueurs de la saison    La finale WAT – MCA décalée à mercredi    Ligue 1 Mobilis: le leader tient bon à Chlef, CRB nouveau dauphin    Au cœur des Hauts Plateaux de l'Atlas saharien, Aflou offre bien plus qu'un paysage rude et majestueux    Formation professionnelle: vers l'intégration de 40 nouvelles spécialités dans le domaine numérique dès la rentrée prochaine    Conseil de sécurité: une paix durable en Syrie passe par un processus politique sincère et inclusif mené par les Syriens    Chaib reçoit le SG du Haut-commissariat à l'amazighité    Les amendements contenus dans le projet de loi de l'exploitation des plages visent à améliorer la qualité des services    La présidente de l'ONSC reçoit la Secrétaire générale de l'Union nationale des femmes sahraouies    Para-athlétisme/GP de Tunis: 11 médailles pour l'Algérie, dont 4 en or et un record mondial signé Berrahal    Hydrocarbures: annonce des résultats préliminaires de l'appel à concurrence Algeria Bid Round 2024    AAPI : le groupe pharmaceutique jordanien Hikma discute de ses projets en Algérie    Le président de la République reçoit l'ambassadeur du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord auprès de l'Algérie    Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie au Koweït    Accidents de la route : 50 morts et 1836 blessés en une semaine    Ouverture à Alger de l'exposition collective "Héritiers de la lumière"    Relizane : le Moudjahid Abed Salmi inhumé à Mazouna    Palestine occupée : plus de 16000 étudiants tombés en martyrs depuis le 7 octobre 2023    Commerce extérieur : le ministère appelle les sociétés d'importation à fournir une liste de documents avant le 31 juillet    Ghaza: l'UNRWA met en garde contre l'arrêt complet des opérations humanitaires    L'USMA stoppe l'hémorragie, l'USMK enchaîne    La télévision d'Etat annonce une nouvelle salve de missiles contre l'entité sioniste    Quels impacts le classement du GAFI (Groupe d'action financière) sur la liste grise et noire dans la lutte contre la corruption ?    La première journée des épreuves marquée par une bonne organisation dans les wilayas de l'Est du pays    Une date célébrée à travers plusieurs wilayas de l'est du pays    Foot/CAN féminine 2024 (décalée à 2025) : début du stage des Algériennes à Oran    Ghaghaa, la fontaine oubliée... ou l'art d'assoiffer la mémoire    C'est parti !    Les lauréats de l'édition 2025 couronnés    L'Autorité nationale indépendante de régulation de l'audiovisuel met en garde    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Près de 200 milliards DA de rééchelonnement
Entreprises, créances détenues par les banques
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 10 - 2012

Près de 200 milliards DA de créances bancaires en défaillance de PME confrontées à des difficultés de remboursement ont été rééchelonnées, a-t-on appris mercredi auprès de l'Association des banques et des établissements financiers (Abef).
Près de 200 milliards DA de créances bancaires en défaillance de PME confrontées à des difficultés de remboursement ont été rééchelonnées, a-t-on appris mercredi auprès de l'Association des banques et des établissements financiers (Abef).
"Nous sommes, actuellement, à près de 200 mds DA de créances détenues par les banques et rééchelonnées", a indiqué à l'APS le président de l'Abef, Djamel Bessaâ. Selon M. Bessaâ, l'annulation des agios réservés pour ces entreprises bénéficiaires du rééchelonnement a coûté aux banques de la place "entre 30 à 35 milliards DA" depuis l'entrée en vigueur de cette mesure prise lors de la tripartite économique Gouvernement-UGTA-Patronat tenue fin mai 2011. A l'issue de cette rencontre, le gouvernement avait encouragé les banques à rééchelonner les créances des entreprises en difficulté avec un différé de trois ans durant lesquels le Trésor public prendra en charge les intérêts.
La banque créancière devait ainsi procéder à l'annulation des agios réservés pour l'entreprise bénéficiaire du rééchelonnement, alors que les créances définitivement compromises resteront cependant la responsabilité exclusive de la banque et de son débiteur.
