Sphère informelle et écart croissant entre le cours du dinar algérien sur le marché officiel et celui du marché parallèle    La Bourse d'Alger affiche la plus forte progression des marchés financiers arabes    Création d'un fonds d'investissement algéro-omanais    Bruno Retailleau a contribué à répandre la haine anti-musulmans    L'Algérie sacrée championne avec 53 médailles, dont 18 en or    Kane brise enfin sa malédiction en remportant la Bundesliga    Ooredoo accompagne la 2e édition du Festival des sports de la wilaya d'Alger    Le ministre de l'Education nationale lance à partir de Bouira les épreuves de validation du niveau    Mourir de l'hypothétique Covid viral ou vivre sous l'hypnotique servitude du capital ?    Réunion élargie consacrée à l'organisation de la vente de moutons importés aux citoyens    La vente des moutons roumains et espagnols lancée    Mohamed Khadda : Peintre du signe et pionnier de l'art moderne algérien    Oran: rôle de la sage-femme dans la prise en charge des femmes enceintes et des enfants    Foot/ Ligue 2 amateur (Gr.Centre-Est - 29e J) : ASK-MBR et HBCL-USMH à huis clos    Foot/ Ligue 1 Mobilis (USM Alger) : Mohamed Lacet nouvel entraîneur-adjoint    Signature de la déclaration de création de l'espace arabo-latino-américain pour le dialogue parlementaire    Mines : Tafer prend part à Montréal aux travaux de la Convention et Exposition "CIM CONNECT"    Tennis/Tournoi M15 Monastir: Nazim Makhlouf débutera contre un Brésilien    Logement: lancement de la réalisation de 250.000 unités au cours du premier semestre 2025    Le président de la République et le Sultan d'Oman président la cérémonie de signature de mémorandums d'entente entre les deux pays    Accidents de la route : 7 morts et 195 blessés en 24 heures    Ghaza : le bilan de l'agression sioniste grimpe à 52.567 martyrs et 118.610 blessés    Le Sultan d'Oman se recueille à la mémoire des martyrs de la Guerre de libération nationale    « Le peuple sahraoui a été complètement floué par l'ONU »    Israël torture les employés de l'UNRWA    Lancement du 2e atelier de formation au profit des magistrats    Arme de la paresse intellectuelle et de la gouvernance dictatoriale    Mme Mansouri rencontre des membres de la communauté algérienne au Gabon    Le recteur de Djamaâ El-Djazaïr participe à Doha à la 26e session de l'Académie internationale du Fiqh islamique    Guelma: l'apport des composantes du patrimoine algérien dans la consolidation de l'identité nationale souligné    El-Bayadh: lancement de la Semaine du film révolutionnaire    Reprise à Alger des travaux du 38e congrès de l'Union interparlementaire arabe    38e Congrès de l'UIPA : appel à une action immédiate pour mettre un terme à l'agression sioniste conte Ghaza    Une pratique démocratique à l'abri de toute forme de dérive    L'intérêt national, avant tout    Le projet de loi présenté à l'APN    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Retour aux fondements du 4e art
8e Festival national du théâtre professionnel
Publié dans Le Midi Libre le 01 - 06 - 2013

La pièce de théâtre "Îdipe", œuvre classique en compétition au 8e Festival national du théâtre professionnel (Fntp) a été présentée, mardi à Alger, au Théâtre national algérien (Tna), marquant un retour aux fondements du 4e art à travers la dialectique du théâtre antique et la tragédie grecque.
La pièce de théâtre "Îdipe", œuvre classique en compétition au 8e Festival national du théâtre professionnel (Fntp) a été présentée, mardi à Alger, au Théâtre national algérien (Tna), marquant un retour aux fondements du 4e art à travers la dialectique du théâtre antique et la tragédie grecque.
Sur une adaptation du dramaturge et écrivain égyptien Tawfik El-Hakim, le mythe grec d'Îdipe, revu et actualisé par Riat Amirouche, metteur en scène et comédien, renvoie à l'éternel conflit avec le destin fatal. Riat Amirouche, Benatiya Leïla, Benchabane Hanan, Hamaïli Fayçal, Aït Meddour Med-Lamine et Neïrat Amina, membres de la troupe Enawarisse de théâtre et des arts dramatiques, se sont donné la réplique pendant plus d'une heure de temps, menant la trame du spectacle. Le sort du roi Laïus était frappé par la malédiction d'un oracle qui avait prédit qu'il serait tué par son fils et que ce dernier épouserait sa femme, la reine Jocaste.
A la naissance, l'enfant est abandonné par son père Laïus dans un endroit perdu où il a été retrouvé par des pâtres qui l'ont surnommé Îdipe car il avait les pieds liés et enflés. Devenu grand, il part en quête de vérité sur sa naissance, et à mi-chemin, il s'est prit de querelle avec Laïus qu'il a rencontré par hasard, et qu'il ne connaît pas encore.
