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Les révélations de Dahou Ould-Kablia à partir des Emirats arabes unis
ATTAQUE DE IN-AMENAS, ABOU ZEID, BELMOKHTAR, AFFAIRE SONATRACH ET REVISION DE LA CONSTITUTION
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 03 - 2013


Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités
Locales, Dahou Ould Kablia a fait des
révélations de taille sur les questions brulantes
telles que l'attaque terroriste de Tinguentourine,
l'affaire Sonatrach et surtout a abordé le sort,
toujours dans l'incertitude totale, des deux chefs
terroristes Abou Zeid et Mokhtat Belmokhtar,
donnés pour mort par le président et l'armée
tchadienne. M. Dahou Ould Kablia a parlé à partir
des Emirats arabes unis où il se trouvait en visite de
travail, depuis lundi. Il s'est confié à la chaine
satellitaire El-Arabya et lors d'une rencontre avec la
communauté algérienne établie dans cet Etat du
Golfe arabe.
Au plan interne, le ministre de l'Intérieur et des
Collectivités Locales ne nous fixe pas davantage sur
le timing de la révision de la Constitution. Il
explique simplement, sans donner le moindre détail,
que « les comités chargés de préparer le dossier travaillent
encore ». Cependant il promet qu'il y aura
du nouveau d'ici la fin de l'année. « On s'attend à
dégager les aspects de l'amendement constitutionnel
d'ici la fin 2013 », a-t-il promis. Concernant Abou
Zeid et Belmokhtar, le ministre affirme que l'Algérie
n'avait reçu aucune demande de la part de la France,
du Mali ou du Tchad pour aider à l'identification des
corps des deux terroristes d'Al-Qaïda au Maghreb
islamique(Aqmi), Mokhtar Belmokhtar et Abou
Zeid, présumés morts lors de combats dans le nord
du Mali. « Les armées françaises, malienne ou tchadienne
n'ont pas sollicité l'Algérie pour identifier les
corps de ces deux hommes, a précisé Ould Kablia. À
l'heure actuelle, aucun pays n'a confirmé la neutralisation
des deux chefs terroristes en l'absence
d'analyses ADN précises. Le ministre a occulté le
fait que la mort des deux hauts responsable de Al-
Qaïda pour le Maghreb islamique (Aqmi) a été
annoncé par le président tchadien Idriss Deby à
plusieurs reprises par ses troupes dans le courant du
mois de février dernier, alors que des informations
rapportées par plusieurs médias certifiaient qu'Alger
avait reçu des échantillons ADN pour aider à l'identification
de Belmokhtar et d'Abou Zeid. Interrogé
sur l'attaque terroriste perpétrée par un groupe armé
le 16 janvier dernier sur le complexe gazier de
Tiguentourine, au cours de laquelle dix travailleurs
de l'entreprise japonaise JGC ont été tués lors de
l'attaque du site revendiquée par l'Algérien Mokhtar
Belmokhtar, Dahou Ould Kablia a révélé qu'un haut
responsable japonais avait proposé au gouvernement
algérien un « chèque en blanc » pour obtenir la
libération des otages japonais retenus par les ravisseurs.
Cependant, cette proposition a essuyé un refus
catégorique de la part du gouvernement algérien qui
estime que « le paiement de rançons est inacceptable
quelles que soient les circonstances ». Le
Ministre a également révélé qu'« un ancien officier
des forces spéciales françaises a été tué dans l'opération
militaire, et était parmi les otages », expliquant
que « le ministre français de l'Intérieur Manuel Valls
lorsqu'il a téléphoné pour poser des questions sur l'état
des ressortissants français s'est rendu compte que
l'officier n'a pas révélé son identité aux autorités
algériennes ». M. Dahou Ould Kablia a aussi critiqué
« l'ambiguïté de l'attitude des compagnies
pétrolières qui refusent de façon catégorique que les
autorités algériennes supervisent la protection de ces
entreprises » et maintient que l'attaque d'In Amenas
a été organisée par Mokhtar Belmokhtar et préparée
deux mois avant l'intervention française au nord du
Mali. Il considère que «Belmokhtar avait toujours
pris l'Algérie pour cible», et indiqueque le groupe
dit «les Signataires avec leur sang» était composé
d'éléments de nationalités tunisienne, libyenne,
égyptienne, nigérianne et canadienne. Evoquant les
enquêtes de corruption à Sonatrach, le ministre de
l'Intérieur a démenti le retour de Chakib Khelil en
Algérie. « Je vous informe que Chakib Khalil n'est
pas rentré en Algérie », démentant ainsi les écrits de
presse sur sa « venue » à Oran. Selon Ould Kablia,
« les enquêtes sur l'affaire de Sonatrach sont en
cours », précisant cependant qu'il est « pour nous,
est difficile d'accuser une personne ou un fonctionnaire
en l'absence de preuves convaincantes et sûres
».