Le Conseil de la monnaie et du crédit avait édicté par la suite un règlement portant cadre de traitement des intérêts non recouvrés comptabilisés au titre des créances bancaires éligibles au rééchelonnement au profit des petites et moyennes entreprises en difficulté, bénéficiant du soutien de l'Etat. "De nombreux dossiers ont été traités dans le cadre de l'application de cette mesure prise lors de la tripartite économique, ce qui a permis de relancer un certain nombre d'entreprises en les mettant dans une situation de bancabilité acceptable", a-t-il ajouté.
"Ce n'est pas de l'argent public (annulation des agios), c'est de l'argent qui a été prélevé sur les ressources des banques", a-t-il souligné pour mettre en exergue l'effort que font les banques pour accompagner les entreprises, que ce soit dans leur développement ou dans leur mise à niveau financière afin de leur donner une seconde chance. Il a réfuté, à ce titre, toute "frilosité" des banques dans l'octroi des crédits d'investissement aux entreprises, notamment celles relevant du secteur privé. Le président de l'Abef en veut pour preuve cette tendance haussière des crédits à l'économie qui progressent, en moyenne, de 20% annuellement, ce qui représente, a-t-il dit, jusqu'à 5 fois la croissance économique du pays. L'encours des crédits à l'économie, a-t-il poursuivi, dépasse les 4.000 mds DA. "Aucun banquier n'aimerait garder de l'argent oisif dans ses coffres et refuser de le fructifier. Mais, tous les banquiers tiennent à le fructifier dans des conditions de risques gérables et acceptables", a-t-il souligné. "Si j'avais à choisir en tant que banquier entre prendre des risques inconsidérés en finançant un projet qui n'est pas rentable et je suis sûr de ne pas pouvoir récupérer mes capitaux, et garder l'argent oisif, je préfère garder l'argent oisif", a-t-il ajouté. Il a estimé que l'évolution annuelle du financement de l'économie est "plus qu'appréciable", faisant remarquer que ce taux "est le plus fort dans la région".
"Cela ne veut pas dire que nous allons nous contenter de cette évolution, nous avons des efforts à faire. Mais, cet effort ne doit pas venir d'un seul côté. Pour faire un bon partenariat, il faut être deux", a-t-il encore avancé. Au-delà de toutes les prises de position observées sur la relation banque-entreprise, le président de l'Abef, également P-dg de la CNEP-banque, a appelé les deux parties à travailler ensemble pour faire progresser cette relation.
"Arrêtons les procès d'intention, soyons objectifs dans notre analyse, dépassionnons les débats, et avançons ensemble", a-t-il lancé à l'égard des entrepreneurs et chefs d'entreprises.
M. Bessaâ a tiré, par ailleurs, la sonnette d'alarme sur le niveau des créances non performantes, avouant que celles-ci "posent un problème qu'il faut analyser de manière sereine et objective avec nos partenaires".
"Nous suivons une tendance baissière mais nous avons toujours un seuil de créances non performantes qui nÆest pas acceptable'', a-t-il averti.
R. E. Près de 200 milliards DA de créances bancaires en défaillance de PME confrontées à des difficultés de remboursement ont été rééchelonnées, a-t-on appris mercredi auprès de l'Association des banques et des établissements financiers (Abef).
Par Ryad El Hadi
"Nous sommes, actuellement, à près de 200 mds DA de créances détenues par les banques et rééchelonnées", a indiqué à l'APS le président de l'Abef, Djamel Bessaâ. Selon M. Bessaâ, l'annulation des agios réservés pour ces entreprises bénéficiaires du rééchelonnement a coûté aux banques de la place "entre 30 à 35 milliards DA" depuis l'entrée en vigueur de cette mesure prise lors de la tripartite économique Gouvernement-UGTA-Patronat tenue fin mai 2011. A l'issue de cette rencontre, le gouvernement avait encouragé les banques à rééchelonner les créances des entreprises en difficulté avec un différé de trois ans durant lesquels le Trésor public prendra en charge les intérêts.
