Conseil de la nation: la Commission des affaires juridiques examine l'avant-projet d'amendement du Règlement intérieur    Cérémonie jeudi à l'occasion de l'anniversaire de nationalisation des mines et de création de la Sonarem    Des visites d'inspection inopinées au niveau des chantiers de réalisations de logements    L'eau arrive en ville sur une distance de 146 kms    Plusieurs projets décidés par le président de la République inspectés    De nombreuses interpellations dans les campus américains    Les dirigeants arabes pérorent au Caire pendant qu'Israël massacre !    Mobilisation propalestinienne : Plusieurs syndicats appellent au blocage des lycées    Ligue 1 Mobilis (mise à jour/ 19e journée) : L'USMK bat sur le fil le CRB    Distinction : Mustapha Berraf décoré de la médaille de l'Ordre national du Mali    L'international sénégalais Nicolas Jackson à égalité de but avec Didier Drogba    Une bande de trafiquants de drogue démantelée et saisie de 750 capsules    Hommage aux chevaliers de la plume    Douze avions mobilisés par ''Tassili Airlines'' pour la lutte contre les feux de forêts    Enseignement et formation professionnels: les lauréats du concours du mois de Ramadhan distingués    Projection honorifique du film «Tayara Safra» de Hadjer Sebata    Hasna El Bacharia inhumée au cimetière de Béchar    Célébration des costumes et des bijoux algériens authentiques    Tour d'Algérie-2024 : retour du MC Alger après une longue absence    Décès de la moudjahida Ouissi Aouali à l'âge de 86 ans    "L'Algérie, un partenaire stratégique dans la coopération africaine", thème d'un séminaire à Alger    Goudjil reçoit le président de l'Assemblée nationale de la République du Congo    Nâama : décès du moudjahid Brahimi Laïd    Sport scolaire : Belaabed reçoit le président de l'ISF    Le droit de massacrer, de Sétif à Gaza    Ghaza: des spécialistes en communication dénoncent la "désinformation manipulatrice" de la presse occidentale    Le 9e Festival national de la création féminine du 9 au 17 mai à Alger    Merad appelle depuis Khenchela à l'intensification des efforts pour protéger les forêts contre les incendies    Espagne: le Maroc fustigé pour non-coopération dans la lutte contre le trafic de drogue    Signature d'un mémorandum d'entente pour la commercialisation des produits d'ACS en Mauritanie    Agression sioniste contre Ghaza: l'UE appelle à un cessez-le-feu immédiat    Ghaza: le bilan de l'agression sioniste s'élève à 34.735 martyrs    Belkacem Sahli réitère son intention de prendre part aux présidentielles du 7 septembre    Natation/Championnats d'Afrique Open: l'Algérie décroche six nouvelles médailles, dont trois en or    A Monsieur le président de la République    Le wali honore la presse locale    Grand prix de cyclisme de la ville d'Oran : Nassim Saïdi remporte la 28e édition    La protesta estudiantine occidentale face aux lobbies sionistes.    ALORS, MESSIEURS LES DIRIGEANTS OCCIDENTAUX : NE POUVEZ-VOUS TOUJOURS PAS VOIR LES SIGNES ANNONCIATEURS DUN GENOCIDE A GAZA ?    Megaprojet de ferme d'Adrar : « elmal ou Etfer3ine »    Témoignage. Printemps Amazigh. Avril 80    Le Président Tebboune va-t-il briguer un second mandat ?    L'imagination au pouvoir.    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Ils revendiquent la régularisation de la Pension complémentaire de retraite: Sit-in des mutualistes de la Sonatrach devant le siège Aval    Coupe d'afrique des nations - Equipe Nationale : L'Angola en ligne de mire    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le scénario irakien se met en place
Les Occidentaux prêts à frapper la Syrie
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 08 - 2013

Les bruits de bottes se font entendre aux portes de Damas. Les jours de Bachar el Assad sont-ils comptés ? Tout porte à le croire. La déroute des «rebelles» qui ont perdu du terrain face à l'armée régulière de Bachar el Assad a mis au goût du jour l'intervention militaire étrangère en Syrie. L'argument qui manquait pour une intervention militaire en Syrie a été trouvé. Les Etats-Unis et d'autres pays occidentaux se disent prêts à mener une action militaire contre la Syrie, qu'ils ont accusée d'avoir perpétré le 21 août une attaque aux armes chimiques.
