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Les réserves de change en hausse en 2012
SELON LE GOUVERNEUR DE LA BANQUE CENTALE M. LAKSACI
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 02 - 2013


Les réserves de change de l‘Algérie, or
non compris, se sont établies à
190,66 milliards de dollars (mds usd)
à fin 2012, alors que les crédits à l‘économie
progressaient de 17%, a affirmé
lundi à Alger le gouverneur de la Banque
d‘Algérie (BA) Mohamed Laksaci.
"Le ratio réserves de change/PIB et la
progression des crédits à l‘économie
constituent les points forts de l‘année
2012", a résumé M. Laksaci lors de la présentation
à la presse et aux dirigeants des
banques les grandes tendances monétaires
et financières du second semestre de l‘année
écoulée.
Avec 190,66 mds usd de réserves de
change, soit 39 mois d‘importations,
l‘Algérie "récolte le fruit de sa gestion
macroéconomique prudente des surcroîts
de ressources financières", s‘est-il félicité
en laissant entendre qu‘une telle performance
n‘est pas tant le fruit des recettes
d‘hydrocarbures mais plutôt de leur gestion.
Ces exportations (d‘hydrocarbures),
soutenues par une appréciation du dollar
par rapport à l‘euro, ont d‘ailleurs reculé de
12% à 70,59 mds usd en 2012 par rapport
à 2011.
Après avoir atteint un plus haut de
119,3 dollars/baril au premier trimestre
2012, le prix moyen du baril de pétrole est
descendu à 108,5 usd au deuxième
semestre pour fléchir, en moyenne annuelle,
à 111 dollars/baril en 2012 contre
112,94 dollars/baril en 2011.
Confirmant encore une fois "la faible
diversification de l‘économie nationale",
regrette M. Laksaci, les exportations hors
hydrocarbures se sont quant à elles stabilisées
à 1,2 md usd en 2012 dont 740 millions
usd réalisés durant le 2ème semestre.
Les importations de biens ont par
ailleurs augmenté de 7,5% en 2012 à
48,27 mds usd dont 23,64 mds usd au premier
semestre et 24,63 mds usd au second
semestre.
La baisse de performance enregistrée
ainsi par la balance commerciale de
l‘Algérie a fait reculer à 15,5 mds usd
(19,8 mds sud en 2011) l‘excédent du
compte courant extérieur, un élément
pivot de la balance des paiements, souligne
M. Laksaci.
Par ailleurs, l‘encours de la dette extérieure
à moyen et long terme a baissé à
2,48 mds usd à fin 2012 contre 3,26 mds
usd à fin 2011, selon le gouverneur.
La dette extérieure à court terme s‘est de
son côté stabilisée à un (1) milliard usd à
la même période.
"Cela confirme la très bonne soutenabilité
de la dette extérieure de l‘Algérie dans
un contexte international marqué par la
persistance de l‘acuité des risques souverains",
a-t-il commenté.
D‘autre part, les entrées nettes d‘IDE
(investissements directs étrangers), ont
reculé à 1,7 md usd contre 3 mds usd en
2011, note-t-il sans donner plus d‘explications
sur les raisons de ce recul.
Crédits à l‘économie en hausse
Ainsi, la balance des paiements a affiché
en 2012 un solde global positif de 12
mds usd.
Lancée par une politique de stabilisation
du taux de change effectif du dinar et
un taux de change effectif réel du dinar en
hausse de 5,8%, la position financière
extérieure nette de l‘Algérie s‘est ainsi
"consolidée davantage en 2012", estime
M. Laksaci.
Le taux de change annuel moyen du
dinar (da) est resté quasi stable par rapport
à l‘euro (+0,05%) en 2012 passant de
102,2 euros/da en 2011 à 102,16 euros/da
en 2012. Le taux s‘était tout de même
apprécié au cours du quatrième trimestre
2012 de 3,37%.
Par rapport au dollar américain, le taux
de change annuel du dinar s‘est établi à
77,55 usd/da en 2012 contre 72,85 usd/da
en 2011, soit une dépréciation de 6,45% .
L‘intervention de la BA sur le marché
interbancaire des changes a permis "d‘atténuer
l‘impact de la volatilité accrue des
cours de change des principales devises sur
l‘économie nationale" en réduisant notamment
l‘effet sur les prix intérieurs.
L‘autre point fort de la situation financière
et monétaire de l‘Algérie en 2012 a
été la progression remarquable des crédits à
l‘économie. Selon la BA, ces crédits ont
augmenté de 15,3% en 2012 contre 14%
en 2011, une croissance qui atteindrait
même 17% en y intégrant les rachats effectués
par le Trésor. Les crédits bancaires
aux entreprises privées ont ainsi grimpé à
1.949,2 mds de da à fin 2012 contre 1.683
mds de da à fin 2011. Mais le vrai
"exploit" en la matière, estime le gouverneur
de la BA, est le fait que la part relative
des crédits à moyen et long termes,
donc destinés à financer l‘investissement, a
augmenté à 68,6% en 2012 alors qu‘elle
était de 63,4% en 2011.
Ce "dynamisme" des crédits bancaires à
l‘économie témoigne surtout de "l‘amélioration
des conditions de financement en
Algérie". C‘est aussi la preuve que
"l‘épargne profite de plus en plus à l‘investissement",
a-t-il expliqué. Cette performance
a d‘ailleurs permis à la BA d‘être
bien notée par la banque mondiale dans le
cadre de son programme d‘évaluation du
climat des affaires dans le monde en 2012,
a fait savoir M. Laksaci.