La banque créancière devait ainsi procéder à l'annulation des agios réservés pour l'entreprise bénéficiaire du rééchelonnement, alors que les créances définitivement compromises resteront cependant la responsabilité exclusive de la banque et de son débiteur.
Le Conseil de la monnaie et du crédit avait édicté par la suite un règlement portant cadre de traitement des intérêts non recouvrés comptabilisés au titre des créances bancaires éligibles au rééchelonnement au profit des petites et moyennes entreprises en difficulté, bénéficiant du soutien de l'Etat. "De nombreux dossiers ont été traités dans le cadre de l'application de cette mesure prise lors de la tripartite économique, ce qui a permis de relancer un certain nombre d'entreprises en les mettant dans une situation de bancabilité acceptable", a-t-il ajouté.
"Ce n'est pas de l'argent public (annulation des agios), c'est de l'argent qui a été prélevé sur les ressources des banques", a-t-il souligné pour mettre en exergue l'effort que font les banques pour accompagner les entreprises, que ce soit dans leur développement ou dans leur mise à niveau financière afin de leur donner une seconde chance. Il a réfuté, à ce titre, toute "frilosité" des banques dans l'octroi des crédits d'investissement aux entreprises, notamment celles relevant du secteur privé. Le président de l'Abef en veut pour preuve cette tendance haussière des crédits à l'économie qui progressent, en moyenne, de 20% annuellement, ce qui représente, a-t-il dit, jusqu'à 5 fois la croissance économique du pays. L'encours des crédits à l'économie, a-t-il poursuivi, dépasse les 4.000 mds DA. "Aucun banquier n'aimerait garder de l'argent oisif dans ses coffres et refuser de le fructifier. Mais, tous les banquiers tiennent à le fructifier dans des conditions de risques gérables et acceptables", a-t-il souligné. "Si j'avais à choisir en tant que banquier entre prendre des risques inconsidérés en finançant un projet qui n'est pas rentable et je suis sûr de ne pas pouvoir récupérer mes capitaux, et garder l'argent oisif, je préfère garder l'argent oisif", a-t-il ajouté. Il a estimé que l'évolution annuelle du financement de l'économie est "plus qu'appréciable", faisant remarquer que ce taux "est le plus fort dans la région".
"Cela ne veut pas dire que nous allons nous contenter de cette évolution, nous avons des efforts à faire. Mais, cet effort ne doit pas venir d'un seul côté. Pour faire un bon partenariat, il faut être deux", a-t-il encore avancé. Au-delà de toutes les prises de position observées sur la relation banque-entreprise, le président de l'Abef, également P-dg de la CNEP-banque, a appelé les deux parties à travailler ensemble pour faire progresser cette relation.
"Arrêtons les procès d'intention, soyons objectifs dans notre analyse, dépassionnons les débats, et avançons ensemble", a-t-il lancé à l'égard des entrepreneurs et chefs d'entreprises.
M. Bessaâ a tiré, par ailleurs, la sonnette d'alarme sur le niveau des créances non performantes, avouant que celles-ci "posent un problème qu'il faut analyser de manière sereine et objective avec nos partenaires".
"Nous suivons une tendance baissière mais nous avons toujours un seuil de créances non performantes qui nÆest pas acceptable'', a-t-il averti.
R. E. Près de 200 milliards DA de créances bancaires en défaillance de PME confrontées à des difficultés de remboursement ont été rééchelonnées, a-t-on appris mercredi auprès de l'Association des banques et des établissements financiers (Abef).
Par Ryad El Hadi
"Nous sommes, actuellement, à près de 200 mds DA de créances détenues par les banques et rééchelonnées", a indiqué à l'APS le président de l'Abef, Djamel Bessaâ. Selon M. Bessaâ, l'annulation des agios réservés pour ces entreprises bénéficiaires du rééchelonnement a coûté aux banques de la place "entre 30 à 35 milliards DA" depuis l'entrée en vigueur de cette mesure prise lors de la tripartite économique Gouvernement-UGTA-Patronat tenue fin mai 2011. A l'issue de cette rencontre, le gouvernement avait encouragé les banques à rééchelonner les créances des entreprises en difficulté avec un différé de trois ans durant lesquels le Trésor public prendra en charge les intérêts.
