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Enième provocation de la France
Après le bras d'honneur, UN hommage officiel au symbole de la torture durant la Guerre d'Algérie
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 11 - 2012

L'ancien ministre de la Défense du gouvernement Sarkozy, Gérard Longuet, a répondu à l'Algérie, avec un bras d'honneur à sa demande de repentance. Et voila que le nouveau ministre de la Défense de François Hollande, Jean-Yves Le Drian, renchérit en rendant un hommage officiel au général Marcel Bigeard, l'un des symboles de la torture et des exécutions sommaires durant la guerre d'Indépendance de l'Algérie.
L'ancien ministre de la Défense du gouvernement Sarkozy, Gérard Longuet, a répondu à l'Algérie, avec un bras d'honneur à sa demande de repentance. Et voila que le nouveau ministre de la Défense de François Hollande, Jean-Yves Le Drian, renchérit en rendant un hommage officiel au général Marcel Bigeard, l'un des symboles de la torture et des exécutions sommaires durant la guerre d'Indépendance de l'Algérie.
En effet la France officielle qui a refusé d'évoquer le sujet de la Guerre d'Algérie, et a ainsi ignoré les crimes commis contre un peuple désarmé, vulnérable et sans défense, a enfin décidé d'en parler mais à sa manière... En rendant hommage à un homme qui a dit un jour que la « torture était un mal nécessaire, qu'il s'agissait d'une mission donnée par le pouvoir politique» , se contentant, juste au passage, de démentir mollement l'avoir pratiquée lui-même.
C'est ainsi que ce ministre français, s'exprimant donc au nom de la France officielle, a loué les qualités de militaire de Bigeard qu'il a qualifié de « figure emblématique » de l'histoire militaire de la France. « Il était aimé et respecté de ses hommes. Il s'est particulièrement illustré comme résistant et comme soldat en Indochine ».
La France qui, espère voir ses entreprises profiter pleinement des programmes d'investissements publics algériens dans le cadre du plan quinquennal lancé par le président Bouteflika, risque fort d'être éconduite à la suite de cette provocation gratuite, advenue à peine quelques semaines avant la visite d'Etat prévue à Alger de François Hollande. Vu qu'elle est confrontée à une crise économique sévère, sachant que l'euro est en recul pertinent face au dollar, et qu'elle vient même de se faire « moucher » sévèrement par l'agence de notation Moody's qui vient de lui retirer son précieux triple A, la France vient de nous administrer la preuve que non seulement elle ne reculera jamais sur son refus d'entendre parler de repentance, mais qu'en plus, elle soutient, en filigrane, qu'elle reste fier de son passé colonial, pour criminel et condamnable qu'il ait pu être.
Tout porte à croire que Marine le Pen avait raison de dire qu'une réconciliation était impossible entre la France et l'Algérie, et ce en dépit du pond solide culturel et économique qui a duré depuis des années entre les deux pays. « En faisant ce geste, je ne cherche nullement à masquer ce qui s'est passé en Algérie », a déclaré M. Le Drian qui présidera la cérémonie de transfert des cendres du général Bigeard (décédé en 2010 à l'âge de 94 ans) au Mémorial des guerres d'Indochine de Fréjus. En 1957, sous le grade de colonel, Bigeard avait conduit la bataille d'Alger sous les ordres du général Massu. En 2000, Louisette Ighilahriz, héroïne de la guerre de Libération nationale, avait relancé le débat sur la torture pendant la guerre d'Algérie dans un témoignage recueilli par le quotidien français Le Monde. Elle avait révélé à cette occasion, puis dans un livre paru en 2001 – Algérienne –, avoir été torturée à Alger par des militaires français de la 10e division parachutiste (DP), entre le 29 septembre et le 20 décembre 1957, sur le commandement de Bigeard.
Ighilahriz avait mis en cause Massu et Bigeard comme les "commanditaires" du "sale boulot", assurant avoir reconnu Massu et Bigeard, dans les hommes venus la voir trois semaines après son arrestation. Bigeard, qui dirigeait le 3e RPC toujours sous les ordres de Massu, commandant la 10e DP. Dans un livre paru en 2002 Crier ma vérité
«lorsque Massu ne venait pas, un autre gradé, grand et mince, portant un béret vert, le remplaçait. C'était Bigeard », témoignait-elle ainsi dans le Nouvel Observateur du 31 mai 2001, qui avait publié des passages de son livre avant parution. Des spécialistes avaient relevé que le vert était la couleur de la Légion étrangère et que Bigeard, de l'infanterie coloniale dont la couleur était le rouge, ne pouvait porter un tel couvre-chef.
«Curieusement», remarque Bigeard dans Crier ma vérité, l'éditeur a fait corriger certains passages et le béret de Bigeard a changé de couleur, passant du vert au rouge une fois le livre publié. Ighilahriz avait vivement réagi à l'annonce de la mort de celui qu'elle n'a jamais cessé d'accuser : « Il aurait pu libérer sa conscience avant de mourir. J'en suis profondément déçue, malade ».
Un observateur politique à déclaré
« après des signes d'amitiés forts manifestés par l'Elysée d'abord par les visites successives de ministres, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, et Yamina Benguigui, ministre déléguée chargée de la Francophonie, Nicole Brick, ministre du Commerce extérieur ainsi que Manuel Vals Premier ministre français, le ministre de la Défense français, Jean-Yves Le Drian, d'un geste très subtil et très fin, va remettre les pendules à l'heure pour que l'Algérie comprenne une fois pour toute que la repentance ne sera jamais faite. Donc la visite de Hollande revêtira seulement un aspect économique, vu la crise monétaire européenne ».
