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Des experts de l'Onu en Syrie
Armes chimiques
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 08 - 2013

Des experts de l'Onu sont arrivés dimanche à Damas pour examiner l'utilisation présumée d'armes chimiques dans le conflit en Syrie, après l'acceptation par le gouvernement des modalités proposées pour la sécurité et l'efficacité de la mission.
Des experts de l'Onu sont arrivés dimanche à Damas pour examiner l'utilisation présumée d'armes chimiques dans le conflit en Syrie, après l'acceptation par le gouvernement des modalités proposées pour la sécurité et l'efficacité de la mission.
L'équipe de l'Onu composée de plus de dix inspecteurs est arrivée dans un hôtel de la capitale syrienne, moins d'un mois après une première visite de deux envoyés spéciaux onusiens, Aake Sellström et Angela Kane, consacrée à cette même question.
Khaled al-Masri, le porte-parole de l'Onu à Damas, dit ignorer quand les experts débuteront leur mission et dans quels secteurs ils se rendront. En juillet 2012, le régime du président Bachar al-Assad avait reconnu pour la première fois posséder des armes chimiques, menaçant de les utiliser en cas d'intervention militaire occidentale, mais "jamais contre sa population".
Le président américain Barack Obama avait alors affirmé que l'utilisation de telles armes reviendrait à franchir une "ligne rouge".
L'Onu a reçu début août l'autorisation de Damas pour enquêter sur trois sites.
Les experts devraient se rendre à Khan al-Assal près d'Alep (Nord) où le régime affirme que les rebelles ont fait usage d'armes chimiques le 19 mars, tuant au moins 26 personnes dont 16 soldats syriens. Selon l'opposition, c'est le régime du président Assad qui a mis en scène cette attaque.
Les deux autres sites seraient Ataybah près de Damas où une attaque avait été signalée en mars et Homs, pour une attaque suspecte le 23 décembre dernier.
Le mandat des inspecteurs, conduits par le Suédois Aake Sellström, est d'évaluer s'il y a eu utilisation d'armes chimiques ou non, mais pas de déterminer qui en est responsable.
Le régime d'Assad a donné son feu vert à l'Onu pour la visite des experts, après avoir accepté les modalités proposées par l'Onu pour assurer la sécurité et l'efficacité de la mission selon l'organisation internationale.
Jeudi, un responsable au ministère syrien des Affaires étrangères a affirmé que son gouvernement était "prêt à accorder toutes les facilités pour que l'équipe puisse mener à bien sa mission". "La Syrie n'a rien à cacher".
Le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon a remercié le gouvernement syrien pour sa "coopération" et réaffirmé que l'objectif de l'Onu était une "enquête totalement indépendante et impartiale".
L'opposition a affirmé que les enquêteurs pourraient accéder "sans entraves" aux sites sous son contrôle où des armes chimiques auraient été utilisées.
Damas avait demandé une enquête de l'Onu dès le mois de mars, mais insistait pour qu'elle se concentre uniquement sur le site de Khan al-Assal. Mais Ban Ki-moon souhaitait par contre un accès plus large et des enquêtes sur d'autres sites.
Selon l'Onu, la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis lui ont signalé 13 attaques à l'arme chimique. Ces trois pays ont affirmé que les attaques ont été le fait des troupes d'Assad, alors que la Russie, le principal allié du régime syrien, a affirmé que son enquête a révélé l'emploi de gaz sarin par les rebelles à Khan al-Assal.
L'équipe de l'Onu composée de plus de dix inspecteurs est arrivée dans un hôtel de la capitale syrienne, moins d'un mois après une première visite de deux envoyés spéciaux onusiens, Aake Sellström et Angela Kane, consacrée à cette même question.
Khaled al-Masri, le porte-parole de l'Onu à Damas, dit ignorer quand les experts débuteront leur mission et dans quels secteurs ils se rendront. En juillet 2012, le régime du président Bachar al-Assad avait reconnu pour la première fois posséder des armes chimiques, menaçant de les utiliser en cas d'intervention militaire occidentale, mais "jamais contre sa population".
Le président américain Barack Obama avait alors affirmé que l'utilisation de telles armes reviendrait à franchir une "ligne rouge".
L'Onu a reçu début août l'autorisation de Damas pour enquêter sur trois sites.
Les experts devraient se rendre à Khan al-Assal près d'Alep (Nord) où le régime affirme que les rebelles ont fait usage d'armes chimiques le 19 mars, tuant au moins 26 personnes dont 16 soldats syriens. Selon l'opposition, c'est le régime du président Assad qui a mis en scène cette attaque.
Les deux autres sites seraient Ataybah près de Damas où une attaque avait été signalée en mars et Homs, pour une attaque suspecte le 23 décembre dernier.
Le mandat des inspecteurs, conduits par le Suédois Aake Sellström, est d'évaluer s'il y a eu utilisation d'armes chimiques ou non, mais pas de déterminer qui en est responsable.
Le régime d'Assad a donné son feu vert à l'Onu pour la visite des experts, après avoir accepté les modalités proposées par l'Onu pour assurer la sécurité et l'efficacité de la mission selon l'organisation internationale.
Jeudi, un responsable au ministère syrien des Affaires étrangères a affirmé que son gouvernement était "prêt à accorder toutes les facilités pour que l'équipe puisse mener à bien sa mission". "La Syrie n'a rien à cacher".
Le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon a remercié le gouvernement syrien pour sa "coopération" et réaffirmé que l'objectif de l'Onu était une "enquête totalement indépendante et impartiale".
L'opposition a affirmé que les enquêteurs pourraient accéder "sans entraves" aux sites sous son contrôle où des armes chimiques auraient été utilisées.
Damas avait demandé une enquête de l'Onu dès le mois de mars, mais insistait pour qu'elle se concentre uniquement sur le site de Khan al-Assal. Mais Ban Ki-moon souhaitait par contre un accès plus large et des enquêtes sur d'autres sites.
Selon l'Onu, la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis lui ont signalé 13 attaques à l'arme chimique. Ces trois pays ont affirmé que les attaques ont été le fait des troupes d'Assad, alors que la Russie, le principal allié du régime syrien, a affirmé que son enquête a révélé l'emploi de gaz sarin par les rebelles à Khan al-Assal.


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