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Boutarfa doute de la volonté de l'Europe de voir ce projet se concrétiser
Desertec
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 06 - 2013

Le P-DG de Sonelgaz, Noureddine Boutarfa, a douté de la volonté de l'Union européenne de voir le projet Desertec se concrétiser en raison d'une nouvelle directive de l'UE qui impose des restrictions à l'importation de l'énergie renouvelable.
Le P-DG de Sonelgaz, Noureddine Boutarfa, a douté de la volonté de l'Union européenne de voir le projet Desertec se concrétiser en raison d'une nouvelle directive de l'UE qui impose des restrictions à l'importation de l'énergie renouvelable.
La directive "9" de l'UE amenuise les chances d'exportation de l'électricité solaire vers le marché européen puisque la nouvelle mesure n'autorise l'importation de cette énergie qu'en cas de déficit de production en Europe, a expliqué Boutarfa au cours d'un point de presse, tenu à l'occasion de la présentation du bilan 2012 de son groupe.La mesure va fermer les débouchés à l'exportation pour l'initiative industrielle de Desertec (DII) qui devrait produire à l'orée de 2050 la moitié des besoins en électricité du Proche-Orient, de l'Afrique du Nord et de l'Europe.
Selon le dirigeant de Sonelgaz, l'Europe a actuellement un excédent de production dans les énergies renouvelables. Le Portugal, par exemple, dispose d'un excédent de 3.000 MW d'électricité renouvelable.
Le seul pays qui affiche un déficit et qui peut constituer un débouché important pour les pays producteurs dans le cadre de Desertec est l'Italie. Mais l'investissement pour transporter l'électricité vers ce pays à travers des interconnexions électriques est de 2 milliards d'euros."Qui va consentir un tel investissement. L'Europe est-elle prête à investir dans de telles interconnexions", s'est-il interrogé, ajoutant que "l'Europe est en train de fermer ses usines de renouvelables en raison de la crise économique".
Dans les faits, les pays européens excédentaires en énergies renouvelables, comme l'Espagne, refusent de servir de pays de transit des interconnexions électriques de crainte de voir leur production concurrencée par celle des pays de la rive sud de la Méditerranée. "Les producteurs doivent produire pour eux- mêmes, c'est la voie qu'avait choisie l'Algérie", a précisé Boutarfa, soulignant que l'Algérie est toujours disposée à développer des projets avec DII.
Sonelgaz vient de terminer l'étude de faisabilité d'un projet de 1.000 MW d'origine renouvelable, lancé dans le cadre de partenariat conclu avec Desertec en décembre 2011. "Nous venons de terminer l'étude de faisabilité sur 1.000 MW. On se pose des questions sur la suite. On va voir si on va trouver une voie avec les Italiens", a-t-il dit. Et de conclure que Desertec "est une idée humaniste mais elle a une réalité économique".
La directive "9" de l'UE amenuise les chances d'exportation de l'électricité solaire vers le marché européen puisque la nouvelle mesure n'autorise l'importation de cette énergie qu'en cas de déficit de production en Europe, a expliqué Boutarfa au cours d'un point de presse, tenu à l'occasion de la présentation du bilan 2012 de son groupe.La mesure va fermer les débouchés à l'exportation pour l'initiative industrielle de Desertec (DII) qui devrait produire à l'orée de 2050 la moitié des besoins en électricité du Proche-Orient, de l'Afrique du Nord et de l'Europe.
Selon le dirigeant de Sonelgaz, l'Europe a actuellement un excédent de production dans les énergies renouvelables. Le Portugal, par exemple, dispose d'un excédent de 3.000 MW d'électricité renouvelable.
Le seul pays qui affiche un déficit et qui peut constituer un débouché important pour les pays producteurs dans le cadre de Desertec est l'Italie. Mais l'investissement pour transporter l'électricité vers ce pays à travers des interconnexions électriques est de 2 milliards d'euros."Qui va consentir un tel investissement. L'Europe est-elle prête à investir dans de telles interconnexions", s'est-il interrogé, ajoutant que "l'Europe est en train de fermer ses usines de renouvelables en raison de la crise économique".
Dans les faits, les pays européens excédentaires en énergies renouvelables, comme l'Espagne, refusent de servir de pays de transit des interconnexions électriques de crainte de voir leur production concurrencée par celle des pays de la rive sud de la Méditerranée. "Les producteurs doivent produire pour eux- mêmes, c'est la voie qu'avait choisie l'Algérie", a précisé Boutarfa, soulignant que l'Algérie est toujours disposée à développer des projets avec DII.
Sonelgaz vient de terminer l'étude de faisabilité d'un projet de 1.000 MW d'origine renouvelable, lancé dans le cadre de partenariat conclu avec Desertec en décembre 2011. "Nous venons de terminer l'étude de faisabilité sur 1.000 MW. On se pose des questions sur la suite. On va voir si on va trouver une voie avec les Italiens", a-t-il dit. Et de conclure que Desertec "est une idée humaniste mais elle a une réalité économique".


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