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« Femmes Algériennes 1960 »
CCA de Paris, EXPOSITION DU PHOTOGRAPHE MARC GARANGE
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 11 - 2012

À l'occasion du 50e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie le célèbre photographe et cinéaste français, Marc Garanger, sera présent jusqu'au 5 janvier 2013 au Centre culturel algérien à Paris en présentant ses deux expositions « Femmes Algériennes 1960 » et « Retour en Algérie ». Des photographies réalisées par Marc Garanger au sud de la Kabylie entre 1960 et 1962.
À l'occasion du 50e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie le célèbre photographe et cinéaste français, Marc Garanger, sera présent jusqu'au 5 janvier 2013 au Centre culturel algérien à Paris en présentant ses deux expositions « Femmes Algériennes 1960 » et « Retour en Algérie ». Des photographies réalisées par Marc Garanger au sud de la Kabylie entre 1960 et 1962.
En 2004, Marc Garanger retourne dans la région même où il avait séjourné et photographié, uniforme sur le dos, quarante-cinq ans auparavant. Pour retrouver les lieux, les personnes, pour montrer ce que sont devenues ces femmes, raconter leur parcours depuis. Le voyage de Marc Garanger fut un temps d'échanges et de rencontres bouleversantes.
« En 1960, rappelle le photographe, je faisais mon service en Algérie. L'armée française avait décidé que les autochtones devaient avoir une carte d'identité française pour mieux contrôler leurs déplacements dans les «villages de regroupement. Comme il n'y avait pas de photographe civil, on me demanda de photographier tous les gens des villages avoisinants : Ain Terzine, le Merdoud, le Maghine, Souk el Khemis... ». Pour cadrer ses portraits, Marc Garanger dit s'être souvenu des photos d'Edward Curtis avec les populations amérindiennes au début du XXe siècle.
Muni de son Leïca, le photographe de l'armée a donc pris ses portraits en buste, avant de les recadrer sous format d'identité pour ses supérieurs.
« C'est le visage des femmes qui m'a beaucoup impressionné. Elles n'avaient pas le choix. Elles étaient dans l'obligation de se dévoiler et de se laisser photographier [...] J'ai reçu leur regard à bout portant, premier témoin de leur protestation muette, violente. Je veux leur rendre hommage. »
Marc Garanger (né le 2 mai 1935 à Ezy-sur-Eure) est un photographe et cinéaste français. Pendant la Guerre d'Algérie, au cours de son service militaire, Marc Garanger ne cesse de photographier. Il en revient notamment avec plus de deux mille portraits de femmes algériennes, originellement destinés à des photos d'identité.
En 1964, il réalise un reportage sur les funérailles de Palmiro Togliatti à Rome avec son ami Roger Vailland. En 1966, avec la bourse de son prix Niépce, il part en Tchécoslovaquie, de l'autre côté du rideau de fer.
Depuis, d'année en année, Marc Garanger fait des reportages toujours plus à l'Est, dans presque toutes les Républiques de l'ex-URSS, jusqu'en Yakoutie.
Il parcourt, pendant sa carrière, le monde entier et en rapporte des reportages, d'Ouest en Est, et de Nord au Sud, pour les magazines, les éditeurs de livres et de CD, et les publicitaires.
En 2003 et 2004, il suit La Chaîne de l'Espoir, les chirurgiens qui opèrent les « enfants bleus » malades du cœur, au Cambodge. 2004 est aussi l'année de son retour en Algérie à la rencontre des gens et des lieux qu'il a photographié pendant son service militaire1.
En 2005, il a sa résidence au Foyer de travailleurs immigrés Rhin et Danube, Lyon.
En 1966, il reçoit le Prix Niepce.
Il continue de sillonner le monde pour les magazines et les éditeurs. Sa photothèque est aujourd'hui riche de plus de deux millions de photographies.
En 2004, Marc Garanger retourne dans la région même où il avait séjourné et photographié, uniforme sur le dos, quarante-cinq ans auparavant. Pour retrouver les lieux, les personnes, pour montrer ce que sont devenues ces femmes, raconter leur parcours depuis. Le voyage de Marc Garanger fut un temps d'échanges et de rencontres bouleversantes.
« En 1960, rappelle le photographe, je faisais mon service en Algérie. L'armée française avait décidé que les autochtones devaient avoir une carte d'identité française pour mieux contrôler leurs déplacements dans les «villages de regroupement. Comme il n'y avait pas de photographe civil, on me demanda de photographier tous les gens des villages avoisinants : Ain Terzine, le Merdoud, le Maghine, Souk el Khemis... ». Pour cadrer ses portraits, Marc Garanger dit s'être souvenu des photos d'Edward Curtis avec les populations amérindiennes au début du XXe siècle.
Muni de son Leïca, le photographe de l'armée a donc pris ses portraits en buste, avant de les recadrer sous format d'identité pour ses supérieurs.
« C'est le visage des femmes qui m'a beaucoup impressionné. Elles n'avaient pas le choix. Elles étaient dans l'obligation de se dévoiler et de se laisser photographier [...] J'ai reçu leur regard à bout portant, premier témoin de leur protestation muette, violente. Je veux leur rendre hommage. »
Marc Garanger (né le 2 mai 1935 à Ezy-sur-Eure) est un photographe et cinéaste français. Pendant la Guerre d'Algérie, au cours de son service militaire, Marc Garanger ne cesse de photographier. Il en revient notamment avec plus de deux mille portraits de femmes algériennes, originellement destinés à des photos d'identité.
En 1964, il réalise un reportage sur les funérailles de Palmiro Togliatti à Rome avec son ami Roger Vailland. En 1966, avec la bourse de son prix Niépce, il part en Tchécoslovaquie, de l'autre côté du rideau de fer.
Depuis, d'année en année, Marc Garanger fait des reportages toujours plus à l'Est, dans presque toutes les Républiques de l'ex-URSS, jusqu'en Yakoutie.
Il parcourt, pendant sa carrière, le monde entier et en rapporte des reportages, d'Ouest en Est, et de Nord au Sud, pour les magazines, les éditeurs de livres et de CD, et les publicitaires.
En 2003 et 2004, il suit La Chaîne de l'Espoir, les chirurgiens qui opèrent les « enfants bleus » malades du cœur, au Cambodge. 2004 est aussi l'année de son retour en Algérie à la rencontre des gens et des lieux qu'il a photographié pendant son service militaire1.
En 2005, il a sa résidence au Foyer de travailleurs immigrés Rhin et Danube, Lyon.
En 1966, il reçoit le Prix Niepce.
Il continue de sillonner le monde pour les magazines et les éditeurs. Sa photothèque est aujourd'hui riche de plus de deux millions de photographies.


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