Assassinat de Chokri Belaïd : L'Algérie n'a pas
arrêté l'assassin recherché pour avoir à le remettre
»
Le ministre de l'Intérieur a au cours de son intervention
à El-Arabya, démenti les informations rapportées
par le journal tunisien «Al Chourouk», selon
lesquelles l'Algérie aurait remis l'assassin de l'opposant
tunisien, Chokri Belaïd, aux autorités tunisiennes.
Il a affirmé que «l'Algérie n'a aucune relation
avec cette affaire », précisant qu' « elle n'a pas
arrêté l'assassin recherché pour avoir à le remettre»,
soulignant que «les autorités tunisiennes ont dévoilé
les identités des tueurs de Belaid. Elles les connaissent,
un par un, et savent où ils habitent». Pour rappel,
le journal tunisien, avait affirmé, dans son édition
du dimanche 10 mars, que les forces de sécurité
algérienne ont réussi à arrêter Kamel Guadhguathi,
l'assassin identifié de Chokri Belaid, et l'ont remise
aux autorités tunisiennes il y a de cela six jours. Une
information qu'avait d'ailleurs déjà démentie le
porte-parole du ministère de l'Intérieur tunisien. Le
6 février 2013, vers 7h30 du matin, l'opposant
tunisien Chokri Belaïd est assassiné par balles à bout
portant alors qu'il sort de son domicile à Tunis. Vingt
jours plus tard, mardi 26 février, le ministre de
l'Intérieur Ali Laarayedh annonce en conférence de
presse que l'assassin présumé du secrétaire général
d'Al Watad a été identifié mais qu'il est toujours en
fuite.
Quatre personnes soupçonnées d'être ses complices,
proches de la mouvance salafiste, ont en outre
été arrêtées.« Le tueur a été identifié et il est pourchassé,
a déclaré Ali Laarayedh. Les quatre autres
suspects ont été arrêtés. Ils appartiennent à un
courant religieux radical », a-t-il ajouté, évoquant «
ce qu'on appelle la mouvance salafiste ». Selon Ali
Laarayedh, les quatre personnes soupçonnées de
complicité « ont surveillé la victime pendant
quelques temps et le jour du crime, l'un des suspects
a avoué avoir accompagné le tueur ». Le ministre de
l'Intérieur a également révélé certains évènements
qui se sont déroulés lors de la « révolution »
libyenne et s'est défendu contre le fait que l'Algérie
ait aidé le colonel Kadhafi. Il explique que «
l'Algérie n'a pas défendu Kadhafi, mais a traité avec
l'Etat libyen ». Et quand la révolution a éclaté, il a
cherché personnellement à recevoir les dirigeants de
la révolution libyenne, « tels que Cheikh Ali Selabi,
pour qui il est intervenu personnellement pour rencontrer
le président Bouteflika ».
Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités
Locales, Dahou Ould Kablia a fait des
révélations de taille sur les questions brulantes
telles que l'attaque terroriste de Tinguentourine,
l'affaire Sonatrach et surtout a abordé le sort,
toujours dans l'incertitude totale, des deux chefs
terroristes Abou Zeid et Mokhtat Belmokhtar,
donnés pour mort par le président et l'armée
tchadienne. M. Dahou Ould Kablia a parlé à partir
des Emirats arabes unis où il se trouvait en visite de
travail, depuis lundi. Il s'est confié à la chaine
satellitaire El-Arabya et lors d'une rencontre avec la
communauté algérienne établie dans cet Etat du
Golfe arabe.
Au plan interne, le ministre de l'Intérieur et des
Collectivités Locales ne nous fixe pas davantage sur
le timing de la révision de la Constitution. Il
explique simplement, sans donner le moindre détail,
que « les comités chargés de préparer le dossier travaillent
encore ». Cependant il promet qu'il y aura
du nouveau d'ici la fin de l'année. « On s'attend à
dégager les aspects de l'amendement constitutionnel
d'ici la fin 2013 », a-t-il promis. Concernant Abou
Zeid et Belmokhtar, le ministre affirme que l'Algérie
n'avait reçu aucune demande de la part de la France,
du Mali ou du Tchad pour aider à l'identification des
corps des deux terroristes d'Al-Qaïda au Maghreb
islamique(Aqmi), Mokhtar Belmokhtar et Abou
Zeid, présumés morts lors de combats dans le nord
du Mali. « Les armées françaises, malienne ou tchadienne
n'ont pas sollicité l'Algérie pour identifier les
corps de ces deux hommes, a précisé Ould Kablia. À
l'heure actuelle, aucun pays n'a confirmé la neutralisation
des deux chefs terroristes en l'absence
d'analyses ADN précises. Le ministre a occulté le
fait que la mort des deux hauts responsable de Al-
Qaïda pour le Maghreb islamique (Aqmi) a été
annoncé par le président tchadien Idriss Deby à
plusieurs reprises par ses troupes dans le courant du
mois de février dernier, alors que des informations
rapportées par plusieurs médias certifiaient qu'Alger
avait reçu des échantillons ADN pour aider à l'identification
de Belmokhtar et d'Abou Zeid. Interrogé
sur l'attaque terroriste perpétrée par un groupe armé
le 16 janvier dernier sur le complexe gazier de
Tiguentourine, au cours de laquelle dix travailleurs
de l'entreprise japonaise JGC ont été tués lors de
l'attaque du site revendiquée par l'Algérien Mokhtar
Belmokhtar, Dahou Ould Kablia a révélé qu'un haut
responsable japonais avait proposé au gouvernement
algérien un « chèque en blanc » pour obtenir la
libération des otages japonais retenus par les ravisseurs.
