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Que faire ?
Chute de cheveux
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 09 - 2013

Vous avez l'impression que votre chevelure perd de sa densité ? Vous semez des cheveux partout ? Le dermatologue Pascal Reygagne, spécialiste du cuir chevelu, nous donne la marche à suivre pour enrayer une alopécie.
Vous avez l'impression que votre chevelure perd de sa densité ? Vous semez des cheveux partout ? Le dermatologue Pascal Reygagne, spécialiste du cuir chevelu, nous donne la marche à suivre pour enrayer une alopécie.
S'il est normal de perdre cinquante cheveux par jour, au-delà de cent, on s'interroge. Pour comprendre le phénomène, qu'il soit aigu (la chute est brutale) ou chronique (la perte est lente mais continue), il faut connaître son cheveu.
Lors d'un cycle, le cheveu vit une succession de phases : pousse (anagène) – qui dure de 4 à 6 ans chez la femme ; repos (catagène) – sur 2 à 3 semaines ; et chute (télogène) – sur 2 à 3 mois. Chaque follicule (unité de base du cheveu) peut assurer 20 à 25 cycles pilaires.
Chute aiguë des cheveux
Cette alopécie est le plus souvent conjoncturelle. Pour que les cheveux aillent jusqu'au bout de leur croissance, il leur faut un environnement favorable : peu de stress, pas d'à-coup hormonal et des nutriments de qualité (des vitamines notamment). Ainsi, lors d'une grossesse ou d'une forte fièvre, c'est du cheveu "télogène" que l'on perd rapidement, alors qu'il met normalement trois mois à tomber.
Ce qu'il faut faire :
Prendre des vitamines (du groupe B surtout) et des acides aminés (des protéines), présents dans une alimentation équilibrée et dans des compléments alimentaires (Innéov Capillaire, Léro ou Viviscal), en cure d'un à deux mois.
Un soin en trois temps est conseillé : activation de la microcirculation à proximité du bulbe avec un complexe d'huiles essentielles (Complexe 5 de Furterer), massage avec un shampooing revigorant (Forticea de Furterer, Anaphase de Ducray), puis application d'une lotion anti-chute (Dercos Aminexil SP94 Femme ou Anastim de Ducray).
En un mois, la chute est en principe enrayée. Mais, pour être sûre de traiter à bon escient, mieux vaut s'offrir, dès la première alerte, un diagnostic du cheveu et du cuir chevelu (en pharmacie ou dans certains instituts).
Chute chronique des cheveux
Après trois mois de perte ininterrompue, on considère qu'il s'agit d'une alopécie diffuse chronique. Ce qui est le cas pour un tiers des femmes dès 40 ans dont le cycle pilaire est alors raccourci, à un an, voire à six mois. Le cheveu se miniaturise, devient duvet et le follicule pileux arrive prématurément à épuisement.
Le mécanisme à l'origine de cette chute chronique oblige à une prise en charge spécifique : elle dépend des apports en micronutriments, de la vascularisation et de l'innervation du follicule. Chez les femmes, ce problème n'est pas dû à une hyperandrogénie. La chute féminine étant multifactorielle, il ne faut pas attendre de miracle du minoxidil, qui n'agit que sur la vascularisation du cheveu.
Ce qu'il faut faire :
Combler les déficits, en fer notamment ;
Vérifier le fonctionnement de la thyroïde ;
Booster les cycles, avec des cosmétiques (lotions, sérums, compléments alimentaires) ; Enfin, il faut protéger ses cheveux du tabac, de l'alcool, des UV, des permanentes et des colorations. En cas de traitement hormonal de la ménopause mieux vaut opter pour des hormones proches des hormones naturelles : œstrogènes en patch et progestérone micronisée.
S'il est normal de perdre cinquante cheveux par jour, au-delà de cent, on s'interroge. Pour comprendre le phénomène, qu'il soit aigu (la chute est brutale) ou chronique (la perte est lente mais continue), il faut connaître son cheveu.
Lors d'un cycle, le cheveu vit une succession de phases : pousse (anagène) – qui dure de 4 à 6 ans chez la femme ; repos (catagène) – sur 2 à 3 semaines ; et chute (télogène) – sur 2 à 3 mois. Chaque follicule (unité de base du cheveu) peut assurer 20 à 25 cycles pilaires.
Chute aiguë des cheveux
Cette alopécie est le plus souvent conjoncturelle. Pour que les cheveux aillent jusqu'au bout de leur croissance, il leur faut un environnement favorable : peu de stress, pas d'à-coup hormonal et des nutriments de qualité (des vitamines notamment). Ainsi, lors d'une grossesse ou d'une forte fièvre, c'est du cheveu "télogène" que l'on perd rapidement, alors qu'il met normalement trois mois à tomber.
Ce qu'il faut faire :
Prendre des vitamines (du groupe B surtout) et des acides aminés (des protéines), présents dans une alimentation équilibrée et dans des compléments alimentaires (Innéov Capillaire, Léro ou Viviscal), en cure d'un à deux mois.
Un soin en trois temps est conseillé : activation de la microcirculation à proximité du bulbe avec un complexe d'huiles essentielles (Complexe 5 de Furterer), massage avec un shampooing revigorant (Forticea de Furterer, Anaphase de Ducray), puis application d'une lotion anti-chute (Dercos Aminexil SP94 Femme ou Anastim de Ducray).
En un mois, la chute est en principe enrayée. Mais, pour être sûre de traiter à bon escient, mieux vaut s'offrir, dès la première alerte, un diagnostic du cheveu et du cuir chevelu (en pharmacie ou dans certains instituts).
Chute chronique des cheveux
Après trois mois de perte ininterrompue, on considère qu'il s'agit d'une alopécie diffuse chronique. Ce qui est le cas pour un tiers des femmes dès 40 ans dont le cycle pilaire est alors raccourci, à un an, voire à six mois. Le cheveu se miniaturise, devient duvet et le follicule pileux arrive prématurément à épuisement.
Le mécanisme à l'origine de cette chute chronique oblige à une prise en charge spécifique : elle dépend des apports en micronutriments, de la vascularisation et de l'innervation du follicule. Chez les femmes, ce problème n'est pas dû à une hyperandrogénie. La chute féminine étant multifactorielle, il ne faut pas attendre de miracle du minoxidil, qui n'agit que sur la vascularisation du cheveu.
Ce qu'il faut faire :
Combler les déficits, en fer notamment ;
Vérifier le fonctionnement de la thyroïde ;
Booster les cycles, avec des cosmétiques (lotions, sérums, compléments alimentaires) ; Enfin, il faut protéger ses cheveux du tabac, de l'alcool, des UV, des permanentes et des colorations. En cas de traitement hormonal de la ménopause mieux vaut opter pour des hormones proches des hormones naturelles : œstrogènes en patch et progestérone micronisée.


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