Comme il fallait s'y attendre la campagne électorale pour les élections locales du 29 novembre prochain se déroule dans une indifférence presque totale. Depuis le début de la campagne, dimanche dernier, les partis peinent, en effet, à convaincre les électeurs. Et il n'y a qu'à voir le peu d'engouement manifesté par les citoyens pour s'en convaincre. En vérité cela est loin de constituer une surprise car beaucoup d'observateurs ont, bien avant l'entame de la campagne électorale, prédit ce scénario. Un scénario à bien des égards semblable à celui des dernières élections législatives du 10 mai où les citoyens ont carrément boudé la campagne des partis politiques. Les partis politiques ont certes encore plus de quinze jours pour changer la donne, mais tout porte à croire que cette campagne électorale sera terne. Le discours des partis politiques n'arrive pas à emballer les électeurs. Il faut dire que la faute incombe, à l'évidence, aux leaders des partis en lice pour ce rendez-vous électoral. Un discours répétitif et donc lassant. Pour les Algériens c'est du déjà vu. Les animateurs de la campagne électorale n'arrivent pas à se défaire, en effet, des discours de circonstance qui semblent loin des principales préoccupations des électeurs. Pour certains observateurs, le discours des leaders politiques reste marqué par des questions secondaires et beaucoup de chefs de partis versent quelquefois dans des polémiques stériles qui n'intéressent pas grand monde. Cela prouve que les partis politiques sont en panne d'imagination. Au quatrième jour de la campagne, l'absence d'affiches des candidats est encore assez visible. La plupart des panneaux d'affichage restent encore vides. Certains partis commencent à se plaindre du manque de moyens pour mener à bien la campagne électorale. Mais ceci semble être le dernier des soucis des grandes formations politiques. Ces dernières ont mobilisé de gros moyens pour espérer rallier à leur cause le maximum d'électeurs. Le premier parti sur l'échiquier politique nationale, le FLN en l'occurrence, et son concurrent direct, à savoir le RND, sont dans ce registre. Le secrétaire général du vieux parti, Abdelaziz Belkhadem, s'est ainsi permis le luxe d'affréter un avion pour les besoins de la campagne, ce qui va lui permettre de sillonner un maximum de villes pour sensibiliser les électeurs et les amener à voter pour les listes du parti. Par ailleurs et contrairement aux dernières élections législatives la commission nationale de surveillance des élections locales a eu toutes les peines du monde à mener à bien son travail, d'où certains retards dans la répartition des temps de passage à la radio ou à la télévision. Mohamed Sediki, le président de la Cnisel, s'est aussi beaucoup plaint du manque de moyens dont dispose la commission. Il a, à cet effet, saisi non seulement le ministre de l'Intérieur, mais aussi le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. D'ailleurs ce n'est qu'avant-hier que l'opération d'installation des commissions locales a été achevée au niveau des 48 wilayas. Et encore, le président de la Cnisel, Mohamed Sediki, s'est plaint de l'absence des walis aux cérémonies d'installations des commissions. Preuve des difficultés des relations entre la commission et l'administration chargée de l'organisation des élections locales du 29 novembre. Ce facteur contribue indéniablement à la désaffection des citoyens, mais cela ne dédouane pas pour autant les partis politiques de leur entière responsabilité, eux qui ont failli , en tout cas lors des quatre premiers jours, à mobiliser les électeurs . Comme il fallait s'y attendre la campagne électorale pour les élections locales du 29 novembre prochain se déroule dans une indifférence presque totale. Depuis le début de la campagne, dimanche dernier, les partis peinent, en effet, à convaincre les électeurs. Et il n'y a qu'à voir le peu d'engouement manifesté par les citoyens pour s'en convaincre. En vérité cela est loin de constituer une surprise car beaucoup d'observateurs ont, bien avant l'entame de la campagne électorale, prédit ce scénario. Un scénario à bien des égards semblable à celui des dernières élections législatives du 10 mai où les citoyens ont carrément boudé la campagne des partis politiques. Les partis politiques ont certes encore plus de quinze jours pour changer la donne, mais tout porte à croire que cette campagne électorale sera terne. Le discours des partis politiques n'arrive pas à emballer les électeurs. Il faut dire que la faute incombe, à l'évidence, aux leaders des partis en lice pour ce rendez-vous électoral. Un discours répétitif et donc lassant. Pour les Algériens c'est du déjà vu. Les animateurs de la campagne électorale n'arrivent pas à se défaire, en effet, des discours de circonstance qui semblent loin des principales préoccupations des électeurs. Pour certains observateurs, le discours des leaders politiques reste marqué par des questions secondaires et beaucoup de chefs de partis versent quelquefois dans des polémiques stériles qui n'intéressent pas grand monde. Cela prouve que les partis politiques sont en panne d'imagination. Au quatrième jour de la campagne, l'absence d'affiches des candidats est encore assez visible. La plupart des panneaux d'affichage restent encore vides. Certains partis commencent à se plaindre du manque de moyens pour mener à bien la campagne électorale. Mais ceci semble être le dernier des soucis des grandes formations politiques. Ces dernières ont mobilisé de gros moyens pour espérer rallier à leur cause le maximum d'électeurs. Le premier parti sur l'échiquier politique nationale, le FLN en l'occurrence, et son concurrent direct, à savoir le RND, sont dans ce registre. Le secrétaire général du vieux parti, Abdelaziz Belkhadem, s'est ainsi permis le luxe d'affréter un avion pour les besoins de la campagne, ce qui va lui permettre de sillonner un maximum de villes pour sensibiliser les électeurs et les amener à voter pour les listes du parti. Par ailleurs et contrairement aux dernières élections législatives la commission nationale de surveillance des élections locales a eu toutes les peines du monde à mener à bien son travail, d'où certains retards dans la répartition des temps de passage à la radio ou à la télévision. Mohamed Sediki, le président de la Cnisel, s'est aussi beaucoup plaint du manque de moyens dont dispose la commission. Il a, à cet effet, saisi non seulement le ministre de l'Intérieur, mais aussi le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. D'ailleurs ce n'est qu'avant-hier que l'opération d'installation des commissions locales a été achevée au niveau des 48 wilayas. Et encore, le président de la Cnisel, Mohamed Sediki, s'est plaint de l'absence des walis aux cérémonies d'installations des commissions. Preuve des difficultés des relations entre la commission et l'administration chargée de l'organisation des élections locales du 29 novembre. Ce facteur contribue indéniablement à la désaffection des citoyens, mais cela ne dédouane pas pour autant les partis politiques de leur entière responsabilité, eux qui ont failli , en tout cas lors des quatre premiers jours, à mobiliser les électeurs .