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Les transactions commerciales de gros et immobilières concernées
La Banque d'Algérie appelle à une plus large utilisation du chèque et de la carte bancaire
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 03 - 2013

Le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci, a plaidé pour une plus large utilisation du chèque et de la carte bancaire, notamment dans les transactions commerciales et immobilières.
"L'amélioration de la circulation fiduciaire en 2012 et au premier trimestre de 2013 ne doit pas occulter l'opportunité et la nécessité de développer davantage les instruments de paiement scripturaux comme le chèque et la carte bancaire", a-t-il dit lors de sa réunion annuelle avec les directeurs de succursales et agences de la BA.
A cet effet, "l'accent devrait être mis sur les transactions commerciales de gros et de demi-gros et sur les transactions immobilières", a-t-il précisé.
Le système de paiement approprié ou de télé-compensation, mis en place en 2006, reste utilisé à seulement 10% de ses capacités, a-t-il argué en insistant sur le fait qu'un tel système "devrait normalement susciter l'utilisation préférentielle de la monnaie scripturale".
L'utilisation des systèmes de paiement modernes, assure non seulement une plus grande sécurisation financière mais joue également un rôle important dans ce qui est appelée "l'inclusion financière" notamment au profit des ménages, selon lui.
Cette inclusion a été impulsée par les dernières mesures de facilitations de l'ouverture des comptes bancaires au profit des ménages et des entreprises, a-t-il rappelé.
Dans sa communication intitulée "Amélioration de la circulation de la monnaie fiduciaire en 2012 et 2013", Laksaci a, par ailleurs, fait savoir que la Banque d'Algérie et Algérie Poste disposaient actuellement d'importantes encaisses de monnaies fiduciaires (billets et pièces de monnaies).
C'est ainsi qu'Algérie Poste détenait, selon lui, des encaisses (disponibilités) appréciables estimées à 50 milliards DA pour les mois de janvier et février derniers.
Ces encaisses, adossées aux livraisons quotidiennes de monnaie fiduciaire par la BA "permettent à la Poste de répondre à toute demande de retrait de sa clientèle notamment les ménages", a assuré Laksaci.
Les sorties de monnaie fiduciaire en forte hausse ces dernières années.
Quant aux encaisses de monnaie fiduciaires au niveau des succursales et agences de la BA, elles s'élèvent à 196,9 milliards DA au 19 mars en cours, ce qui permet de couvrir en moyenne l'équivalent de 36 jours ouvrables de demande au niveau national, a-t-il informé.
Ces disponibilités, "largement disséminées" à travers le territoire national, s'ajoutent aux encaisses dont dispose la Caisse générale de la BA qui s'élèvent, à elles seules, à 60 milliards DA, selon le gouverneur.
En outre, les sorties annuelles brutes de monnaie fiduciaire s'affichent en forte hausse depuis 2006, avec un pic en 2012, a-t-il encore fait remarquer.
Les sorties de la monnaie fiduciaire sont passées de 1.633,4 milliards DA en 2010 à 1.977,8 milliards DA en 2011 et à 2.475 milliards DA en 2012.
La part de cette monnaie dans la masse monétaire M2 (monnaie fiduciaire et dépôts bancaires) est passée de 25% en 2010 à 25,9% en 2011 pour atteindre 26,7% à fin 2012, a rappelé Laksaci.
Cette évolution reflète surtout "le rôle accru de la sphère budgétaire dans l'expansion des liquidités" en Algérie, a-t-il commenté.
Et vu les disponibilités financières et les richesses économiques importantes dont dispose l'Algérie, l'augmentation de la monnaie fiduciaire ne peut en aucun cas être assimilée à une création monétaire excessive, ou ce qu'on appelle la planche à billets, selon le gouverneur.
"Parler de la planche à billets était possible dans une vielle époque mais il n'a plus de sens dans le contexte algérien actuel", a-t-il souligné à une question de l'APS.