La banque créancière devait ainsi procéder à l'annulation des agios réservés pour l'entreprise bénéficiaire du rééchelonnement, alors que les créances définitivement compromises resteront cependant la responsabilité exclusive de la banque et de son débiteur.
Le Conseil de la monnaie et du crédit avait édicté par la suite un règlement portant cadre de traitement des intérêts non recouvrés comptabilisés au titre des créances bancaires éligibles au rééchelonnement au profit des petites et moyennes entreprises en difficulté, bénéficiant du soutien de l'Etat. "De nombreux dossiers ont été traités dans le cadre de l'application de cette mesure prise lors de la tripartite économique, ce qui a permis de relancer un certain nombre d'entreprises en les mettant dans une situation de bancabilité acceptable", a-t-il ajouté.
"Ce n'est pas de l'argent public (annulation des agios), c'est de l'argent qui a été prélevé sur les ressources des banques", a-t-il souligné pour mettre en exergue l'effort que font les banques pour accompagner les entreprises, que ce soit dans leur développement ou dans leur mise à niveau financière afin de leur donner une seconde chance. Il a réfuté, à ce titre, toute "frilosité" des banques dans l'octroi des crédits d'investissement aux entreprises, notamment celles relevant du secteur privé. Le président de l'Abef en veut pour preuve cette tendance haussière des crédits à l'économie qui progressent, en moyenne, de 20% annuellement, ce qui représente, a-t-il dit, jusqu'à 5 fois la croissance économique du pays. L'encours des crédits à l'économie, a-t-il poursuivi, dépasse les 4.000 mds DA. "Aucun banquier n'aimerait garder de l'argent oisif dans ses coffres et refuser de le fructifier. Mais, tous les banquiers tiennent à le fructifier dans des conditions de risques gérables et acceptables", a-t-il souligné. "Si j'avais à choisir en tant que banquier entre prendre des risques inconsidérés en finançant un projet qui n'est pas rentable et je suis sûr de ne pas pouvoir récupérer mes capitaux, et garder l'argent oisif, je préfère garder l'argent oisif", a-t-il ajouté. Il a estimé que l'évolution annuelle du financement de l'économie est "plus qu'appréciable", faisant remarquer que ce taux "est le plus fort dans la région".
"Cela ne veut pas dire que nous allons nous contenter de cette évolution, nous avons des efforts à faire. Mais, cet effort ne doit pas venir d'un seul côté. Pour faire un bon partenariat, il faut être deux", a-t-il encore avancé. Au-delà de toutes les prises de position observées sur la relation banque-entreprise, le président de l'Abef, également P-dg de la CNEP-banque, a appelé les deux parties à travailler ensemble pour faire progresser cette relation.
"Arrêtons les procès d'intention, soyons objectifs dans notre analyse, dépassionnons les débats, et avançons ensemble", a-t-il lancé à l'égard des entrepreneurs et chefs d'entreprises.
M. Bessaâ a tiré, par ailleurs, la sonnette d'alarme sur le niveau des créances non performantes, avouant que celles-ci "posent un problème qu'il faut analyser de manière sereine et objective avec nos partenaires".
"Nous suivons une tendance baissière mais nous avons toujours un seuil de créances non performantes qui nÆest pas acceptable'', a-t-il averti.
"Nous sommes, actuellement, à près de 200 mds DA de créances détenues par les banques et rééchelonnées", a indiqué à l'APS le président de l'Abef, Djamel Bessaâ. Selon M. Bessaâ, l'annulation des agios réservés pour ces entreprises bénéficiaires du rééchelonnement a coûté aux banques de la place "entre 30 à 35 milliards DA" depuis l'entrée en vigueur de cette mesure prise lors de la tripartite économique Gouvernement-UGTA-Patronat tenue fin mai 2011. A l'issue de cette rencontre, le gouvernement avait encouragé les banques à rééchelonner les créances des entreprises en difficulté avec un différé de trois ans durant lesquels le Trésor public prendra en charge les intérêts.