Pour mémoire, la Bataille d'Alger avait été livrée, notamment par les régiments parachutistes de la Légion étrangère et de l'infanterie coloniale, avec le recours fréquent à la torture : supplice de la baignoire et utilisation de la gégène (décharges électriques sur les parties génitales). Le général Bigeard avait également reçu une série de décorations étrangères, parmi lesquelles : commandeur de l'American Legion (USA) ; grand officier (Arabie saoudite).
No comment !
En effet la France officielle qui a refusé d'évoquer le sujet de la Guerre d'Algérie, et a ainsi ignoré les crimes commis contre un peuple désarmé, vulnérable et sans défense, a enfin décidé d'en parler mais à sa manière... En rendant hommage à un homme qui a dit un jour que la « torture était un mal nécessaire, qu'il s'agissait d'une mission donnée par le pouvoir politique» , se contentant, juste au passage, de démentir mollement l'avoir pratiquée lui-même.
C'est ainsi que ce ministre français, s'exprimant donc au nom de la France officielle, a loué les qualités de militaire de Bigeard qu'il a qualifié de « figure emblématique » de l'histoire militaire de la France. « Il était aimé et respecté de ses hommes. Il s'est particulièrement illustré comme résistant et comme soldat en Indochine ».
La France qui, espère voir ses entreprises profiter pleinement des programmes d'investissements publics algériens dans le cadre du plan quinquennal lancé par le président Bouteflika, risque fort d'être éconduite à la suite de cette provocation gratuite, advenue à peine quelques semaines avant la visite d'Etat prévue à Alger de François Hollande. Vu qu'elle est confrontée à une crise économique sévère, sachant que l'euro est en recul pertinent face au dollar, et qu'elle vient même de se faire « moucher » sévèrement par l'agence de notation Moody's qui vient de lui retirer son précieux triple A, la France vient de nous administrer la preuve que non seulement elle ne reculera jamais sur son refus d'entendre parler de repentance, mais qu'en plus, elle soutient, en filigrane, qu'elle reste fier de son passé colonial, pour criminel et condamnable qu'il ait pu être.
Tout porte à croire que Marine le Pen avait raison de dire qu'une réconciliation était impossible entre la France et l'Algérie, et ce en dépit du pond solide culturel et économique qui a duré depuis des années entre les deux pays. « En faisant ce geste, je ne cherche nullement à masquer ce qui s'est passé en Algérie », a déclaré M. Le Drian qui présidera la cérémonie de transfert des cendres du général Bigeard (décédé en 2010 à l'âge de 94 ans) au Mémorial des guerres d'Indochine de Fréjus. En 1957, sous le grade de colonel, Bigeard avait conduit la bataille d'Alger sous les ordres du général Massu. En 2000, Louisette Ighilahriz, héroïne de la guerre de Libération nationale, avait relancé le débat sur la torture pendant la guerre d'Algérie dans un témoignage recueilli par le quotidien français Le Monde. Elle avait révélé à cette occasion, puis dans un livre paru en 2001 – Algérienne –, avoir été torturée à Alger par des militaires français de la 10e division parachutiste (DP), entre le 29 septembre et le 20 décembre 1957, sur le commandement de Bigeard.
Ighilahriz avait mis en cause Massu et Bigeard comme les "commanditaires" du "sale boulot", assurant avoir reconnu Massu et Bigeard, dans les hommes venus la voir trois semaines après son arrestation. Bigeard, qui dirigeait le 3e RPC toujours sous les ordres de Massu, commandant la 10e DP. Dans un livre paru en 2002 Crier ma vérité
«lorsque Massu ne venait pas, un autre gradé, grand et mince, portant un béret vert, le remplaçait. C'était Bigeard », témoignait-elle ainsi dans le Nouvel Observateur du 31 mai 2001, qui avait publié des passages de son livre avant parution. Des spécialistes avaient relevé que le vert était la couleur de la Légion étrangère et que Bigeard, de l'infanterie coloniale dont la couleur était le rouge, ne pouvait porter un tel couvre-chef.
«Curieusement», remarque Bigeard dans Crier ma vérité, l'éditeur a fait corriger certains passages et le béret de Bigeard a changé de couleur, passant du vert au rouge une fois le livre publié. Ighilahriz avait vivement réagi à l'annonce de la mort de celui qu'elle n'a jamais cessé d'accuser : « Il aurait pu libérer sa conscience avant de mourir. J'en suis profondément déçue, malade ».
Un observateur politique à déclaré
« après des signes d'amitiés forts manifestés par l'Elysée d'abord par les visites successives de ministres, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, et Yamina Benguigui, ministre déléguée chargée de la Francophonie, Nicole Brick, ministre du Commerce extérieur ainsi que Manuel Vals Premier ministre français, le ministre de la Défense français, Jean-Yves Le Drian, d'un geste très subtil et très fin, va remettre les pendules à l'heure pour que l'Algérie comprenne une fois pour toute que la repentance ne sera jamais faite. Donc la visite de Hollande revêtira seulement un aspect économique, vu la crise monétaire européenne ».
Pour mémoire, la Bataille d'Alger avait été livrée, notamment par les régiments parachutistes de la Légion étrangère et de l'infanterie coloniale, avec le recours fréquent à la torture : supplice de la baignoire et utilisation de la gégène (décharges électriques sur les parties génitales). Le général Bigeard avait également reçu une série de décorations étrangères, parmi lesquelles : commandeur de l'American Legion (USA) ; grand officier (Arabie saoudite).
No comment !


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