Quelque trente formations se produiront à partir de la soirée de mercredi sur la scène de la maison de la culture Omar-Oussedik de Jijel à l'occasion des 3es journées de musique chaâbie qui se poursuivront jusqu'au 4 juillet prochain, a-t-on appris auprès des organisateurs. Quelque trente formations se produiront à partir de la soirée de mercredi sur la scène de la maison de la culture Omar-Oussedik de Jijel à l'occasion des 3es journées de musique chaâbie qui se poursuivront jusqu'au 4 juillet prochain, a-t-on appris auprès des organisateurs. Cette 3e édition de ce festival local, organisée par la maison de la culture en collaboration avec une association locale qui s'efforce de préserver l'authenticité du patrimoine musical algérien, accueillera chaque soir, des interprètes de chaâbi, de Jijel, mais aussi d'Alger, de Constantine, de Blida et de Béjaia. Mercredi, cette fête dédiée au chaâbi, un genre musical particulièrement apprécié dans l'antique Igilgili, comme dans toutes les villes portuaires, sera inaugurée par le chanteur algérois Didine Kerroum, précédé des artistes jijéliens Ahmed Berri et Nasreddine Zeima. Les qacidates de chaâbi, des textes déclinés sous forme de longs poèmes glorifiant le Prophète de l'Islam (QSSSL) ou l'amour courtois (odhri), rendues célèbres par les chanteurs de La Casbah d'Alger au siècle dernier, ont souvent, dit-on, une origine marocaine qui remonterait au moins aux 12e et 13e siècles. Cheikh M'hamed El Anka, Hadj M'rizek, Hadj Menouar, Amar Ezzahi, Chaou Abdelkader et les rerettés El Hachemi Guerouabi et Dahmane El Harrachi, pour ne citer que ceux-là, sont les stars auxquelles les Jijéliens de toutes les générations vouent un culte non démenti. Cette 3e édition de ce festival local, organisée par la maison de la culture en collaboration avec une association locale qui s'efforce de préserver l'authenticité du patrimoine musical algérien, accueillera chaque soir, des interprètes de chaâbi, de Jijel, mais aussi d'Alger, de Constantine, de Blida et de Béjaia. Mercredi, cette fête dédiée au chaâbi, un genre musical particulièrement apprécié dans l'antique Igilgili, comme dans toutes les villes portuaires, sera inaugurée par le chanteur algérois Didine Kerroum, précédé des artistes jijéliens Ahmed Berri et Nasreddine Zeima. Les qacidates de chaâbi, des textes déclinés sous forme de longs poèmes glorifiant le Prophète de l'Islam (QSSSL) ou l'amour courtois (odhri), rendues célèbres par les chanteurs de La Casbah d'Alger au siècle dernier, ont souvent, dit-on, une origine marocaine qui remonterait au moins aux 12e et 13e siècles. Cheikh M'hamed El Anka, Hadj M'rizek, Hadj Menouar, Amar Ezzahi, Chaou Abdelkader et les rerettés El Hachemi Guerouabi et Dahmane El Harrachi, pour ne citer que ceux-là, sont les stars auxquelles les Jijéliens de toutes les générations vouent un culte non démenti.
