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10.000 Algériens agressés en 11 mois
La criminalité en 2012 a augmenté
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 12 - 2012

Désormais c'est avec des moyens plus tranchants, entre autres, les sabres, les fusils harpons et les fusils de chasse que les malfaiteurs agissent pour venir à bout de leurs victimes. En onze mois, 10.000 Algériens ont été agressés par des assaillants, selon une petite comptabilité des différents bilans mensuels communiqués par les services de sécurité. Coups et blessures volontaires (CBV), agressions contre les usagers des routes nationales, vols par effractions suivis d'agressions, actes d'assassinats, règlements de compte entre des groupes rivaux, agressions à main armée contre de paisibles citoyens, la criminalité se propage dans les quartiers, routes et lieux isolés. En onze mois, 10.000 citoyens ont été agressés, certains carrément poignardés à l'arme blanche. Le phénomène des agressions s'est étendu pour atteindre la tranche des mineurs. Ces derniers sont de plus en plus tentés par l'idée d'agresser. Si on prend, par exemple, les affaires traitées, les onze mois écoulés, par les deux corps de sécurité (Gendarmerie et Police) on retient très vite une augmentation flagrante des agressions perpétrées par les moins de 18 ans. En chiffres, plus de 3.000 affaires d'agressions sont diligentées, durant cette année, par les services de sécurité ayant impliqué des mineurs. Ces milliers d'affaires enregistrées durant les onze derniers ont coûté la vie à 87 mineurs, tués dans des rixes avec leurs rivaux. Comment peut-on expliquer cette montée des actes d'agressions ? Certes, il est difficile de répondre à cette question, mais est-il utile de dire que le phénomène existe partout dans le monde et lorsqu'on compare ce qui se passe en Algérie à d'autres pays plus développés on voit clairement qu'il y a un énorme fossé. C'est-à-dire que dans les pays les plus développés les agressions exécutées par des mineurs sont beaucoup plus importantes que celles recensées chez-nous. Toutefois, on assiste déjà à un début de l'apparition du phénomène, alors que les perspectives et les clignotants indiquent, forcément, au rouge. Ce que font, aujourd'hui, beaucoup de mineurs représente, finalement, les séquelles d'une décennie noire, le terrorisme, vécu dans les années 90. Car, faut-il le rappeler, ces mineurs agissant de la sorte sont dépourvus de leur père, assassinés en pleine période du terrorisme par les fous de Dieu. Les répercussions sont, donc, assez coûteuses pour, non seulement, ces jeunes mineurs mais pour toute la société algérienne.
500 associations de malfaiteurs démantelées en 11 mois
Le noyau dur de la criminalité c'est bien les bandes de malfaiteurs qui, souvent, agissent en groupes pour pouvoir mener des actes d'agressions avec beaucoup d'"assurance" et voler l'argent et les objets de valeur des victimes. Et pour arriver à limiter les champs d'activités de ces bandes armées, les services de sécurité recourent, régulièrement, à changer leurs tactiques sur le terrain, en menant, par exemple, des descentes ciblées et des opérations régulières dans certains quartiers et zones sensibles où le taux des agressions varie selon les périodes. Une véritable "carte de la criminalité" qui connaît, mensuellement, des changements. En recourant à ce mode opératoire, les gendarmes et policiers ont réussi à démanteler plus de 500 bandes de malfaiteurs et arrêter 1.074 gangsters dans les 48 wilayas du pays. Ces bandes de malfaiteurs sont derrières plus de deux mille agressions à l'arme blanche perpétrées contre des citoyens. En parallèle, plus de 1000 armes blanches, notamment des couteaux de boucherie, sabres, fusils harpons et autres barres de fer ont été saisis, lors des opérations menées par les forces de l'ordre.
Les usagers des routes, la nouvelle cible des malfaiteurs
Depuis l'entrée en service du grand projet du siècle, l'autoroute Est-ouest, les usagers de cette route nationale sont devenus la cible privilégiée de jeunes malfaiteurs. Ces derniers agissent souvent en bandes et surgissent surtout durant les heures tardives afin de pouvoir dépouiller et agresser leurs victimes, voire les automobilistes. En onze mois, une centaine d'agressions se sont produites sur la voie rapide Est-Ouest. Les assaillants, âgés entre 18 et 42 ans, sont, généralement, munis d'armes blanches de différentes tailles et n'hésitent pas à les utiliser pour arriver à leurs fins. Ainsi dans certains cas, ils parviennent à cambrioler les véhicules de leurs victimes après les avoir tabassées et menacées par leurs armes. Face à cette nouvelle forme de criminalité, les gendarmes relevant des pelotons d'autoroutes appuyés par les escadrons de sécurité routière (ESR) et les Sections de sécurité et d'intervention (SSI) ont pu interpeller des dizaines d'assaillants et démanteler autant de réseaux.