Les bruits de bottes se font entendre aux portes de Damas. Les jours de Bachar el Assad sont-ils comptés ? Tout porte à le croire. La déroute des «rebelles» qui ont perdu du terrain face à l'armée régulière de Bachar el Assad a mis au goût du jour l'intervention militaire étrangère en Syrie. L'argument qui manquait pour une intervention militaire en Syrie a été trouvé. Les Etats-Unis et d'autres pays occidentaux se disent prêts à mener une action militaire contre la Syrie, qu'ils ont accusée d'avoir perpétré le 21 août une attaque aux armes chimiques.
Le scénario irakien s'est mis en place. L'Irak de Saddam Hussein a été accusé de détenir des armes de destruction massive, les fameux ADM. Une accusation dénuée de tout fondement et qui a abouti à l'invasion de l'Irak par des forces coalisées, menées par les USA avec son cortège de milliers de victimes, entre morts et blessés, et la destruction presque totale du pays qui affronte à ce jour les conséquences de cette guerre mené au nom du peuple irakien.
«L'utilisation d'armes chimiques, par qui que ce soit, pour quelque raison que ce soit, dans quelques circonstances que ce soit, serait une atroce violation des lois internationales», a soutenu, Ban Ki-moon, le Secrétaire général des Nations unies. Pour les pays occidentaux, à leur tête les Etats-Unis, le coupable est le régime de Bachar el Assad.
Sans attendre les conclusions de l'enquête des Nations unies dont une équipe d'experts se trouve près de Damas et enquête sur cette attaque chimique présumée. "Quelques jours à peine après l'attaque, ils ont recueilli des échantillons précieux, et interrogé des victimes et témoins", a-t-on assuré du côté de l'ONU. La mission d'enquête des Nations unies a repris lundi son travail sur le terrain syrien pour tenter de relever des preuves d'utilisation d'armes chimiques.
Après avoir suspendu mardi leur mission pour des raisons de sécurité, les experts des Nations unies ont repris, hier, leur enquête dans la banlieue de Damas où une attaque chimique présumée a eu lieu le 21 août à Mouadamiyat al-Cham et dans la Ghouta orientale, faisant plusieurs victimes. Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France ont déjà arrêté leur décision. Le gouvernement britannique annonce clairement qu'il prépare des plans pour une possible action militaire.
Le Premier ministre britannique David Cameron et le président américain Barack Obama, ont tous les deux convenu qu'il n'y avait aucun doute sur la responsabilité du gouvernement syrien dans une "attaque chimique". Toutefois, "le président Obama n'a pas encore pris sa décision" formelle, selon la Maison Blanche et le département d'Etat.
La France prendra sa décision "dans les prochains jours", a déclaré le président François Hollande, qui recevra jeudi le président de la Coalition nationale syrienne (opposition), Ahmad al-Jarba. En réponse à cette menace de frappes occidentales apparemment imminentes, la Syrie a affirmé qu'elle se défendrait. « Nous avons deux options : soit nous rendre, soit nous défendre (...) La seconde alternative est la meilleure », a affirmé le ministre des Affaires étrangères Walid Mouallem.
Walid Mouallem a aussi "mis au défi" les pays prêts à frapper "de montrer ce qu'ils ont comme preuves" du recours à des armes chimiques. Le représentant de la Syrie à l'Onu, Bachar al-Jaafari, a accusé les "groupes armés" d'avoir utilisé l'arme chimique dans une frappe perpétrée le 21 août dernier, pour provoquer une intervention militaire étrangère.
"Beaucoup de données tendent à prouver l'innocence du gouvernement syrien qui fait l'objet d'une accusation fallacieuse", a affirmé l'ambassadeur Bachar al-Jaafari dans une interview avec la chaîne officielle syrienne Al-Ikhbariya, citée, hier, par l'agence Sana. Selon lui, ces données prouvent également que les "groupes armés ont utilisé des armes chimiques dans le but d'entraîner une intervention militaire étrangère et une agression contre la Syrie".
