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Les questions d'Ali Fawzi Rebaïne
Absence de bouteflika
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 06 - 2013

Ali Fawzi Rebaïne, président de Ahd 54, s'est interrogé hier lors d'une conférence de presse animée au siège national de son parti à Alger, sur le fonctionnement des institutions en l'absence du président de la République, hospitalisé à Paris.
Ali Fawzi Rebaïne, président de Ahd 54, s'est interrogé hier lors d'une conférence de presse animée au siège national de son parti à Alger, sur le fonctionnement des institutions en l'absence du président de la République, hospitalisé à Paris.
Rebaïne estime, tout en souhaitant prompt rétablissement au chef de l'Etat, que la souveraineté du pays est mise à mal dès lors que le sceau de la République a été transféré aux Invalides, établissement où se soigne actuellement le président Bouteflika. Aussi le président de Ahd 54 a invité les journalistes présents à faire une autre lecture des images du Président diffusées par la Télévision nationale en posant la question de savoir pourquoi, ce sont le Premier ministre et le chef d'état-major qui avaient été admis dans l'établissemnt parisien.
Rebaïne suggère que la présence de ces deux hommes auprès de Bouteflika indique que les institutions ne fonctionnent pas car a-t-il expliqué, «c'est Abdelkader Bensalah, actuel président du Conseil de la nation qui devrait représenter le pays». Et de se poser la question : "Qui décide en Algérie ?". Plus loin il déclarera pour répondre à une question, «si je savais le nom du décideur, je l'aurais divulgué mais je ne le connais pas».
Le président de Ahd 54 dément être partisan de l'application de l'article 88 de la Constitution, qui prévoit les fins de fonctions du président de la République suite à une situation d'empêchement. «Je défends une autre voie que l'application de l'article 88, je dis que les juges qui composent le Conseil constitutionnel doivent se réunir pour nous dire si le Président est apte à gouverner ou pas, car le dossier médical se trouve entre les mains des medecins français et non algériens», a-t-il asséné. Et de préciser :
«La voie que je défends est celle qui prône une période de transition pendant laquelle on installera un nouveau gouvernemennt dont les ministères de souveraineté doivent échoir à des personnalités choisies d'un commun accord avec les partis, après on peut organiser des élections transparentes pour élire le nouveau président de la République». Questionné sur les luttes de clans, Rebaïne répond en disant que «les luttes de clans ont existé depuis 1962, sur ce plan rien a changé, ce qui a changé c'est la situation géopolitique, car l'Algérie n'a plus d'alliés».
«J'appelle les sages parmi les décideurs pour qu'ils agissent dans le bon sens avant qu'il ne soit trop tard», a-t-il ajouté. "Si on n'opère pas les changements souhaités, le changement aura lieu dans la rue, par la violence", a-t-il averti. Enfin le président de AHD 54 qui se dit ne pas trop compter sur Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, a appelé «les autorités militaires» à informer «l'opinion publique sur ce qu'il faut faire pour libérer les otages détenus au Mali».
Rebaïne estime, tout en souhaitant prompt rétablissement au chef de l'Etat, que la souveraineté du pays est mise à mal dès lors que le sceau de la République a été transféré aux Invalides, établissement où se soigne actuellement le président Bouteflika. Aussi le président de Ahd 54 a invité les journalistes présents à faire une autre lecture des images du Président diffusées par la Télévision nationale en posant la question de savoir pourquoi, ce sont le Premier ministre et le chef d'état-major qui avaient été admis dans l'établissemnt parisien.
Rebaïne suggère que la présence de ces deux hommes auprès de Bouteflika indique que les institutions ne fonctionnent pas car a-t-il expliqué, «c'est Abdelkader Bensalah, actuel président du Conseil de la nation qui devrait représenter le pays». Et de se poser la question : "Qui décide en Algérie ?". Plus loin il déclarera pour répondre à une question, «si je savais le nom du décideur, je l'aurais divulgué mais je ne le connais pas».
Le président de Ahd 54 dément être partisan de l'application de l'article 88 de la Constitution, qui prévoit les fins de fonctions du président de la République suite à une situation d'empêchement. «Je défends une autre voie que l'application de l'article 88, je dis que les juges qui composent le Conseil constitutionnel doivent se réunir pour nous dire si le Président est apte à gouverner ou pas, car le dossier médical se trouve entre les mains des medecins français et non algériens», a-t-il asséné. Et de préciser :
«La voie que je défends est celle qui prône une période de transition pendant laquelle on installera un nouveau gouvernemennt dont les ministères de souveraineté doivent échoir à des personnalités choisies d'un commun accord avec les partis, après on peut organiser des élections transparentes pour élire le nouveau président de la République». Questionné sur les luttes de clans, Rebaïne répond en disant que «les luttes de clans ont existé depuis 1962, sur ce plan rien a changé, ce qui a changé c'est la situation géopolitique, car l'Algérie n'a plus d'alliés».
«J'appelle les sages parmi les décideurs pour qu'ils agissent dans le bon sens avant qu'il ne soit trop tard», a-t-il ajouté. "Si on n'opère pas les changements souhaités, le changement aura lieu dans la rue, par la violence", a-t-il averti. Enfin le président de AHD 54 qui se dit ne pas trop compter sur Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, a appelé «les autorités militaires» à informer «l'opinion publique sur ce qu'il faut faire pour libérer les otages détenus au Mali».


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