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19.894 ovins volés
Trafiquants et contrebandiers investissent dans le bétail
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 10 - 2012

Décidemment, tout ce qui bouge est à voler. C'est la règle «sacrée» des trafiquants et contrebandiers. Ces derniers, ne reculant devant rien, ont pu voler 22 274 têtes de bétail, dont 19 894 moutons, 1196 bovins, 1196 caprins, 16 chevaux et même 6 dromadaires. C'est un bilan présenté, hier, par la cellule de communication de la Gendarmerie nationale , établi durant les neuf mois passés.
Décidemment, tout ce qui bouge est à voler. C'est la règle «sacrée» des trafiquants et contrebandiers. Ces derniers, ne reculant devant rien, ont pu voler 22 274 têtes de bétail, dont 19 894 moutons, 1196 bovins, 1196 caprins, 16 chevaux et même 6 dromadaires. C'est un bilan présenté, hier, par la cellule de communication de la Gendarmerie nationale , établi durant les neuf mois passés.
Vols de bétail. Les clignotants sont au rouge.
L'économie du pays est en jeu, mais aussi le sacrifice que les Algériens qui tiennent beaucoup à l'accomplir se voient «otages» des agissements néfastes des réseaux de trafic de cheptel. Ces derniers, des «hors-la-loi» n'hésitent pas à voler des troupeaux, par centaines, pour arriver à leurs fins : l'argent bien sûr. Ainsi, en neuf mois, les unités de la Gendarmerie nationale ont constaté 1483 affaires liées au vol de cheptel sur l'ensemble du territoire national ayant permis l'arrestation de 805 personnes entre trafiquants et contrebandiers, impliqués dans les vols.
Les enquêtes diligentées par les unités ont abouti à la récupération de 2030 têtes. Dans ce cadre, les villes de l'est du pays occupent la première position en matière de vol de cheptel avec 556 affaires constatées, soit 37,49% du nombre global des affaires enregistrées, ayant causé le vol de 7536 têtes, dont 944 récupérées. Parmi les villes les plus touchées, à l'Est, il y a Tébessa avec 84 affaires traitées par les unités de la Gendarmerie nationale, souligne le rapport dudit corps constitué. Par ailleurs, les wilayas du centre du pays ont été, à leur tour, ciblées par les réseaux.
Là, 461 affaires enregistrées réparties sur onze groupements, soit 31,08% du nombre global des affaires enregistrées, ayant causé le vol de 5755 têtes, dont 251 récupérées. Djelfa, ville d'élevage de bestiaux par excellence, a été lourdement affectée par les vols avec 85 affaires, suivie de Médéa (74 affaires), Blida (55 affaires), Chlef (50 affaires), M'sila (44 affaires), Ain Defla (44 affaires), Alger (38 affaires) et Bouira avec 44 affaires.
Les techniques adoptées par
les réseaux de trafic de cheptel
Les trafiquants de cheptel agissent souvent entre la nuit et l'aube, sans craindre les représailles, en ciblant les dépôts et les lieux d'élevage des bestiaux. Ils utilisent des véhicules lourds (camions et véhicules Peugeot 404) afin de voler autant d'ovins et de bovins, tout en empruntant des pistes pour éviter de tomber dans des barrages de la Gendarmerie nationale.
En plus de cette technique, les réseaux de trafic recourent, ces jours-ci, à une autre astuce, payante. Il s'agit des vols commis à la veille de l'Aïd El Adha. Pour mieux expliquer ce mode, il n' y a qu'à voir le taux très élevé de vols enregistrés durant le mois d'octobre en cours (voire les chiffres ci-dessus).
Une fois les moutons volés, les trafiquants acheminent, très rapidement, le bétail vers les marchés de gros, bien sûr, pour ne pas laisser le temps aux gendarmes d'agir. Autre technique en vogue, les trafiquants poursuivent, souvent, les camions bourrés de moutons, cela pour les intercepter et voler leurs troupeaux. Parfois, les trafiquants provoquent des accidents routiers pour pouvoir voler des moutons.
Les vols de moutons se sont accélérés en octobre
Rien que durant le mois d'octobre courant, les éléments de la Gendarmerie nationale ont recensé plusieurs centaines de vols ayant engendré le détournement de milliers de moutons.