Les réserves de change de l‘Algérie, or
non compris, se sont établies à
190,66 milliards de dollars (mds usd)
à fin 2012, alors que les crédits à l‘économie
progressaient de 17%, a affirmé
lundi à Alger le gouverneur de la Banque
d‘Algérie (BA) Mohamed Laksaci.
"Le ratio réserves de change/PIB et la
progression des crédits à l‘économie
constituent les points forts de l‘année
2012", a résumé M. Laksaci lors de la présentation
à la presse et aux dirigeants des
banques les grandes tendances monétaires
et financières du second semestre de l‘année
écoulée.
Avec 190,66 mds usd de réserves de
change, soit 39 mois d‘importations,
l‘Algérie "récolte le fruit de sa gestion
macroéconomique prudente des surcroîts
de ressources financières", s‘est-il félicité
en laissant entendre qu‘une telle performance
n‘est pas tant le fruit des recettes
d‘hydrocarbures mais plutôt de leur gestion.
Ces exportations (d‘hydrocarbures),
soutenues par une appréciation du dollar
par rapport à l‘euro, ont d‘ailleurs reculé de
12% à 70,59 mds usd en 2012 par rapport
à 2011.
Après avoir atteint un plus haut de
119,3 dollars/baril au premier trimestre
2012, le prix moyen du baril de pétrole est
descendu à 108,5 usd au deuxième
semestre pour fléchir, en moyenne annuelle,
à 111 dollars/baril en 2012 contre
112,94 dollars/baril en 2011.
Confirmant encore une fois "la faible
diversification de l‘économie nationale",
regrette M. Laksaci, les exportations hors
hydrocarbures se sont quant à elles stabilisées
à 1,2 md usd en 2012 dont 740 millions
usd réalisés durant le 2ème semestre.
Les importations de biens ont par
ailleurs augmenté de 7,5% en 2012 à
48,27 mds usd dont 23,64 mds usd au premier
semestre et 24,63 mds usd au second
semestre.
La baisse de performance enregistrée
ainsi par la balance commerciale de
l‘Algérie a fait reculer à 15,5 mds usd
(19,8 mds sud en 2011) l‘excédent du
compte courant extérieur, un élément
pivot de la balance des paiements, souligne
M. Laksaci.
Par ailleurs, l‘encours de la dette extérieure
à moyen et long terme a baissé à
2,48 mds usd à fin 2012 contre 3,26 mds
usd à fin 2011, selon le gouverneur.
La dette extérieure à court terme s‘est de
son côté stabilisée à un (1) milliard usd à
la même période.
"Cela confirme la très bonne soutenabilité
de la dette extérieure de l‘Algérie dans
un contexte international marqué par la
persistance de l‘acuité des risques souverains",
a-t-il commenté.
D‘autre part, les entrées nettes d‘IDE
(investissements directs étrangers), ont
reculé à 1,7 md usd contre 3 mds usd en
2011, note-t-il sans donner plus d‘explications
sur les raisons de ce recul.
Crédits à l‘économie en hausse
Ainsi, la balance des paiements a affiché
en 2012 un solde global positif de 12
mds usd.
Lancée par une politique de stabilisation
du taux de change effectif du dinar et
un taux de change effectif réel du dinar en
hausse de 5,8%, la position financière
extérieure nette de l‘Algérie s‘est ainsi
"consolidée davantage en 2012", estime
M. Laksaci.
Le taux de change annuel moyen du
dinar (da) est resté quasi stable par rapport
à l‘euro (+0,05%) en 2012 passant de
102,2 euros/da en 2011 à 102,16 euros/da
en 2012. Le taux s‘était tout de même
apprécié au cours du quatrième trimestre
2012 de 3,37%.
Par rapport au dollar américain, le taux
de change annuel du dinar s‘est établi à
77,55 usd/da en 2012 contre 72,85 usd/da
en 2011, soit une dépréciation de 6,45% .
L‘intervention de la BA sur le marché
interbancaire des changes a permis "d‘atténuer
l‘impact de la volatilité accrue des
cours de change des principales devises sur
l‘économie nationale" en réduisant notamment
l‘effet sur les prix intérieurs.
L‘autre point fort de la situation financière
et monétaire de l‘Algérie en 2012 a
été la progression remarquable des crédits à
l‘économie. Selon la BA, ces crédits ont
augmenté de 15,3% en 2012 contre 14%
en 2011, une croissance qui atteindrait
même 17% en y intégrant les rachats effectués
par le Trésor. Les crédits bancaires
aux entreprises privées ont ainsi grimpé à
1.949,2 mds de da à fin 2012 contre 1.683
mds de da à fin 2011. Mais le vrai
"exploit" en la matière, estime le gouverneur
de la BA, est le fait que la part relative
des crédits à moyen et long termes,
donc destinés à financer l‘investissement, a
augmenté à 68,6% en 2012 alors qu‘elle
était de 63,4% en 2011.
Ce "dynamisme" des crédits bancaires à
l‘économie témoigne surtout de "l‘amélioration
des conditions de financement en
Algérie". C‘est aussi la preuve que
"l‘épargne profite de plus en plus à l‘investissement",
a-t-il expliqué. Cette performance
a d‘ailleurs permis à la BA d‘être
bien notée par la banque mondiale dans le
cadre de son programme d‘évaluation du
climat des affaires dans le monde en 2012,
a fait savoir M. Laksaci.


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