L'Algérie est-elle à l'abri de la crise céréalière ? Les responsables du secteur agricole estiment que le stock actuel céréalier peut couvrir les besoins en deux ans. L'Algérie est-elle à l'abri de la crise céréalière ? Les responsables du secteur agricole estiment que le stock actuel céréalier peut couvrir les besoins en deux ans. L'Algérie veut réduire la facture d'importation des céréales en misant sur un taux de production de 68%. L'importation sera réduite à seulement 32% avec un nouveau plan de production céréalier en cours de préparation. Mais avec ses ambitions, l'Algérie serait-elle à l'abri de la crise alimentaire mondiale ? Si l'on croit une source proche du ministère de l'Agriculture « les ressources ne permettent pas de produire 100% de céréales en raison de l'insuffisance des ressources hydriques » mais avec un nouveau plan de production céréalière, en cours de préparation, l'Algérie veut sécuriser ses besoins en tablant sur une réduction de la facture des importations dont le montant avoisine actuellement les 3 milliards de dollars avec le chiffre effarant de 4 millions de tonnes d'importation de blé dur provenant de plusieurs fournisseurs. Même si le marché du Nord impose son diktat pour les exportations, cette année, l'Algérie a réduit sa facture d'importation de la France pour le blé tendre à 1 million de tonnes au lieu de 2,5 millions de tonnes la saison précédente. De même que la facture du blé dur a été revue à la baisse avec seulement 200.000 tonnes contre 500.000 tonnes à la même période de l'an dernier. Ce n'est guère facile mais tout porte à croire que ces mesures prises dans un cadre de négociations serrées vont permettre à l'Algérie de réorienter sa politique céréalière vers la production locale. Dans ce contexte précis, l'on croit savoir que la production céréalière sera davantage soutenue au quintal à travers l'aide que l'Etat va accorder aux exploitants des surfaces de productions céréalières. Des périmètres entiers laissés en jachère seront ainsi viabilisés. « 230.000 hectares seront mises à niveau pour relever le niveau productif à moyen terme » précise une source de la coopérative des céréales et légumes secs (CCLS). D'autres périmètres agricoles seront soutenues à travers l'irrigation par la mise en place d'équipements sophistiqués dont la subvention des pouvoirs publics serait de l'ordre de 50%. La source précise que pour cette année 7 millions de quintaux ont été récupérés sur une production totale de 43 millions de quintaux. Le DG de l'OAIC a indiqué pour sa part : « Avec une moyenne de 20 quintaux à l'hectare, nous couvrirons la totalité de nos besoins ». Actuellement, la moyenne du rendement se situe entre 10 à 12 le quintal à l'hectare. Pour l'expert en économie et ancien ministre Hocine Bénissad qui s'est exprimé lors d'un colloque sur le secteur agroalimentaire : « Ce rendement peut être porté à 25 quintaux à l'hectare » estimant que l'Algérie ne devrait pas « être un débouché de surplus agricole des grands pays ». Récemment, le ministre de l'Agriculture se voulait rassurant sur les prouesses de la céréaliculture en citant le pic de 31 millions de quintaux de blé dur et tendre qui ont été produites en 2006 et en 2010. Avec la politique de soutien au rendement à l'hectare, le ministère table sur une amélioration de la production du blé tendre à l'horizon 2015 à 2020. L'Algérie veut réduire la facture d'importation des céréales en misant sur un taux de production de 68%. L'importation sera réduite à seulement 32% avec un nouveau plan de production céréalier en cours de préparation. Mais avec ses ambitions, l'Algérie serait-elle à l'abri de la crise alimentaire mondiale ? Si l'on croit une source proche du ministère de l'Agriculture « les ressources ne permettent pas de produire 100% de céréales en raison de l'insuffisance des ressources hydriques » mais avec un nouveau plan de production céréalière, en cours de préparation, l'Algérie veut sécuriser ses besoins en tablant sur une réduction de la facture des importations dont le montant avoisine actuellement les 3 milliards de dollars avec le chiffre effarant de 4 millions de tonnes d'importation de blé dur provenant de plusieurs fournisseurs. Même si le marché du Nord impose son diktat pour les exportations, cette année, l'Algérie a réduit sa facture d'importation de la France pour le blé tendre à 1 million de tonnes au lieu de 2,5 millions de tonnes la saison précédente. De même que la facture du blé dur a été revue à la baisse avec seulement 200.000 tonnes contre 500.000 tonnes à la même période de l'an dernier. Ce n'est guère facile mais tout porte à croire que ces mesures prises dans un cadre de négociations serrées vont permettre à l'Algérie de réorienter sa politique céréalière vers la production locale. Dans ce contexte précis, l'on croit savoir que la production céréalière sera davantage soutenue au quintal à travers l'aide que l'Etat va accorder aux exploitants des surfaces de productions céréalières. Des périmètres entiers laissés en jachère seront ainsi viabilisés. « 230.000 hectares seront mises à niveau pour relever le niveau productif à moyen terme » précise une source de la coopérative des céréales et légumes secs (CCLS). D'autres périmètres agricoles seront soutenues à travers l'irrigation par la mise en place d'équipements sophistiqués dont la subvention des pouvoirs publics serait de l'ordre de 50%. La source précise que pour cette année 7 millions de quintaux ont été récupérés sur une production totale de 43 millions de quintaux. Le DG de l'OAIC a indiqué pour sa part : « Avec une moyenne de 20 quintaux à l'hectare, nous couvrirons la totalité de nos besoins ». Actuellement, la moyenne du rendement se situe entre 10 à 12 le quintal à l'hectare. Pour l'expert en économie et ancien ministre Hocine Bénissad qui s'est exprimé lors d'un colloque sur le secteur agroalimentaire : « Ce rendement peut être porté à 25 quintaux à l'hectare » estimant que l'Algérie ne devrait pas « être un débouché de surplus agricole des grands pays ». Récemment, le ministre de l'Agriculture se voulait rassurant sur les prouesses de la céréaliculture en citant le pic de 31 millions de quintaux de blé dur et tendre qui ont été produites en 2006 et en 2010. Avec la politique de soutien au rendement à l'hectare, le ministère table sur une amélioration de la production du blé tendre à l'horizon 2015 à 2020.