Une intervention militaire contre la Syrie : un désastre pour la région
Une intervention militaire contre la Syrie « serait un désastre pour la région », a averti, hier, le Guide suprême iranien, Ali Khamenei. "L'intervention américaine sera un désastre pour la région", a déclaré Ali Khamenei lors d'une rencontre avec les membres du gouvernement, selon la télévision d'Etat.
"La région est une poudrière et on ne peut pas prédire l'avenir" en cas de frappe militaire contre Damas, a-t-il ajouté. Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a appelé mercredi les membres du Conseil de sécurité à s'unir en vue d'"agir pour la paix" en Syrie où le conflit a atteint le "moment le plus grave". "Le conseil doit s'unir afin d'agir pour la paix, a déclaré Ban Ki-moon lors d'un discours au Palais de la Paix, à La Haye :
"Nous avons atteint le moment le plus grave de ce conflit". "Le Conseil doit utiliser son autorité pour la paix", a ajouté le secrétaire général : "Les Syriens méritent des solutions, pas le silence". "La Syrie est le plus grand défi dans le monde aujourd'hui". Les Russes n'en pensent pas moins.
La Russie estime qu'une solution militaire en Syrie déstabiliserait le pays et le Moyen-Orient et Moscou bloquerait toute initiative au Conseil de sécurité en vue d'une action de représailles contre son allié. Lors d'une conversation téléphonique mardi entre le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, et l'envoyé spécial de la Ligue arabe et de l'Onu, Lakhdar Brahimi, les deux hommes "sont convenus que dans ce moment critique, toutes les parties prenantes, y compris les acteurs étrangers, devaient agir de manière extrêmement responsable et ne pas répéter les erreurs du passé".
Les Etats-Unis et leurs alliés s'orientent vers une probable série de frappes aériennes pour sanctionner le président syrien Bachar al Assad, qu'ils estiment responsables de l'attaque chimique présumée de mercredi dernier dans la plaine de la Ghouta autour de Damas et qui aurait fait selon les sources entre 500 et un millier de morts.
La Russie estime que les rebelles sont susceptibles d'avoir mené l'attaque au gaz dans le but de provoquer une intervention étrangère. En somme, le sort de Bachar el Assad est scellé. Il reste aux Occidentaux à choisir le moment opportun pour lancer les attaques contre la Syrie.
Quelle sera la réaction de Damas et de ses alliés, les Russes et les Iraniens et dans une moindre mesure, la Chine ? C'est la grande inconnue, bien que, Russes, Iraniens et Chinois ont annoncé « un désastre pour la région », en cas d'intervention militaire occidentale en Syrie.
Le scénario irakien s'est mis en place. L'Irak de Saddam Hussein a été accusé de détenir des armes de destruction massive, les fameux ADM. Une accusation dénuée de tout fondement et qui a abouti à l'invasion de l'Irak par des forces coalisées, menées par les USA avec son cortège de milliers de victimes, entre morts et blessés, et la destruction presque totale du pays qui affronte à ce jour les conséquences de cette guerre mené au nom du peuple irakien.
«L'utilisation d'armes chimiques, par qui que ce soit, pour quelque raison que ce soit, dans quelques circonstances que ce soit, serait une atroce violation des lois internationales», a soutenu, Ban Ki-moon, le Secrétaire général des Nations unies. Pour les pays occidentaux, à leur tête les Etats-Unis, le coupable est le régime de Bachar el Assad.
Sans attendre les conclusions de l'enquête des Nations unies dont une équipe d'experts se trouve près de Damas et enquête sur cette attaque chimique présumée. "Quelques jours à peine après l'attaque, ils ont recueilli des échantillons précieux, et interrogé des victimes et témoins", a-t-on assuré du côté de l'ONU. La mission d'enquête des Nations unies a repris lundi son travail sur le terrain syrien pour tenter de relever des preuves d'utilisation d'armes chimiques.
Après avoir suspendu mardi leur mission pour des raisons de sécurité, les experts des Nations unies ont repris, hier, leur enquête dans la banlieue de Damas où une attaque chimique présumée a eu lieu le 21 août à Mouadamiyat al-Cham et dans la Ghouta orientale, faisant plusieurs victimes. Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France ont déjà arrêté leur décision. Le gouvernement britannique annonce clairement qu'il prépare des plans pour une possible action militaire.