La coupure de 2.000 DA représente plus d'un quart du montant des billets en circulation
La coupure de 2.000 DA, émise par la Banque d'Algérie en 2011, représente plus d'un quart du montant global des billets en circulation, alors que celle de 1.000 DA représente plus des deux tiers, a indiqué le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci.
Le billet de 2.000 DA, émis en avril 2011, représente 26,86% du montant global des billets en circulation à fin 2012, a souligné Laksaci lors de la réunion annuelle avec les directeurs de succursales et agences de la BA, à laquelle la presse à été pour la première fois conviée. La production de ce billet, créé pour répondre à une demande haussière sur la monnaie fiduciaire, s'est accélérée en 2012, selon lui.
La part de la coupure de 1.000 DA a, quant à elle, atteint 68,11% du montant des billets en circulation, alors que la coupure de 500 DA n'en représente que 3%, a-t-il ajouté.
Le billet de 500 DA est appelé à prendre une part accrue dans la circulation fiduciaire, un agrégat monétaire qui devrait croître de 10% en 2013, selon Laksaci.
Les parts des autres coupures (100 DA et 200 DA) sont minimes.
Quant aux vieux billets de 200 DA, de la série 1983, ils ne représentent désormais que 1,34% de la valeur de la monnaie fiduciaire en circulation, a indiqué le gouverneur de la Banque d'Algérie, qui a souligné que le retrait de ces billets se poursuivait au fur et à mesure des dépôts et versements.
La Banque centrale avait déjà expliqué que ce retrait ne signifiait pas que le billet de 200 DA allait être retiré du circuit monétaire par une décision de la BA, mais seulement que le "billet qui atterrit chez la Banque ne sortira plus".
Laksaci a par ailleurs précisé, dans une communication intitulée "Amélioration de la circulation de la monnaie fiduciaire en 2012 et 2013", que les sorties annuelles brutes de cette monnaie étaient en forte hausse.
Il a ainsi préconisé le développement d'autres instruments de paiements scripturaux (chèques, cartes bancaires, virements, etc.).
Le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci, a plaidé pour une plus large utilisation du chèque et de la carte bancaire, notamment dans les transactions commerciales et immobilières.
"L'amélioration de la circulation fiduciaire en 2012 et au premier trimestre de 2013 ne doit pas occulter l'opportunité et la nécessité de développer davantage les instruments de paiement scripturaux comme le chèque et la carte bancaire", a-t-il dit lors de sa réunion annuelle avec les directeurs de succursales et agences de la BA.
A cet effet, "l'accent devrait être mis sur les transactions commerciales de gros et de demi-gros et sur les transactions immobilières", a-t-il précisé.
Le système de paiement approprié ou de télé-compensation, mis en place en 2006, reste utilisé à seulement 10% de ses capacités, a-t-il argué en insistant sur le fait qu'un tel système "devrait normalement susciter l'utilisation préférentielle de la monnaie scripturale".
L'utilisation des systèmes de paiement modernes, assure non seulement une plus grande sécurisation financière mais joue également un rôle important dans ce qui est appelée "l'inclusion financière" notamment au profit des ménages, selon lui.
Cette inclusion a été impulsée par les dernières mesures de facilitations de l'ouverture des comptes bancaires au profit des ménages et des entreprises, a-t-il rappelé.
Dans sa communication intitulée "Amélioration de la circulation de la monnaie fiduciaire en 2012 et 2013", Laksaci a, par ailleurs, fait savoir que la Banque d'Algérie et Algérie Poste disposaient actuellement d'importantes encaisses de monnaies fiduciaires (billets et pièces de monnaies).
C'est ainsi qu'Algérie Poste détenait, selon lui, des encaisses (disponibilités) appréciables estimées à 50 milliards DA pour les mois de janvier et février derniers.
Ces encaisses, adossées aux livraisons quotidiennes de monnaie fiduciaire par la BA "permettent à la Poste de répondre à toute demande de retrait de sa clientèle notamment les ménages", a assuré Laksaci.
