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Le Polisario se dit fin prêt
REFERENDUM D'AUTODETERMINATION AU SAHARA OCCIDENTALREFERENDUM D'AUTODETERMINATION AU SAHARA OCCIDENTAL
Publié dans Le Midi Libre le 04 - 02 - 2013


Le ministre des Affaires étrangères sahraoui,
Mohamed Salem Ould Essalek, a estimé hier
à Alger lors d'une conférence de presse animée
au siège de l'ambassade de la République
sahraouie que la décision de l'Union
africaine (UA), de confier à la Commission
de l'UA l'organisation d'un référendum d'autodétermination
au Sahara occidental, est
une décision « historique et importante » .
« Mon pays est prêt à coopérer avec la commission
de l'UA pour la tenue de ce référendum
», a-t-il indiqué. Et de lancer un appel à
l'Organisation des nations unies (ONU) et
plus particulièrement à tous les pays membres
du Conseil de sécurité afin de
« faire pression sur le Maroc en vue de
l'organisation du réfenrendum d'autodétermination
au Sahara occidental ». Mohamed
Salem Ould Essalek s'est montré confiant
quant aux capacités de l'UA de s'acquitter de
cette mission rappelant qu'à l'origine la
décision de faire tenir un référendum au
Sahara occidental « est un plan africain ».
« L'UA a toujours ses observateurs qui
activent au niveau de la Mission des Nations
unies pour l'organisation d'un référendum au
Sahara occidental (MINURSO) », a-t-il
également rappelé. Il a ainsi mis en exergue
le fait que « l'UA a dégagé une envelloppe de
50 millions de dollars pour le financement de
la Mission internationale de soutien au Mali
(Misma) relevant au passage la contradiction
de la France, engagée acttuellement dans la
guerre au Mali pour combattre le terrorisme".
« La France, a-t-il ajouté, intervient pour
aider le Mali à reconquérir son intégrité territoriale
en se disant respectueuse du principe
de l'intangibilité des frontières héritées du
colonialisme ». Et de s'interroger "pourquoi
elle (la France NDLR) aide le Maroc qui viole
ce même principe de l'intangibilité des frontières".
Et d'asséner :
« il y a deux poids, deux mesures de la
part de Paris ». Pour le chef de la diplomatie
sahraouie, « il y va de l'intérêt de tous les
pays africains de préserver le principe de
l'intangibilité des frontières ». « Nous
demandons au gouvernement français d'aider
plutôt le Maroc à accepter le référendum et à
jouer un rôle positif dans le sens de faire
cesser la guerre » , a-t-il ajouté. Pour le conférencier,
« la conjoncture internationale a
changé » . Il en veut pour preuve le fait que le
Parlement européen ait appelé en septembre
dernier à la tenue d'un référendum d'autodétermination
au Sahara occidental, évoquant
aussi le cas de la Suède qui « a lancé le
même appel ». Toutefois le chef de la diplomatie
sahraouie a estimé que « l'administration
Obama n'a rien fait » pour peser sur le
cours des événements. Et d'ajouter : « C'est
le Conseil de sécurité de l'ONU qui pose
problème, puisqu'il n'est pas parvenu à
imposer à l'une des deux parties en conflit, à
savoir le Maroc, la tenue du référendum » .
Evoquant le rôle de Christopher Ross,
envoyé personnel du Secrétaire général de
l'ONU pour le Sahara occidental, Mohamed
Salem Ould Essalek soutient que « Ross n'a
d'attribution que celles que veut lui conférer
le Conseil de sécurité ».
Le ministre des Affaires étrangères de la
RASD a condamné en outre le déferement
devant les tribunaux marocains des 24 militants
sahraouis des droits de l'homme,
appelant la communauté internationale et les
organisations humanitaires à oeuvrer pour
leur libération immédiate. Rappelons que le
sommet des chefs d'Etat et de gouvernement
qui s'est tenu le 27 et 28 janvier 2013 à Adis
Abéba avait adopté à l'unanimité la décision
de confier à la Commission de l'Union
africaine la mission de l'organisation d'un
référendum d'autodétermination au Sahara
occidental.
