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Une ONG exhorte le groupe français Total à cesser ses investissements
Sahara occidental occupé
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 09 - 2013

Une Ong internationale, Western Sahara Resource Watch(WSRW), a exhorté lundi la compagnie pétrolière française Total à quitter le Sahara occidental occupé par le Maroc, qualifiant le retour du groupe dans cette région, après des années d'absence, d'"irresponsable".
Une Ong internationale, Western Sahara Resource Watch(WSRW), a exhorté lundi la compagnie pétrolière française Total à quitter le Sahara occidental occupé par le Maroc, qualifiant le retour du groupe dans cette région, après des années d'absence, d'"irresponsable".
La compagnie (française) conduit des explorations sur le territoire, alors que le Bureau des affaires juridiques de l'Onu a affirmé que "c'est en violation du droit international", a relevé l'Ong dans un rapport parvenu à l'APS.
A ses yeux, Total démontre un "mépris complet" des principes fondamentaux de la responsabilité sociale des entreprises. "La compagnie refuse d'engager la moindre discussion sur les droits légitimes du peuple du territoire occupé", a regretté le président de WSRW, Erik Hagen.
Pour lui, la compagnie Total est devenue l'un des plus grands obstacles à la résolution du conflit au Sahara occidental. "Quel intérêt aurait le Maroc à résoudre le conflit tant que son partenariat avec Total conduit vers des découvertes pétrolières au Sahara occidental", s'est-il interrogé, à ce propos.
"Nous exhortons maintenant les actionnaires de Total à faire pression immédiatement sur la compagnie.
Si Total ne met pas fin à son engagement non béchique, nous demandons aux actionnaires de cesser leurs investissements", a menacé le président de WSRW, signalant qu'à travers ses activités cette dernière année, Total a révélé sa "véritable intention" de trouver du pétrole au Sahara occidental en partenariat avec le gouvernement marocain.
L'Ong estime dans son rapport que les investissements de Total dans les études sismiques au cours de la dernière année ont atteint environ 75 millions de dollars US.
En 2001, le Maroc a pour la première fois délivré des licences pétrolières au Sahara occidental, un territoire qu'il a envahi en violation du droit international.
L'une des deux licences a été attribuée à Total. Quelques mois plus tard, le Bureau des affaires juridiques des Nations unies avait réagi, en déclarant que toute exploration est considérée comme un viol du droit international si les Sahraouis n'y consentent pas.
"Pourtant, Total a renouvelé sa licence sans obtenir le consentement du peuple sahraoui", a fait remarquer l'Ong qui a relevé que "Total détient le plus grand de l'ensemble des blocs des compagnies pétrolières impliquées au Sahara occidental occupé aujourd'hui - le bloc de Total est de la taille du Portugal - et la compagnie a réalisé de juillet 2012 à juillet 2013 les études sismiques les plus avancées et plus onéreuses que jamais".
"Les préoccupations concernant les droits du peuple sahraoui ont été rejetées par la compagnie, qui a affirmé ne pas prendre part à la politique", a déploré WSRW. Fin août, l'Ong avait publié un rapport sur la manière dont le Maroc a l'intention de construire des centrales d'énergie renouvelable de plus de 1.000 MW (mégawatts) au Sahara occidental, prévenant que ces projets solaires et éoliens, quel que soit le vert, seront d'un "grave préjudice" pour le peuple du Sahara occidental.
Le WSRW se définit comme un réseau international d'organismes et de militants qui recherchent et interviennent auprès des compagnies travaillant pour des intérêts marocains au Sahara occidental occupé.
La compagnie (française) conduit des explorations sur le territoire, alors que le Bureau des affaires juridiques de l'Onu a affirmé que "c'est en violation du droit international", a relevé l'Ong dans un rapport parvenu à l'APS.
A ses yeux, Total démontre un "mépris complet" des principes fondamentaux de la responsabilité sociale des entreprises. "La compagnie refuse d'engager la moindre discussion sur les droits légitimes du peuple du territoire occupé", a regretté le président de WSRW, Erik Hagen.
Pour lui, la compagnie Total est devenue l'un des plus grands obstacles à la résolution du conflit au Sahara occidental. "Quel intérêt aurait le Maroc à résoudre le conflit tant que son partenariat avec Total conduit vers des découvertes pétrolières au Sahara occidental", s'est-il interrogé, à ce propos.
"Nous exhortons maintenant les actionnaires de Total à faire pression immédiatement sur la compagnie.
Si Total ne met pas fin à son engagement non béchique, nous demandons aux actionnaires de cesser leurs investissements", a menacé le président de WSRW, signalant qu'à travers ses activités cette dernière année, Total a révélé sa "véritable intention" de trouver du pétrole au Sahara occidental en partenariat avec le gouvernement marocain.
L'Ong estime dans son rapport que les investissements de Total dans les études sismiques au cours de la dernière année ont atteint environ 75 millions de dollars US.
En 2001, le Maroc a pour la première fois délivré des licences pétrolières au Sahara occidental, un territoire qu'il a envahi en violation du droit international.
L'une des deux licences a été attribuée à Total. Quelques mois plus tard, le Bureau des affaires juridiques des Nations unies avait réagi, en déclarant que toute exploration est considérée comme un viol du droit international si les Sahraouis n'y consentent pas.
"Pourtant, Total a renouvelé sa licence sans obtenir le consentement du peuple sahraoui", a fait remarquer l'Ong qui a relevé que "Total détient le plus grand de l'ensemble des blocs des compagnies pétrolières impliquées au Sahara occidental occupé aujourd'hui - le bloc de Total est de la taille du Portugal - et la compagnie a réalisé de juillet 2012 à juillet 2013 les études sismiques les plus avancées et plus onéreuses que jamais".
"Les préoccupations concernant les droits du peuple sahraoui ont été rejetées par la compagnie, qui a affirmé ne pas prendre part à la politique", a déploré WSRW. Fin août, l'Ong avait publié un rapport sur la manière dont le Maroc a l'intention de construire des centrales d'énergie renouvelable de plus de 1.000 MW (mégawatts) au Sahara occidental, prévenant que ces projets solaires et éoliens, quel que soit le vert, seront d'un "grave préjudice" pour le peuple du Sahara occidental.
Le WSRW se définit comme un réseau international d'organismes et de militants qui recherchent et interviennent auprès des compagnies travaillant pour des intérêts marocains au Sahara occidental occupé.


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