Le poète qatari Mohammed Al-Ajami, alias Ibn al-Dhib, a été condamné lundi par une cour d'appel du Qatar à 15 ans de prison pour avoir souhaité la chute du régime dans une de ses poésies, a indiqué son avocat à des médias. Ibn al-Dhib avait été condamné le 29 novembre 2012 en première instance à la prison à perpétuité pour "atteinte aux symboles de l'Etat et incitation à renverser le pouvoir", après avoir été arrêté le 16 novembre 2011 pour un poème saluant les révolutions du "Printemps arabe" et souhaitant les voir s'étendre aux monarchies du Golfe. Mohammed Néjib al-Naïmi, avocat du poète et ancien ministre de la Justice, a affirmé qu'il allait "porter l'affaire devant la cour de cassation", affirmant que le jugement de la cour d'appel était "politisé, comme celui du tribunal de première instance". Clamant "nous sommes tous la Tunisie face à une élite répressive", le poème mettant en cause Ibn al-Dhib exprime l'espoir que le changement touchera d'autres pays arabes, dans une allusion aux monarchies du Golfe. Le poète ajoute : "j'espère que sera bientôt le tour des pays dont le dirigeants s'appuient sur les forces américaines" faisant référence au Qatar, qui abrite une importante base américaine. La condamnation du poète à la prison à perpétuité avait été vivement dénoncée par l'Onu et plusieurs organisations des droits de l'Homme. Le poète qatari Mohammed Al-Ajami, alias Ibn al-Dhib, a été condamné lundi par une cour d'appel du Qatar à 15 ans de prison pour avoir souhaité la chute du régime dans une de ses poésies, a indiqué son avocat à des médias. Ibn al-Dhib avait été condamné le 29 novembre 2012 en première instance à la prison à perpétuité pour "atteinte aux symboles de l'Etat et incitation à renverser le pouvoir", après avoir été arrêté le 16 novembre 2011 pour un poème saluant les révolutions du "Printemps arabe" et souhaitant les voir s'étendre aux monarchies du Golfe. Mohammed Néjib al-Naïmi, avocat du poète et ancien ministre de la Justice, a affirmé qu'il allait "porter l'affaire devant la cour de cassation", affirmant que le jugement de la cour d'appel était "politisé, comme celui du tribunal de première instance". Clamant "nous sommes tous la Tunisie face à une élite répressive", le poème mettant en cause Ibn al-Dhib exprime l'espoir que le changement touchera d'autres pays arabes, dans une allusion aux monarchies du Golfe. Le poète ajoute : "j'espère que sera bientôt le tour des pays dont le dirigeants s'appuient sur les forces américaines" faisant référence au Qatar, qui abrite une importante base américaine. La condamnation du poète à la prison à perpétuité avait été vivement dénoncée par l'Onu et plusieurs organisations des droits de l'Homme.