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L'exécutif actuel doit être dissous
Tunisie, le chef de l'UGTT réitère sa volonté
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 08 - 2013

De nombreux observateurs évoquent un "scénario à l'égyptienne", dans lequel le syndicat, qui revendique un million de membres, jouerait un rôle semblable à celui de l'armée en Egypte.
De nombreux observateurs évoquent un "scénario à l'égyptienne", dans lequel le syndicat, qui revendique un million de membres, jouerait un rôle semblable à celui de l'armée en Egypte.
Abassi, secrétaire général de la puissante Union générale tunisienne du travail (UGTT), s'est dit prêt à user de l'influence de la principale centrale syndicale du pays pour sortir de la crise politique, mais il a réfuté tout parallèle avec la situation en Egypte. L'opposition laïque tunisienne a menacé jeudi d'accentuer ses manifestations de protestation contre le gouvernement dominé par les islamistes d'Ennahda après le rejet par Rached Ghannouchi, le président de cette formation, de former un exécutif non partisan.
L'UGTT s'est ralliée la semaine dernière à cette revendication, consécutive à l'assassinat de deux responsables de l'opposition laïque, attribué à des salafistes. De nombreux observateurs évoquent désormais un "scénario à l'égyptienne", dans lequel le syndicat, qui revendique un million de membres, jouerait un rôle semblable à celui de l'armée en Egypte. "Notre situation est différente de celle de l'Egypte et je ne suis pas un autre Al Sissi", a cependant déclaré Hassine Abassi dans une interview à Reuters, évoquant le général Abdel Fatah al Sissi, chef d'état-major de l'armée égyptienne, à l'origine de la destitution du président islamiste Mohamed Morsi, le 3 juillet.
"Nous ne savons pas encore ce que nous ferons si cette impasse persiste, mais nous avons plusieurs options et nous avons les moyens de pousser tout le monde à participer à un dialogue", a-t-il ajouté, précisant qu'il devait rencontrer lundi Rached Ghannouchi. Après avoir largement contribué par ses grèves à la chute de l'ancien président Zine ben Ali en janvier 2011, l'UGTT s'est régulièrement trouvée en confrontation directe avec le gouvernement mené par Ennahda, et a notamment appelé le mois dernier à une journée de grève générale, qui a coûté 300 millions d'euros à l'économie tunisienne.
Hassine Abassi a prévenu que le gouvernement et l'opposition devaient trouver un accord "d'ici quelques jours" et a réitéré la volonté de l'UGTT de voir l'actuel exécutif dissous, en raison de ses "erreurs économiques, sociales et politiques", en particulier "son incapacité à assurer la sécurité".
Les propos de Hassine Abassi font écho à ceux de Rached Ghannouchi qui a prévenu jeudi que "ceux qui veulent un nouveau Al Sissi en Tunisie devraient cesser de rêver", alors que la répression accrue depuis mercredi par l'armée égyptienne contre les Frères musulmans a fait au moins 750 morts. "Ce qui se passe actuellement en Egypte devrait nous inciter à aller dans le sens du dialogue", avait dit Rached Ghannouchi. "Nous avons commis des erreurs mais cela ne mérite pas un coup d'Etat."
La situation de la Tunisie et de l'Egypte, les deux premiers pays touchés par les révolutions du "Printemps arabe", sont néanmoins peu comparables. Contrairement à l'Egypte, pays arabe le plus peuplé avec 85 millions d'habitants, la Tunisie, qui ne compte elle que 11 millions d'habitants, possède une armée peu encline aux interventions politiques.
De plus, Ennahda gouverne avec deux partis laïcs de gauche, le Congrès pour la république (CPR) et Ettakatol, contrairement aux Frères musulmans égyptiens et leur branche politique, la Parti de la Liberté et de la Justice (PLJ), qui avaient formé un exécutif presque entièrement composés d'islamistes après l'élection de Mohamed Morsi.
Abassi, secrétaire général de la puissante Union générale tunisienne du travail (UGTT), s'est dit prêt à user de l'influence de la principale centrale syndicale du pays pour sortir de la crise politique, mais il a réfuté tout parallèle avec la situation en Egypte. L'opposition laïque tunisienne a menacé jeudi d'accentuer ses manifestations de protestation contre le gouvernement dominé par les islamistes d'Ennahda après le rejet par Rached Ghannouchi, le président de cette formation, de former un exécutif non partisan.
L'UGTT s'est ralliée la semaine dernière à cette revendication, consécutive à l'assassinat de deux responsables de l'opposition laïque, attribué à des salafistes. De nombreux observateurs évoquent désormais un "scénario à l'égyptienne", dans lequel le syndicat, qui revendique un million de membres, jouerait un rôle semblable à celui de l'armée en Egypte. "Notre situation est différente de celle de l'Egypte et je ne suis pas un autre Al Sissi", a cependant déclaré Hassine Abassi dans une interview à Reuters, évoquant le général Abdel Fatah al Sissi, chef d'état-major de l'armée égyptienne, à l'origine de la destitution du président islamiste Mohamed Morsi, le 3 juillet.
"Nous ne savons pas encore ce que nous ferons si cette impasse persiste, mais nous avons plusieurs options et nous avons les moyens de pousser tout le monde à participer à un dialogue", a-t-il ajouté, précisant qu'il devait rencontrer lundi Rached Ghannouchi. Après avoir largement contribué par ses grèves à la chute de l'ancien président Zine ben Ali en janvier 2011, l'UGTT s'est régulièrement trouvée en confrontation directe avec le gouvernement mené par Ennahda, et a notamment appelé le mois dernier à une journée de grève générale, qui a coûté 300 millions d'euros à l'économie tunisienne.
Hassine Abassi a prévenu que le gouvernement et l'opposition devaient trouver un accord "d'ici quelques jours" et a réitéré la volonté de l'UGTT de voir l'actuel exécutif dissous, en raison de ses "erreurs économiques, sociales et politiques", en particulier "son incapacité à assurer la sécurité".
Les propos de Hassine Abassi font écho à ceux de Rached Ghannouchi qui a prévenu jeudi que "ceux qui veulent un nouveau Al Sissi en Tunisie devraient cesser de rêver", alors que la répression accrue depuis mercredi par l'armée égyptienne contre les Frères musulmans a fait au moins 750 morts. "Ce qui se passe actuellement en Egypte devrait nous inciter à aller dans le sens du dialogue", avait dit Rached Ghannouchi. "Nous avons commis des erreurs mais cela ne mérite pas un coup d'Etat."
La situation de la Tunisie et de l'Egypte, les deux premiers pays touchés par les révolutions du "Printemps arabe", sont néanmoins peu comparables. Contrairement à l'Egypte, pays arabe le plus peuplé avec 85 millions d'habitants, la Tunisie, qui ne compte elle que 11 millions d'habitants, possède une armée peu encline aux interventions politiques.
De plus, Ennahda gouverne avec deux partis laïcs de gauche, le Congrès pour la république (CPR) et Ettakatol, contrairement aux Frères musulmans égyptiens et leur branche politique, la Parti de la Liberté et de la Justice (PLJ), qui avaient formé un exécutif presque entièrement composés d'islamistes après l'élection de Mohamed Morsi.


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