La banque créancière devait ainsi procéder à l'annulation des agios réservés pour l'entreprise bénéficiaire du rééchelonnement, alors que les créances définitivement compromises resteront cependant la responsabilité exclusive de la banque et de son débiteur.
Le Conseil de la monnaie et du crédit avait édicté par la suite un règlement portant cadre de traitement des intérêts non recouvrés comptabilisés au titre des créances bancaires éligibles au rééchelonnement au profit des petites et moyennes entreprises en difficulté, bénéficiant du soutien de l'Etat. "De nombreux dossiers ont été traités dans le cadre de l'application de cette mesure prise lors de la tripartite économique, ce qui a permis de relancer un certain nombre d'entreprises en les mettant dans une situation de bancabilité acceptable", a-t-il ajouté.
"Ce n'est pas de l'argent public (annulation des agios), c'est de l'argent qui a été prélevé sur les ressources des banques", a-t-il souligné pour mettre en exergue l'effort que font les banques pour accompagner les entreprises, que ce soit dans leur développement ou dans leur mise à niveau financière afin de leur donner une seconde chance. Il a réfuté, à ce titre, toute "frilosité" des banques dans l'octroi des crédits d'investissement aux entreprises, notamment celles relevant du secteur privé. Le président de l'Abef en veut pour preuve cette tendance haussière des crédits à l'économie qui progressent, en moyenne, de 20% annuellement, ce qui représente, a-t-il dit, jusqu'à 5 fois la croissance économique du pays. L'encours des crédits à l'économie, a-t-il poursuivi, dépasse les 4.000 mds DA. "Aucun banquier n'aimerait garder de l'argent oisif dans ses coffres et refuser de le fructifier. Mais, tous les banquiers tiennent à le fructifier dans des conditions de risques gérables et acceptables", a-t-il souligné. "Si j'avais à choisir en tant que banquier entre prendre des risques inconsidérés en finançant un projet qui n'est pas rentable et je suis sûr de ne pas pouvoir récupérer mes capitaux, et garder l'argent oisif, je préfère garder l'argent oisif", a-t-il ajouté. Il a estimé que l'évolution annuelle du financement de l'économie est "plus qu'appréciable", faisant remarquer que ce taux "est le plus fort dans la région".
"Cela ne veut pas dire que nous allons nous contenter de cette évolution, nous avons des efforts à faire. Mais, cet effort ne doit pas venir d'un seul côté. Pour faire un bon partenariat, il faut être deux", a-t-il encore avancé. Au-delà de toutes les prises de position observées sur la relation banque-entreprise, le président de l'Abef, également P-dg de la CNEP-banque, a appelé les deux parties à travailler ensemble pour faire progresser cette relation.
"Arrêtons les procès d'intention, soyons objectifs dans notre analyse, dépassionnons les débats, et avançons ensemble", a-t-il lancé à l'égard des entrepreneurs et chefs d'entreprises.
M. Bessaâ a tiré, par ailleurs, la sonnette d'alarme sur le niveau des créances non performantes, avouant que celles-ci "posent un problème qu'il faut analyser de manière sereine et objective avec nos partenaires".
"Nous suivons une tendance baissière mais nous avons toujours un seuil de créances non performantes qui nÆest pas acceptable'', a-t-il averti.
R. E. Près de 200 milliards DA de créances bancaires en défaillance de PME confrontées à des difficultés de remboursement ont été rééchelonnées, a-t-on appris mercredi auprès de l'Association des banques et des établissements financiers (Abef).