Dans l'élan de la colère, Îdipe tue Laïus et accède au trône, se liant avec la reine Jocaste, après avoir brillamment déjoué les énigmes imposées par le sphinx (fabuleux lion ailé avec la tête et le buste d'une femme). Parricide et incestueux sans le savoir, le nouveau roi doit constamment réaffirmer son autorité comme successeur du roi Laïus, intimant fermement l'ordre de trouver son assassin pour lui infliger la pire des sanction. Découvrant la vérité, Jocaste se suicidera et Îdipe sera atteint d'une cécité.
L'envie incessante, mais tardive, de se purifier du malheur et de la mythomanie ambiante dans tout le palais a donné lieu à des regrets inutiles qui ne pouvaient éviter la fatalité. Une mise en scène actualisée et une scénographie réduite à une fontaine d'eau, présente sur scène et dans le bruitage, ont constitué l'essentiel de la conception de Riat Amirouche.
Habillés de costumes actuels, sur une scène presque sombre, les comédiens, concluants dans leur jeu, ont exprimé la tragédie d'une vie construite par un tissu de mensonges dans une rhétorique allusive au monde d'aujourd'hui. Le spectacle est une expérimentation sur le texte classique de Sophocle et une tentative de rupture avec l'archaïsme à travers une dualité qui met en valeur les contradictions entre les visions rétrogrades du passé et les desseins de modernité qui permettent à l'individu d'avancer malgré tout.
Outre le colloque traitant de l'œuvre du dramaturge Mustapha Kateb, tenu mardi, les conférences scientifiques autour de l'"Adaptation et la traduction", et les rencontres littéraires, le Fntp se poursuit dans sa 8e édition jusqu'au 2 juin prochain, avec la programmation quotidienne de trois spectacles en moyenne.
Sur une adaptation du dramaturge et écrivain égyptien Tawfik El-Hakim, le mythe grec d'Îdipe, revu et actualisé par Riat Amirouche, metteur en scène et comédien, renvoie à l'éternel conflit avec le destin fatal. Riat Amirouche, Benatiya Leïla, Benchabane Hanan, Hamaïli Fayçal, Aït Meddour Med-Lamine et Neïrat Amina, membres de la troupe Enawarisse de théâtre et des arts dramatiques, se sont donné la réplique pendant plus d'une heure de temps, menant la trame du spectacle. Le sort du roi Laïus était frappé par la malédiction d'un oracle qui avait prédit qu'il serait tué par son fils et que ce dernier épouserait sa femme, la reine Jocaste.
A la naissance, l'enfant est abandonné par son père Laïus dans un endroit perdu où il a été retrouvé par des pâtres qui l'ont surnommé Îdipe car il avait les pieds liés et enflés. Devenu grand, il part en quête de vérité sur sa naissance, et à mi-chemin, il s'est prit de querelle avec Laïus qu'il a rencontré par hasard, et qu'il ne connaît pas encore.
Dans l'élan de la colère, Îdipe tue Laïus et accède au trône, se liant avec la reine Jocaste, après avoir brillamment déjoué les énigmes imposées par le sphinx (fabuleux lion ailé avec la tête et le buste d'une femme). Parricide et incestueux sans le savoir, le nouveau roi doit constamment réaffirmer son autorité comme successeur du roi Laïus, intimant fermement l'ordre de trouver son assassin pour lui infliger la pire des sanction. Découvrant la vérité, Jocaste se suicidera et Îdipe sera atteint d'une cécité.
L'envie incessante, mais tardive, de se purifier du malheur et de la mythomanie ambiante dans tout le palais a donné lieu à des regrets inutiles qui ne pouvaient éviter la fatalité. Une mise en scène actualisée et une scénographie réduite à une fontaine d'eau, présente sur scène et dans le bruitage, ont constitué l'essentiel de la conception de Riat Amirouche.
Habillés de costumes actuels, sur une scène presque sombre, les comédiens, concluants dans leur jeu, ont exprimé la tragédie d'une vie construite par un tissu de mensonges dans une rhétorique allusive au monde d'aujourd'hui. Le spectacle est une expérimentation sur le texte classique de Sophocle et une tentative de rupture avec l'archaïsme à travers une dualité qui met en valeur les contradictions entre les visions rétrogrades du passé et les desseins de modernité qui permettent à l'individu d'avancer malgré tout.
Outre le colloque traitant de l'œuvre du dramaturge Mustapha Kateb, tenu mardi, les conférences scientifiques autour de l'"Adaptation et la traduction", et les rencontres littéraires, le Fntp se poursuit dans sa 8e édition jusqu'au 2 juin prochain, avec la programmation quotidienne de trois spectacles en moyenne.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.