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La gestion médiatique d'une maladie en question
Communication institutionnelle
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 06 - 2013

La communication officielle sur la maladie du président de la République est devenue encore plus critiquable depuis la diffusion du dernier communiqué qui fait état d'un AVC (Accident vasculaire cérébral) au lieu du "mini AVC" précédemment annoncé.
La communication officielle sur la maladie du président de la République est devenue encore plus critiquable depuis la diffusion du dernier communiqué qui fait état d'un AVC (Accident vasculaire cérébral) au lieu du "mini AVC" précédemment annoncé.
Ce correctif sur la nature de la maladie du président suscite moult questionnements dès lors que les mots ont vocation de renvoyer à des concepts très précis.
L'un des premiers communiqués qui soit paru sur la santé du chef de l'Etat a émané du cabinet du Premier ministère, il était formulé comme suit : "A la suite de l'accident ischémique transitoire sans séquelles que le président de la République Abdelaziz Bouteflika a subi hier, les explorations médicales complémentaires, effectuées à l'hôpital du Val-de-Grâce à Paris, ont confirmé que son état de santé ne suscitait aucune inquiétude".
Pourtant l'inquiétude n'a cessé depuis de s'exprimer au niveau de la société et la presse nationale s'en est fait l'echo à plusieurs reprises jusqu'à susciter l'irritation des officiels algériens. Des chefs de partis de l'opposition ont exigé des autorités des bulletins de santé réguliers rendant compte de l'évolution de la maladie, mais ces bulletins distillés à compte-goutte, n'ont pu faire taire les folles rumeurs qui ne cessaient de circuler sur les réseaux sociaux et ailleurs.
En déplacement à l'intérieur du pays, le Premier ministre Abdelmalek Sellal, n'a pas caché son agacement devant les incessants appels à communiquer sur l'état de santé du chef de l'Etat, estimant qu'il n'était pas tenu de réaffirmer tous les jours que le Président allait bien.
Intervenant sur les ondes de la chaîne 3 de la Radio nationale, le 15 mai dernier Kamel Rezzag Bara, conseiller à la présidence de la République a déclaré que le chef de l'Etat "se porte bien et va revenir bientôt".
Au même moment des hommes politiques proches du gouvernement, à l'image d'Amar Ghoul ou d'Amara Benyounès, ont laissé entendre qu'ils misaient toujours sur un 4e mandat pour Bouteflika. Tout compte fait la communication sur la santé du Président paraissait être un enjeu strictement politique et les gens qui s'evertuaient à en dire quelque chose, se trouvaient être mal placés pour le faire.
Mais de l'avis de nombre d'observateurs, les rares bulletins diffusés sur la santé de Bouteflika péchaient par une obstination à le présenter comme quelqu'un qui suit à distance les affaires du pays, mieux, qui donne des directives. Alors que les Algériens le savaient malade et en convalescence, on s'était échiné à insister sur le fait que le président suivait la situation du pays.
Vrai ou faux, les citoyens ne s'étaient pas mis dans la tête l'idée d'accepter que Bouteflika travaille sur son lit d'hopital. En réalité les citoyens auraient été plus rassurés si les autorités reconnaissaient son statut de convalescent ayant besoin de repos.
Par ailleurs, un communiqué nous annonçait que le président a décrété la journée du 22 octobre comme une Journée nationale de la presse. S'exprimant sur Radio France internationale, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a affirmé que Bouteflika suit "au quotidien" la situation du pays.
Ce correctif sur la nature de la maladie du président suscite moult questionnements dès lors que les mots ont vocation de renvoyer à des concepts très précis.
L'un des premiers communiqués qui soit paru sur la santé du chef de l'Etat a émané du cabinet du Premier ministère, il était formulé comme suit : "A la suite de l'accident ischémique transitoire sans séquelles que le président de la République Abdelaziz Bouteflika a subi hier, les explorations médicales complémentaires, effectuées à l'hôpital du Val-de-Grâce à Paris, ont confirmé que son état de santé ne suscitait aucune inquiétude".
Pourtant l'inquiétude n'a cessé depuis de s'exprimer au niveau de la société et la presse nationale s'en est fait l'echo à plusieurs reprises jusqu'à susciter l'irritation des officiels algériens. Des chefs de partis de l'opposition ont exigé des autorités des bulletins de santé réguliers rendant compte de l'évolution de la maladie, mais ces bulletins distillés à compte-goutte, n'ont pu faire taire les folles rumeurs qui ne cessaient de circuler sur les réseaux sociaux et ailleurs.
En déplacement à l'intérieur du pays, le Premier ministre Abdelmalek Sellal, n'a pas caché son agacement devant les incessants appels à communiquer sur l'état de santé du chef de l'Etat, estimant qu'il n'était pas tenu de réaffirmer tous les jours que le Président allait bien.
Intervenant sur les ondes de la chaîne 3 de la Radio nationale, le 15 mai dernier Kamel Rezzag Bara, conseiller à la présidence de la République a déclaré que le chef de l'Etat "se porte bien et va revenir bientôt".
Au même moment des hommes politiques proches du gouvernement, à l'image d'Amar Ghoul ou d'Amara Benyounès, ont laissé entendre qu'ils misaient toujours sur un 4e mandat pour Bouteflika. Tout compte fait la communication sur la santé du Président paraissait être un enjeu strictement politique et les gens qui s'evertuaient à en dire quelque chose, se trouvaient être mal placés pour le faire.
Mais de l'avis de nombre d'observateurs, les rares bulletins diffusés sur la santé de Bouteflika péchaient par une obstination à le présenter comme quelqu'un qui suit à distance les affaires du pays, mieux, qui donne des directives. Alors que les Algériens le savaient malade et en convalescence, on s'était échiné à insister sur le fait que le président suivait la situation du pays.
Vrai ou faux, les citoyens ne s'étaient pas mis dans la tête l'idée d'accepter que Bouteflika travaille sur son lit d'hopital. En réalité les citoyens auraient été plus rassurés si les autorités reconnaissaient son statut de convalescent ayant besoin de repos.
Par ailleurs, un communiqué nous annonçait que le président a décrété la journée du 22 octobre comme une Journée nationale de la presse. S'exprimant sur Radio France internationale, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a affirmé que Bouteflika suit "au quotidien" la situation du pays.


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