Cependant, cette proposition a essuyé un refus
catégorique de la part du gouvernement algérien qui
estime que « le paiement de rançons est inacceptable
quelles que soient les circonstances ». Le
Ministre a également révélé qu'« un ancien officier
des forces spéciales françaises a été tué dans l'opération
militaire, et était parmi les otages », expliquant
que « le ministre français de l'Intérieur Manuel Valls
lorsqu'il a téléphoné pour poser des questions sur l'état
des ressortissants français s'est rendu compte que
l'officier n'a pas révélé son identité aux autorités
algériennes ». M. Dahou Ould Kablia a aussi critiqué
« l'ambiguïté de l'attitude des compagnies
pétrolières qui refusent de façon catégorique que les
autorités algériennes supervisent la protection de ces
entreprises » et maintient que l'attaque d'In Amenas
a été organisée par Mokhtar Belmokhtar et préparée
deux mois avant l'intervention française au nord du
Mali. Il considère que «Belmokhtar avait toujours
pris l'Algérie pour cible», et indiqueque le groupe
dit «les Signataires avec leur sang» était composé
d'éléments de nationalités tunisienne, libyenne,
égyptienne, nigérianne et canadienne. Evoquant les
enquêtes de corruption à Sonatrach, le ministre de
l'Intérieur a démenti le retour de Chakib Khelil en
Algérie. « Je vous informe que Chakib Khalil n'est
pas rentré en Algérie », démentant ainsi les écrits de
presse sur sa « venue » à Oran. Selon Ould Kablia,
« les enquêtes sur l'affaire de Sonatrach sont en
cours », précisant cependant qu'il est « pour nous,
est difficile d'accuser une personne ou un fonctionnaire
en l'absence de preuves convaincantes et sûres
».
Assassinat de Chokri Belaïd : L'Algérie n'a pas
arrêté l'assassin recherché pour avoir à le remettre
»
Le ministre de l'Intérieur a au cours de son intervention
à El-Arabya, démenti les informations rapportées
par le journal tunisien «Al Chourouk», selon
lesquelles l'Algérie aurait remis l'assassin de l'opposant
tunisien, Chokri Belaïd, aux autorités tunisiennes.
Il a affirmé que «l'Algérie n'a aucune relation
avec cette affaire », précisant qu' « elle n'a pas
arrêté l'assassin recherché pour avoir à le remettre»,
soulignant que «les autorités tunisiennes ont dévoilé
les identités des tueurs de Belaid. Elles les connaissent,
un par un, et savent où ils habitent». Pour rappel,
le journal tunisien, avait affirmé, dans son édition
du dimanche 10 mars, que les forces de sécurité
algérienne ont réussi à arrêter Kamel Guadhguathi,
l'assassin identifié de Chokri Belaid, et l'ont remise
aux autorités tunisiennes il y a de cela six jours. Une
information qu'avait d'ailleurs déjà démentie le
porte-parole du ministère de l'Intérieur tunisien. Le
6 février 2013, vers 7h30 du matin, l'opposant
tunisien Chokri Belaïd est assassiné par balles à bout
portant alors qu'il sort de son domicile à Tunis. Vingt
jours plus tard, mardi 26 février, le ministre de
l'Intérieur Ali Laarayedh annonce en conférence de
presse que l'assassin présumé du secrétaire général
d'Al Watad a été identifié mais qu'il est toujours en
fuite.
Quatre personnes soupçonnées d'être ses complices,
proches de la mouvance salafiste, ont en outre
été arrêtées.« Le tueur a été identifié et il est pourchassé,
a déclaré Ali Laarayedh. Les quatre autres
suspects ont été arrêtés. Ils appartiennent à un
courant religieux radical », a-t-il ajouté, évoquant «
ce qu'on appelle la mouvance salafiste ». Selon Ali
Laarayedh, les quatre personnes soupçonnées de
complicité « ont surveillé la victime pendant
quelques temps et le jour du crime, l'un des suspects
a avoué avoir accompagné le tueur ». Le ministre de
l'Intérieur a également révélé certains évènements
qui se sont déroulés lors de la « révolution »
libyenne et s'est défendu contre le fait que l'Algérie
ait aidé le colonel Kadhafi. Il explique que «
l'Algérie n'a pas défendu Kadhafi, mais a traité avec
l'Etat libyen ». Et quand la révolution a éclaté, il a
cherché personnellement à recevoir les dirigeants de
la révolution libyenne, « tels que Cheikh Ali Selabi,
pour qui il est intervenu personnellement pour rencontrer
le président Bouteflika ».


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