Le ministre des Affaires étrangères sahraoui,
Mohamed Salem Ould Essalek, a estimé hier
à Alger lors d'une conférence de presse animée
au siège de l'ambassade de la République
sahraouie que la décision de l'Union
africaine (UA), de confier à la Commission
de l'UA l'organisation d'un référendum d'autodétermination
au Sahara occidental, est
une décision « historique et importante » .
« Mon pays est prêt à coopérer avec la commission
de l'UA pour la tenue de ce référendum
», a-t-il indiqué. Et de lancer un appel à
l'Organisation des nations unies (ONU) et
plus particulièrement à tous les pays membres
du Conseil de sécurité afin de
« faire pression sur le Maroc en vue de
l'organisation du réfenrendum d'autodétermination
au Sahara occidental ». Mohamed
Salem Ould Essalek s'est montré confiant
quant aux capacités de l'UA de s'acquitter de
cette mission rappelant qu'à l'origine la
décision de faire tenir un référendum au
Sahara occidental « est un plan africain ».
« L'UA a toujours ses observateurs qui
activent au niveau de la Mission des Nations
unies pour l'organisation d'un référendum au
Sahara occidental (MINURSO) », a-t-il
également rappelé. Il a ainsi mis en exergue
le fait que « l'UA a dégagé une envelloppe de
50 millions de dollars pour le financement de
la Mission internationale de soutien au Mali
(Misma) relevant au passage la contradiction
de la France, engagée acttuellement dans la
guerre au Mali pour combattre le terrorisme".
« La France, a-t-il ajouté, intervient pour
aider le Mali à reconquérir son intégrité territoriale
en se disant respectueuse du principe
de l'intangibilité des frontières héritées du
colonialisme ». Et de s'interroger "pourquoi
elle (la France NDLR) aide le Maroc qui viole
ce même principe de l'intangibilité des frontières".
Et d'asséner :
« il y a deux poids, deux mesures de la
part de Paris ». Pour le chef de la diplomatie
sahraouie, « il y va de l'intérêt de tous les
pays africains de préserver le principe de
l'intangibilité des frontières ». « Nous
demandons au gouvernement français d'aider
plutôt le Maroc à accepter le référendum et à
jouer un rôle positif dans le sens de faire
cesser la guerre » , a-t-il ajouté. Pour le conférencier,
« la conjoncture internationale a
changé » . Il en veut pour preuve le fait que le
Parlement européen ait appelé en septembre
dernier à la tenue d'un référendum d'autodétermination
au Sahara occidental, évoquant
aussi le cas de la Suède qui « a lancé le
même appel ». Toutefois le chef de la diplomatie
sahraouie a estimé que « l'administration
Obama n'a rien fait » pour peser sur le
cours des événements. Et d'ajouter : « C'est
le Conseil de sécurité de l'ONU qui pose
problème, puisqu'il n'est pas parvenu à
imposer à l'une des deux parties en conflit, à
savoir le Maroc, la tenue du référendum » .
Evoquant le rôle de Christopher Ross,
envoyé personnel du Secrétaire général de
l'ONU pour le Sahara occidental, Mohamed
Salem Ould Essalek soutient que « Ross n'a
d'attribution que celles que veut lui conférer
le Conseil de sécurité ».
Le ministre des Affaires étrangères de la
RASD a condamné en outre le déferement
devant les tribunaux marocains des 24 militants
sahraouis des droits de l'homme,
appelant la communauté internationale et les
organisations humanitaires à oeuvrer pour
leur libération immédiate. Rappelons que le
sommet des chefs d'Etat et de gouvernement
qui s'est tenu le 27 et 28 janvier 2013 à Adis
Abéba avait adopté à l'unanimité la décision
de confier à la Commission de l'Union
africaine la mission de l'organisation d'un
référendum d'autodétermination au Sahara
occidental.


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