En contrepartie, les gendarmes ont réussi à récupérer 263 moutons et arrêté 111 trafiquants et contrebandiers. Par ailleurs, la plupart des vols ont été commis dans les villes des Hauts-Plateaux, le Centre et l'Est . C'est à partir des enquêtes menées après chaque vol enregistré que, les gendarmes ont pu interpeller les auteurs des vols, souligne le rapport de la cellule de communication.
Les mesures prises par la Gendarmerie nationale
Dans le cadre de la lutte contre le vol de cheptel, le commandement de la Gendarmerie nationale a mis en place un plan spécial pour venir à bout des réseaux qui agissent de plus en plus en ces jours précédant l'Aïd. Le plus important dans ce plan sécuritaire consiste en la nécessité de démanteler les réseaux de trafic et arrêter les contrebandiers. La présence permanente au niveau des routes et autres lieux sensibles.
A titre d'exemple, les marchés de ventes en gros des bestiaux, sont considérés, par la Gendarmerie, comme une alternative nécessaire pour démasquer les trafiquants. Puis, une autre mesure importante est prise par les gendarmes qui consistent à accompagner les éleveurs d'ovins et de bovins au niveau des routes nationales pour les protéger en cas d'attaque par les trafiquants.
Renforcer les points de contrôle, les barrages et les patrouilles mobiles, durant des heures sensibles de la journée, telles sont les autres mesures que la Gendarmerie nationale tient à mettre à exécution avant, durant et après l'Aïd El Adha. Dresser d'autres points de contrôle sur les entrées et sorties principales de plusieurs villes du pays, surtout là où un grand nombre de vols ont été commis.
Et le plus important, la Gendarmerie nationale a pris une mesure importante en procédant au contrôle systématique des marchés de gros (il y a déjà près de 15 jours de cela), en mobilisant ses troupes en tenue civile et en uniforme. Pour mieux accompagner ces mesures, les gendarmes ont recensé l'ensemble des éleveurs et les fournisseurs de bestiaux, existant dans l'ensemble du territoire national pour mener un contrôle plus minutieux.
Des visites inopinées sont également prévues au niveau des abattoirs et chez les vétérinaires du pays, afin d'éviter toutes tentatives d'écoulement de viandes avariées au niveau des boucheries. Enfin, la Gendarmerie nationale a mis à la disposition des citoyens le numéro vert, le «10 55», en cas d' agression contre les éleveurs ou lors de la présence de suspects dans les lieux sensibles.
Vols de bétail. Les clignotants sont au rouge.
L'économie du pays est en jeu, mais aussi le sacrifice que les Algériens qui tiennent beaucoup à l'accomplir se voient «otages» des agissements néfastes des réseaux de trafic de cheptel. Ces derniers, des «hors-la-loi» n'hésitent pas à voler des troupeaux, par centaines, pour arriver à leurs fins : l'argent bien sûr. Ainsi, en neuf mois, les unités de la Gendarmerie nationale ont constaté 1483 affaires liées au vol de cheptel sur l'ensemble du territoire national ayant permis l'arrestation de 805 personnes entre trafiquants et contrebandiers, impliqués dans les vols.
Les enquêtes diligentées par les unités ont abouti à la récupération de 2030 têtes. Dans ce cadre, les villes de l'est du pays occupent la première position en matière de vol de cheptel avec 556 affaires constatées, soit 37,49% du nombre global des affaires enregistrées, ayant causé le vol de 7536 têtes, dont 944 récupérées. Parmi les villes les plus touchées, à l'Est, il y a Tébessa avec 84 affaires traitées par les unités de la Gendarmerie nationale, souligne le rapport dudit corps constitué. Par ailleurs, les wilayas du centre du pays ont été, à leur tour, ciblées par les réseaux.
Là, 461 affaires enregistrées réparties sur onze groupements, soit 31,08% du nombre global des affaires enregistrées, ayant causé le vol de 5755 têtes, dont 251 récupérées. Djelfa, ville d'élevage de bestiaux par excellence, a été lourdement affectée par les vols avec 85 affaires, suivie de Médéa (74 affaires), Blida (55 affaires), Chlef (50 affaires), M'sila (44 affaires), Ain Defla (44 affaires), Alger (38 affaires) et Bouira avec 44 affaires.