Désormais c'est avec des moyens plus tranchants, entre autres, les sabres, les fusils harpons et les fusils de chasse que les malfaiteurs agissent pour venir à bout de leurs victimes. En onze mois, 10.000 Algériens ont été agressés par des assaillants, selon une petite comptabilité des différents bilans mensuels communiqués par les services de sécurité. Coups et blessures volontaires (CBV), agressions contre les usagers des routes nationales, vols par effractions suivis d'agressions, actes d'assassinats, règlements de compte entre des groupes rivaux, agressions à main armée contre de paisibles citoyens, la criminalité se propage dans les quartiers, routes et lieux isolés. En onze mois, 10.000 citoyens ont été agressés, certains carrément poignardés à l'arme blanche. Le phénomène des agressions s'est étendu pour atteindre la tranche des mineurs. Ces derniers sont de plus en plus tentés par l'idée d'agresser. Si on prend, par exemple, les affaires traitées, les onze mois écoulés, par les deux corps de sécurité (Gendarmerie et Police) on retient très vite une augmentation flagrante des agressions perpétrées par les moins de 18 ans. En chiffres, plus de 3.000 affaires d'agressions sont diligentées, durant cette année, par les services de sécurité ayant impliqué des mineurs. Ces milliers d'affaires enregistrées durant les onze derniers ont coûté la vie à 87 mineurs, tués dans des rixes avec leurs rivaux. Comment peut-on expliquer cette montée des actes d'agressions ? Certes, il est difficile de répondre à cette question, mais est-il utile de dire que le phénomène existe partout dans le monde et lorsqu'on compare ce qui se passe en Algérie à d'autres pays plus développés on voit clairement qu'il y a un énorme fossé. C'est-à-dire que dans les pays les plus développés les agressions exécutées par des mineurs sont beaucoup plus importantes que celles recensées chez-nous. Toutefois, on assiste déjà à un début de l'apparition du phénomène, alors que les perspectives et les clignotants indiquent, forcément, au rouge. Ce que font, aujourd'hui, beaucoup de mineurs représente, finalement, les séquelles d'une décennie noire, le terrorisme, vécu dans les années 90. Car, faut-il le rappeler, ces mineurs agissant de la sorte sont dépourvus de leur père, assassinés en pleine période du terrorisme par les fous de Dieu. Les répercussions sont, donc, assez coûteuses pour, non seulement, ces jeunes mineurs mais pour toute la société algérienne.
500 associations de malfaiteurs démantelées en 11 mois
Le noyau dur de la criminalité c'est bien les bandes de malfaiteurs qui, souvent, agissent en groupes pour pouvoir mener des actes d'agressions avec beaucoup d'"assurance" et voler l'argent et les objets de valeur des victimes. Et pour arriver à limiter les champs d'activités de ces bandes armées, les services de sécurité recourent, régulièrement, à changer leurs tactiques sur le terrain, en menant, par exemple, des descentes ciblées et des opérations régulières dans certains quartiers et zones sensibles où le taux des agressions varie selon les périodes. Une véritable "carte de la criminalité" qui connaît, mensuellement, des changements. En recourant à ce mode opératoire, les gendarmes et policiers ont réussi à démanteler plus de 500 bandes de malfaiteurs et arrêter 1.074 gangsters dans les 48 wilayas du pays. Ces bandes de malfaiteurs sont derrières plus de deux mille agressions à l'arme blanche perpétrées contre des citoyens. En parallèle, plus de 1000 armes blanches, notamment des couteaux de boucherie, sabres, fusils harpons et autres barres de fer ont été saisis, lors des opérations menées par les forces de l'ordre.
Les usagers des routes, la nouvelle cible des malfaiteurs
Depuis l'entrée en service du grand projet du siècle, l'autoroute Est-ouest, les usagers de cette route nationale sont devenus la cible privilégiée de jeunes malfaiteurs. Ces derniers agissent souvent en bandes et surgissent surtout durant les heures tardives afin de pouvoir dépouiller et agresser leurs victimes, voire les automobilistes. En onze mois, une centaine d'agressions se sont produites sur la voie rapide Est-Ouest. Les assaillants, âgés entre 18 et 42 ans, sont, généralement, munis d'armes blanches de différentes tailles et n'hésitent pas à les utiliser pour arriver à leurs fins. Ainsi dans certains cas, ils parviennent à cambrioler les véhicules de leurs victimes après les avoir tabassées et menacées par leurs armes. Face à cette nouvelle forme de criminalité, les gendarmes relevant des pelotons d'autoroutes appuyés par les escadrons de sécurité routière (ESR) et les Sections de sécurité et d'intervention (SSI) ont pu interpeller des dizaines d'assaillants et démanteler autant de réseaux.


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