Le Premier ministre britannique David Cameron et le président américain Barack Obama, ont tous les deux convenu qu'il n'y avait aucun doute sur la responsabilité du gouvernement syrien dans une "attaque chimique". Toutefois, "le président Obama n'a pas encore pris sa décision" formelle, selon la Maison Blanche et le département d'Etat.
La France prendra sa décision "dans les prochains jours", a déclaré le président François Hollande, qui recevra jeudi le président de la Coalition nationale syrienne (opposition), Ahmad al-Jarba. En réponse à cette menace de frappes occidentales apparemment imminentes, la Syrie a affirmé qu'elle se défendrait. « Nous avons deux options : soit nous rendre, soit nous défendre (...) La seconde alternative est la meilleure », a affirmé le ministre des Affaires étrangères Walid Mouallem.
Walid Mouallem a aussi "mis au défi" les pays prêts à frapper "de montrer ce qu'ils ont comme preuves" du recours à des armes chimiques. Le représentant de la Syrie à l'Onu, Bachar al-Jaafari, a accusé les "groupes armés" d'avoir utilisé l'arme chimique dans une frappe perpétrée le 21 août dernier, pour provoquer une intervention militaire étrangère.
"Beaucoup de données tendent à prouver l'innocence du gouvernement syrien qui fait l'objet d'une accusation fallacieuse", a affirmé l'ambassadeur Bachar al-Jaafari dans une interview avec la chaîne officielle syrienne Al-Ikhbariya, citée, hier, par l'agence Sana. Selon lui, ces données prouvent également que les "groupes armés ont utilisé des armes chimiques dans le but d'entraîner une intervention militaire étrangère et une agression contre la Syrie".
Une intervention militaire contre la Syrie : un désastre pour la région
Une intervention militaire contre la Syrie « serait un désastre pour la région », a averti, hier, le Guide suprême iranien, Ali Khamenei. "L'intervention américaine sera un désastre pour la région", a déclaré Ali Khamenei lors d'une rencontre avec les membres du gouvernement, selon la télévision d'Etat.
"La région est une poudrière et on ne peut pas prédire l'avenir" en cas de frappe militaire contre Damas, a-t-il ajouté. Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a appelé mercredi les membres du Conseil de sécurité à s'unir en vue d'"agir pour la paix" en Syrie où le conflit a atteint le "moment le plus grave". "Le conseil doit s'unir afin d'agir pour la paix, a déclaré Ban Ki-moon lors d'un discours au Palais de la Paix, à La Haye :
"Nous avons atteint le moment le plus grave de ce conflit". "Le Conseil doit utiliser son autorité pour la paix", a ajouté le secrétaire général : "Les Syriens méritent des solutions, pas le silence". "La Syrie est le plus grand défi dans le monde aujourd'hui". Les Russes n'en pensent pas moins.
La Russie estime qu'une solution militaire en Syrie déstabiliserait le pays et le Moyen-Orient et Moscou bloquerait toute initiative au Conseil de sécurité en vue d'une action de représailles contre son allié. Lors d'une conversation téléphonique mardi entre le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, et l'envoyé spécial de la Ligue arabe et de l'Onu, Lakhdar Brahimi, les deux hommes "sont convenus que dans ce moment critique, toutes les parties prenantes, y compris les acteurs étrangers, devaient agir de manière extrêmement responsable et ne pas répéter les erreurs du passé".
Les Etats-Unis et leurs alliés s'orientent vers une probable série de frappes aériennes pour sanctionner le président syrien Bachar al Assad, qu'ils estiment responsables de l'attaque chimique présumée de mercredi dernier dans la plaine de la Ghouta autour de Damas et qui aurait fait selon les sources entre 500 et un millier de morts.
La Russie estime que les rebelles sont susceptibles d'avoir mené l'attaque au gaz dans le but de provoquer une intervention étrangère. En somme, le sort de Bachar el Assad est scellé. Il reste aux Occidentaux à choisir le moment opportun pour lancer les attaques contre la Syrie.
Quelle sera la réaction de Damas et de ses alliés, les Russes et les Iraniens et dans une moindre mesure, la Chine ? C'est la grande inconnue, bien que, Russes, Iraniens et Chinois ont annoncé « un désastre pour la région », en cas d'intervention militaire occidentale en Syrie.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.