Les techniques adoptées par
les réseaux de trafic de cheptel
Les trafiquants de cheptel agissent souvent entre la nuit et l'aube, sans craindre les représailles, en ciblant les dépôts et les lieux d'élevage des bestiaux. Ils utilisent des véhicules lourds (camions et véhicules Peugeot 404) afin de voler autant d'ovins et de bovins, tout en empruntant des pistes pour éviter de tomber dans des barrages de la Gendarmerie nationale.
En plus de cette technique, les réseaux de trafic recourent, ces jours-ci, à une autre astuce, payante. Il s'agit des vols commis à la veille de l'Aïd El Adha. Pour mieux expliquer ce mode, il n' y a qu'à voir le taux très élevé de vols enregistrés durant le mois d'octobre en cours (voire les chiffres ci-dessus).
Une fois les moutons volés, les trafiquants acheminent, très rapidement, le bétail vers les marchés de gros, bien sûr, pour ne pas laisser le temps aux gendarmes d'agir. Autre technique en vogue, les trafiquants poursuivent, souvent, les camions bourrés de moutons, cela pour les intercepter et voler leurs troupeaux. Parfois, les trafiquants provoquent des accidents routiers pour pouvoir voler des moutons.
Les vols de moutons se sont accélérés en octobre
Rien que durant le mois d'octobre courant, les éléments de la Gendarmerie nationale ont recensé plusieurs centaines de vols ayant engendré le détournement de milliers de moutons.
En contrepartie, les gendarmes ont réussi à récupérer 263 moutons et arrêté 111 trafiquants et contrebandiers. Par ailleurs, la plupart des vols ont été commis dans les villes des Hauts-Plateaux, le Centre et l'Est . C'est à partir des enquêtes menées après chaque vol enregistré que, les gendarmes ont pu interpeller les auteurs des vols, souligne le rapport de la cellule de communication.
Les mesures prises par la Gendarmerie nationale
Dans le cadre de la lutte contre le vol de cheptel, le commandement de la Gendarmerie nationale a mis en place un plan spécial pour venir à bout des réseaux qui agissent de plus en plus en ces jours précédant l'Aïd. Le plus important dans ce plan sécuritaire consiste en la nécessité de démanteler les réseaux de trafic et arrêter les contrebandiers. La présence permanente au niveau des routes et autres lieux sensibles.
A titre d'exemple, les marchés de ventes en gros des bestiaux, sont considérés, par la Gendarmerie, comme une alternative nécessaire pour démasquer les trafiquants. Puis, une autre mesure importante est prise par les gendarmes qui consistent à accompagner les éleveurs d'ovins et de bovins au niveau des routes nationales pour les protéger en cas d'attaque par les trafiquants.
Renforcer les points de contrôle, les barrages et les patrouilles mobiles, durant des heures sensibles de la journée, telles sont les autres mesures que la Gendarmerie nationale tient à mettre à exécution avant, durant et après l'Aïd El Adha. Dresser d'autres points de contrôle sur les entrées et sorties principales de plusieurs villes du pays, surtout là où un grand nombre de vols ont été commis.
Et le plus important, la Gendarmerie nationale a pris une mesure importante en procédant au contrôle systématique des marchés de gros (il y a déjà près de 15 jours de cela), en mobilisant ses troupes en tenue civile et en uniforme. Pour mieux accompagner ces mesures, les gendarmes ont recensé l'ensemble des éleveurs et les fournisseurs de bestiaux, existant dans l'ensemble du territoire national pour mener un contrôle plus minutieux.
Des visites inopinées sont également prévues au niveau des abattoirs et chez les vétérinaires du pays, afin d'éviter toutes tentatives d'écoulement de viandes avariées au niveau des boucheries. Enfin, la Gendarmerie nationale a mis à la disposition des citoyens le numéro vert, le «10 55», en cas d' agression contre les éleveurs ou lors de la présence de suspects dans les lieux sensibles.


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