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Ascension d'un artiste hors pair
Karim Saada
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 07 - 2013

Né au sein d'une famille de musiciens à Alger, Karim Saada grandit dans un bain de chaâbi algérien. Style musical dont le nom signifie « populaire », le chaâbi est né dans les années 1930. Il est basé sur des instruments à cordes, comme le violon, le banjo ou le mandole, alliés aux percussions, au ney (sorte de flûte en roseau) et au qanûn (sorte de cithare orientale).
Né au sein d'une famille de musiciens à Alger, Karim Saada grandit dans un bain de chaâbi algérien. Style musical dont le nom signifie « populaire », le chaâbi est né dans les années 1930. Il est basé sur des instruments à cordes, comme le violon, le banjo ou le mandole, alliés aux percussions, au ney (sorte de flûte en roseau) et au qanûn (sorte de cithare orientale).
Karim Saada
Le père de Karim initie ses deux fils au banjo, qui rapidement forment un duo. Karim se tourne ensuite vers le mandole et la guitare. Un apprentissage qui fait de lui un artiste complet. Parvenu à l'âge adulte, il intègre l'orchestre de l'association Ankawiya, à Alger, avec lequel il se produit sur scène à de multiples reprises.
Quand le chant rejoint les cordes
Au début de sa carrière, délaissant le chant, Karim se concentre sur la pratique des instruments. Mais, par la force des choses, il doit se mettre au chant : aucun artiste ne souhaite en effet interpréter ses chansons. Alors il se lance. Et il fait bien. Ses romances algéroises, ses mélancolies méditerranéennes, ses contes colorés prennent forme grâce à sa voix chaude, qui fait parler la mer et le désert, le Maghreb et l'Andalousie.
En 1988, il n'a pas encore 30 ans lorsqu'il décide de s'installer à Montréal. Là, il collabore avec de
nombreux artistes tels Cheb Dino et Timgad, en tant que musicien ou arrangeur. Il joue ensuite avec Karim de Syncop et Musa Dieng Kala, avant de se lancer en solo. En parallèle, il compose la musique de plusieurs films, La guitare à l'huile (1999), Bledi (2006) et Fear, Anger and Politics (2012). Il parvient ainsi à se faire un nom sur la scène musicale montréalaise.
Il faut cependant attendre 2009 pour voir la sortie de son premier album, intitulé La danse de l'exilé. Décoré du prix de la musique folk canadienne, il est également nommé aux Juno 2010 dans la catégorie meilleur album de musiques du monde.
L'année suivante sort son deuxième album Aïch El Youm (Vis aujourd'hui). Depuis, Karim Saada balade son banjo de scène en scène, entraînant le public dans les ruelles de Bab-el-Oued, au cœur de la nuit algéroise.
Karim Saada
Le père de Karim initie ses deux fils au banjo, qui rapidement forment un duo. Karim se tourne ensuite vers le mandole et la guitare. Un apprentissage qui fait de lui un artiste complet. Parvenu à l'âge adulte, il intègre l'orchestre de l'association Ankawiya, à Alger, avec lequel il se produit sur scène à de multiples reprises.
Quand le chant rejoint les cordes
Au début de sa carrière, délaissant le chant, Karim se concentre sur la pratique des instruments. Mais, par la force des choses, il doit se mettre au chant : aucun artiste ne souhaite en effet interpréter ses chansons. Alors il se lance. Et il fait bien. Ses romances algéroises, ses mélancolies méditerranéennes, ses contes colorés prennent forme grâce à sa voix chaude, qui fait parler la mer et le désert, le Maghreb et l'Andalousie.
En 1988, il n'a pas encore 30 ans lorsqu'il décide de s'installer à Montréal. Là, il collabore avec de
nombreux artistes tels Cheb Dino et Timgad, en tant que musicien ou arrangeur. Il joue ensuite avec Karim de Syncop et Musa Dieng Kala, avant de se lancer en solo. En parallèle, il compose la musique de plusieurs films, La guitare à l'huile (1999), Bledi (2006) et Fear, Anger and Politics (2012). Il parvient ainsi à se faire un nom sur la scène musicale montréalaise.
Il faut cependant attendre 2009 pour voir la sortie de son premier album, intitulé La danse de l'exilé. Décoré du prix de la musique folk canadienne, il est également nommé aux Juno 2010 dans la catégorie meilleur album de musiques du monde.
L'année suivante sort son deuxième album Aïch El Youm (Vis aujourd'hui). Depuis, Karim Saada balade son banjo de scène en scène, entraînant le public dans les ruelles de Bab-el-Oued, au cœur de la nuit algéroise.


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