Par Ryad El Hadi
"Nous sommes, actuellement, à près de 200 mds DA de créances détenues par les banques et rééchelonnées", a indiqué à l'APS le président de l'Abef, Djamel Bessaâ. Selon M. Bessaâ, l'annulation des agios réservés pour ces entreprises bénéficiaires du rééchelonnement a coûté aux banques de la place "entre 30 à 35 milliards DA" depuis l'entrée en vigueur de cette mesure prise lors de la tripartite économique Gouvernement-UGTA-Patronat tenue fin mai 2011. A l'issue de cette rencontre, le gouvernement avait encouragé les banques à rééchelonner les créances des entreprises en difficulté avec un différé de trois ans durant lesquels le Trésor public prendra en charge les intérêts.
La banque créancière devait ainsi procéder à l'annulation des agios réservés pour l'entreprise bénéficiaire du rééchelonnement, alors que les créances définitivement compromises resteront cependant la responsabilité exclusive de la banque et de son débiteur.
Le Conseil de la monnaie et du crédit avait édicté par la suite un règlement portant cadre de traitement des intérêts non recouvrés comptabilisés au titre des créances bancaires éligibles au rééchelonnement au profit des petites et moyennes entreprises en difficulté, bénéficiant du soutien de l'Etat. "De nombreux dossiers ont été traités dans le cadre de l'application de cette mesure prise lors de la tripartite économique, ce qui a permis de relancer un certain nombre d'entreprises en les mettant dans une situation de bancabilité acceptable", a-t-il ajouté.
"Ce n'est pas de l'argent public (annulation des agios), c'est de l'argent qui a été prélevé sur les ressources des banques", a-t-il souligné pour mettre en exergue l'effort que font les banques pour accompagner les entreprises, que ce soit dans leur développement ou dans leur mise à niveau financière afin de leur donner une seconde chance. Il a réfuté, à ce titre, toute "frilosité" des banques dans l'octroi des crédits d'investissement aux entreprises, notamment celles relevant du secteur privé. Le président de l'Abef en veut pour preuve cette tendance haussière des crédits à l'économie qui progressent, en moyenne, de 20% annuellement, ce qui représente, a-t-il dit, jusqu'à 5 fois la croissance économique du pays. L'encours des crédits à l'économie, a-t-il poursuivi, dépasse les 4.000 mds DA. "Aucun banquier n'aimerait garder de l'argent oisif dans ses coffres et refuser de le fructifier. Mais, tous les banquiers tiennent à le fructifier dans des conditions de risques gérables et acceptables", a-t-il souligné. "Si j'avais à choisir en tant que banquier entre prendre des risques inconsidérés en finançant un projet qui n'est pas rentable et je suis sûr de ne pas pouvoir récupérer mes capitaux, et garder l'argent oisif, je préfère garder l'argent oisif", a-t-il ajouté. Il a estimé que l'évolution annuelle du financement de l'économie est "plus qu'appréciable", faisant remarquer que ce taux "est le plus fort dans la région".
"Cela ne veut pas dire que nous allons nous contenter de cette évolution, nous avons des efforts à faire. Mais, cet effort ne doit pas venir d'un seul côté. Pour faire un bon partenariat, il faut être deux", a-t-il encore avancé. Au-delà de toutes les prises de position observées sur la relation banque-entreprise, le président de l'Abef, également P-dg de la CNEP-banque, a appelé les deux parties à travailler ensemble pour faire progresser cette relation.
"Arrêtons les procès d'intention, soyons objectifs dans notre analyse, dépassionnons les débats, et avançons ensemble", a-t-il lancé à l'égard des entrepreneurs et chefs d'entreprises.
M. Bessaâ a tiré, par ailleurs, la sonnette d'alarme sur le niveau des créances non performantes, avouant que celles-ci "posent un problème qu'il faut analyser de manière sereine et objective avec nos partenaires".
"Nous suivons une tendance baissière mais nous avons toujours un seuil de créances non performantes qui nÆest pas acceptable'', a-t-il averti.
R. E. Près de 200 milliards DA de créances bancaires en défaillance de PME confrontées à des difficultés de remboursement ont été rééchelonnées, a-t-on appris mercredi auprès de l'Association des banques et des établissements financiers (Abef).