Les sorties de monnaie fiduciaire en forte hausse ces dernières années.
Quant aux encaisses de monnaie fiduciaires au niveau des succursales et agences de la BA, elles s'élèvent à 196,9 milliards DA au 19 mars en cours, ce qui permet de couvrir en moyenne l'équivalent de 36 jours ouvrables de demande au niveau national, a-t-il informé.
Ces disponibilités, "largement disséminées" à travers le territoire national, s'ajoutent aux encaisses dont dispose la Caisse générale de la BA qui s'élèvent, à elles seules, à 60 milliards DA, selon le gouverneur.
En outre, les sorties annuelles brutes de monnaie fiduciaire s'affichent en forte hausse depuis 2006, avec un pic en 2012, a-t-il encore fait remarquer.
Les sorties de la monnaie fiduciaire sont passées de 1.633,4 milliards DA en 2010 à 1.977,8 milliards DA en 2011 et à 2.475 milliards DA en 2012.
La part de cette monnaie dans la masse monétaire M2 (monnaie fiduciaire et dépôts bancaires) est passée de 25% en 2010 à 25,9% en 2011 pour atteindre 26,7% à fin 2012, a rappelé Laksaci.
Cette évolution reflète surtout "le rôle accru de la sphère budgétaire dans l'expansion des liquidités" en Algérie, a-t-il commenté.
Et vu les disponibilités financières et les richesses économiques importantes dont dispose l'Algérie, l'augmentation de la monnaie fiduciaire ne peut en aucun cas être assimilée à une création monétaire excessive, ou ce qu'on appelle la planche à billets, selon le gouverneur.
"Parler de la planche à billets était possible dans une vielle époque mais il n'a plus de sens dans le contexte algérien actuel", a-t-il souligné à une question de l'APS.
La coupure de 2.000 DA représente plus d'un quart du montant des billets en circulation
La coupure de 2.000 DA, émise par la Banque d'Algérie en 2011, représente plus d'un quart du montant global des billets en circulation, alors que celle de 1.000 DA représente plus des deux tiers, a indiqué le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci.
Le billet de 2.000 DA, émis en avril 2011, représente 26,86% du montant global des billets en circulation à fin 2012, a souligné Laksaci lors de la réunion annuelle avec les directeurs de succursales et agences de la BA, à laquelle la presse à été pour la première fois conviée. La production de ce billet, créé pour répondre à une demande haussière sur la monnaie fiduciaire, s'est accélérée en 2012, selon lui.
La part de la coupure de 1.000 DA a, quant à elle, atteint 68,11% du montant des billets en circulation, alors que la coupure de 500 DA n'en représente que 3%, a-t-il ajouté.
Le billet de 500 DA est appelé à prendre une part accrue dans la circulation fiduciaire, un agrégat monétaire qui devrait croître de 10% en 2013, selon Laksaci.
Les parts des autres coupures (100 DA et 200 DA) sont minimes.
Quant aux vieux billets de 200 DA, de la série 1983, ils ne représentent désormais que 1,34% de la valeur de la monnaie fiduciaire en circulation, a indiqué le gouverneur de la Banque d'Algérie, qui a souligné que le retrait de ces billets se poursuivait au fur et à mesure des dépôts et versements.
La Banque centrale avait déjà expliqué que ce retrait ne signifiait pas que le billet de 200 DA allait être retiré du circuit monétaire par une décision de la BA, mais seulement que le "billet qui atterrit chez la Banque ne sortira plus".
Laksaci a par ailleurs précisé, dans une communication intitulée "Amélioration de la circulation de la monnaie fiduciaire en 2012 et 2013", que les sorties annuelles brutes de cette monnaie étaient en forte hausse.
Il a ainsi préconisé le développement d'autres instruments de paiements scripturaux (chèques, cartes bancaires, virements, etc.).


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