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Bousteila : "Un procédé inévitable pour combattre le crime"
Recours aux moyens scientifiques
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 12 - 2012

Le recours aux moyens et aux procédés scientifiques, notamment la criminalistique, est devenu "inévitable" pour l'établissement de preuves et combattre le crime, a indiqué jeudi le commandant de la Gendarmerie nationale, le général-major Ahmed Bousteila.
Le recours aux moyens et aux procédés scientifiques, notamment la criminalistique, est devenu "inévitable" pour l'établissement de preuves et combattre le crime, a indiqué jeudi le commandant de la Gendarmerie nationale, le général-major Ahmed Bousteila.
Intervenant au cours d'un séminaire sur l'apport de la criminalistique à la justice pénale, organisé par l'Institut national de criminalistique et de criminologie de la Gendarmerie nationale (INCCGN), le général-major Bousteila a affirmé, que le recours aux moyens et aux procédés scientifiques, notamment la criminalistique "est devenu inévitable" dans le processus d'établissement des preuves et dans le combat de la criminalité sous toutes ses formes y compris le crime organisé. S'agissant du crime organisé, tel que le trafic de drogue et d'armes, l'émigration clandestine et surtout le terrorisme, il a souligné que ce genre d'activités criminelles représentait l'un "des grand défis" sécuritaires qui se pose actuellement aux pays. Ces différents crimes sont "porteurs de dangers", dans la mesure où ils sont "imbriqués et ne connaissant pas de frontières" car exploitant dans leurs actions criminelles les moyens de communication modernes, a-t-il expliqué. Ainsi, pour le général-major Bousteila, la réalité actuelle, appelle à "la consolidation" des appareils de justice, qui est, selon lui, "une base essentielle pour préserver la paix sociale et protéger le pays de tout ce qui pourrait toucher à sa stabilité". La criminalistique est l'ensemble de techniques mises en œuvre par la justice et la police pour établir la preuve d'un délit ou d'un crime et d'en identifier son auteur.
La Gendarmerie nationale a mis en place, selon son commandant, tous les moyens humains et matériels modernes pour contribuer à la consolidation de l'Etat de droit et au bon fonctionnement de la justice afin, a-t-il dit, d'aider les juges, en leur fournissant des preuves scientifiques et matérielles. De son côté, le directeur général de l'INCCGN, le colonel Abdelhamid Messaoudi, a soutenu que le développement de la criminalistique, est devenue "la pierre angulaire" de toute enquête judiciaire pour la compréhension des séquences des événements passés. L'intervention sur la scène du crime n'est plus "l'apanage d'enquêteurs territorialement compétents", mais aussi de plus en plus d'un "personnel scientifique suffisamment équipé" pour la recherche et le prélèvement des traces et la coordination des activités des différents intervenants, a encore expliqué le colonel Messaoudi. Il a indiqué, cependant, que même si la criminalistique rendait d'énormes services à la justice pénale, "le code de procédure algérien, n'accorde aucune suprématie à la preuve matérielle scientifique (dans ses articles 212 et 213), laissant le juge apprécier en fonction de son intime conviction". "Paradoxalement, la réalité quotidienne démontre le recours systématique des magistrats et des enquêteurs aux laboratoires de criminalistique", a-t-il souligné. La preuve matérielle scientifique ne devrait pas être considérée comme "une vérité absolue", mais comme un élément à même de permettre aux autorités judiciaires de "dire le droit" tout en percevant aux mieux la manière dont les experts "forgent leurs opinion", a encore expliqué le directeur général de l'INCCGN,.
Intervenant au cours d'un séminaire sur l'apport de la criminalistique à la justice pénale, organisé par l'Institut national de criminalistique et de criminologie de la Gendarmerie nationale (INCCGN), le général-major Bousteila a affirmé, que le recours aux moyens et aux procédés scientifiques, notamment la criminalistique "est devenu inévitable" dans le processus d'établissement des preuves et dans le combat de la criminalité sous toutes ses formes y compris le crime organisé. S'agissant du crime organisé, tel que le trafic de drogue et d'armes, l'émigration clandestine et surtout le terrorisme, il a souligné que ce genre d'activités criminelles représentait l'un "des grand défis" sécuritaires qui se pose actuellement aux pays. Ces différents crimes sont "porteurs de dangers", dans la mesure où ils sont "imbriqués et ne connaissant pas de frontières" car exploitant dans leurs actions criminelles les moyens de communication modernes, a-t-il expliqué. Ainsi, pour le général-major Bousteila, la réalité actuelle, appelle à "la consolidation" des appareils de justice, qui est, selon lui, "une base essentielle pour préserver la paix sociale et protéger le pays de tout ce qui pourrait toucher à sa stabilité". La criminalistique est l'ensemble de techniques mises en œuvre par la justice et la police pour établir la preuve d'un délit ou d'un crime et d'en identifier son auteur.
La Gendarmerie nationale a mis en place, selon son commandant, tous les moyens humains et matériels modernes pour contribuer à la consolidation de l'Etat de droit et au bon fonctionnement de la justice afin, a-t-il dit, d'aider les juges, en leur fournissant des preuves scientifiques et matérielles. De son côté, le directeur général de l'INCCGN, le colonel Abdelhamid Messaoudi, a soutenu que le développement de la criminalistique, est devenue "la pierre angulaire" de toute enquête judiciaire pour la compréhension des séquences des événements passés. L'intervention sur la scène du crime n'est plus "l'apanage d'enquêteurs territorialement compétents", mais aussi de plus en plus d'un "personnel scientifique suffisamment équipé" pour la recherche et le prélèvement des traces et la coordination des activités des différents intervenants, a encore expliqué le colonel Messaoudi. Il a indiqué, cependant, que même si la criminalistique rendait d'énormes services à la justice pénale, "le code de procédure algérien, n'accorde aucune suprématie à la preuve matérielle scientifique (dans ses articles 212 et 213), laissant le juge apprécier en fonction de son intime conviction". "Paradoxalement, la réalité quotidienne démontre le recours systématique des magistrats et des enquêteurs aux laboratoires de criminalistique", a-t-il souligné. La preuve matérielle scientifique ne devrait pas être considérée comme "une vérité absolue", mais comme un élément à même de permettre aux autorités judiciaires de "dire le droit" tout en percevant aux mieux la manière dont les experts "forgent leurs opinion", a encore expliqué le directeur général de l'INCCGN,.


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