Par Ryad El Hadi
"Nous sommes, actuellement, à près de 200 mds DA de créances détenues par les banques et rééchelonnées", a indiqué à l'APS le président de l'Abef, Djamel Bessaâ. Selon M. Bessaâ, l'annulation des agios réservés pour ces entreprises bénéficiaires du rééchelonnement a coûté aux banques de la place "entre 30 à 35 milliards DA" depuis l'entrée en vigueur de cette mesure prise lors de la tripartite économique Gouvernement-UGTA-Patronat tenue fin mai 2011. A l'issue de cette rencontre, le gouvernement avait encouragé les banques à rééchelonner les créances des entreprises en difficulté avec un différé de trois ans durant lesquels le Trésor public prendra en charge les intérêts.
La banque créancière devait ainsi procéder à l'annulation des agios réservés pour l'entreprise bénéficiaire du rééchelonnement, alors que les créances définitivement compromises resteront cependant la responsabilité exclusive de la banque et de son débiteur.
Le Conseil de la monnaie et du crédit avait édicté par la suite un règlement portant cadre de traitement des intérêts non recouvrés comptabilisés au titre des créances bancaires éligibles au rééchelonnement au profit des petites et moyennes entreprises en difficulté, bénéficiant du soutien de l'Etat. "De nombreux dossiers ont été traités dans le cadre de l'application de cette mesure prise lors de la tripartite économique, ce qui a permis de relancer un certain nombre d'entreprises en les mettant dans une situation de bancabilité acceptable", a-t-il ajouté.
"Ce n'est pas de l'argent public (annulation des agios), c'est de l'argent qui a été prélevé sur les ressources des banques", a-t-il souligné pour mettre en exergue l'effort que font les banques pour accompagner les entreprises, que ce soit dans leur développement ou dans leur mise à niveau financière afin de leur donner une seconde chance. Il a réfuté, à ce titre, toute "frilosité" des banques dans l'octroi des crédits d'investissement aux entreprises, notamment celles relevant du secteur privé. Le président de l'Abef en veut pour preuve cette tendance haussière des crédits à l'économie qui progressent, en moyenne, de 20% annuellement, ce qui représente, a-t-il dit, jusqu'à 5 fois la croissance économique du pays. L'encours des crédits à l'économie, a-t-il poursuivi, dépasse les 4.000 mds DA. "Aucun banquier n'aimerait garder de l'argent oisif dans ses coffres et refuser de le fructifier. Mais, tous les banquiers tiennent à le fructifier dans des conditions de risques gérables et acceptables", a-t-il souligné. "Si j'avais à choisir en tant que banquier entre prendre des risques inconsidérés en finançant un projet qui n'est pas rentable et je suis sûr de ne pas pouvoir récupérer mes capitaux, et garder l'argent oisif, je préfère garder l'argent oisif", a-t-il ajouté. Il a estimé que l'évolution annuelle du financement de l'économie est "plus qu'appréciable", faisant remarquer que ce taux "est le plus fort dans la région".
"Cela ne veut pas dire que nous allons nous contenter de cette évolution, nous avons des efforts à faire. Mais, cet effort ne doit pas venir d'un seul côté. Pour faire un bon partenariat, il faut être deux", a-t-il encore avancé. Au-delà de toutes les prises de position observées sur la relation banque-entreprise, le président de l'Abef, également P-dg de la CNEP-banque, a appelé les deux parties à travailler ensemble pour faire progresser cette relation.
"Arrêtons les procès d'intention, soyons objectifs dans notre analyse, dépassionnons les débats, et avançons ensemble", a-t-il lancé à l'égard des entrepreneurs et chefs d'entreprises.
M. Bessaâ a tiré, par ailleurs, la sonnette d'alarme sur le niveau des créances non performantes, avouant que celles-ci "posent un problème qu'il faut analyser de manière sereine et objective avec nos partenaires".
"Nous suivons une tendance baissière mais nous avons toujours un seuil de créances non performantes qui nÆest pas acceptable'', a-t-il averti.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.