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Pourrait-on dépister la dyslexie avant l'apprentissage de la lecture ?
Publié dans Le Midi Libre le 02 - 10 - 2013

En analysant la structure du cerveau de plusieurs enfants, des chercheurs ont mis en évidence un lien entre le volume de la substance blanche et les capacités d'apprentissage de la lecture.
En analysant la structure du cerveau de plusieurs enfants, des chercheurs ont mis en évidence un lien entre le volume de la substance blanche et les capacités d'apprentissage de la lecture.
Cette stratégie permettrait de dépister précocement la dyslexie, pour prendre rapidement en charge les individus qui en souffrent.
Certains enfants présentent des troubles de l'apprentissage et ont du mal à accomplir certaines tâches utiles à l'école et plus généralement dans la vie quotidienne. La lecture, l'écriture et le calcul peuvent ainsi représenter des activités presque insurmontables pour ces personnes, qui ont pourtant une intelligence normale. Les problèmes de langage sont les plus courants et s'avèrent parfois très invalidants. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime en effet que 8 à 10 % des enfants souffrent de dyslexie, une pathologie qui se caractérise par des difficultés à identifier les lettres, et donc à apprendre à lire et à s'exprimer correctement.
Les personnes dyslexiques ont des problèmes d'apprentissage, mais n'en sont pas moins intelligentes. Pour preuve, de nombreuses personnalités souffraient de cette pathologie. C'est le cas de Vincent van Gogh, mais aussi de Léonard de Vinci, Albert Einstein, Pablo Picasso, Wolfgang Amadeus Mozart et Jules Verne, pour n'en citer que quelques-unes.
La dyslexie peut entraîner une marginalisation sociale
Des chercheurs américains du Massachusetts Institute of Technology (MIT) ont démontré que le volume de la substance blanche, qui relie les différentes aires actives du cerveau, était un indicateur de cette pathologie. Cette caractéristique servirait à la repérer très tôt, chez des enfants n'ayant pas encore appris à lire.
Ces résultats sont publiés dans la revue The Journal of Neuroscience. Pour cette étude, les auteurs ont recruté 40 enfants (21 filles et 19 garçons) âgés de 4 à 6 ans et débutant l'apprentissage de la lecture. Dans un premier temps, les candidats ont été soumis à six tests destinés à appréhender leur capacité à identifier les lettres, les mots et les sons. Les chercheurs ont ensuite réalisé des images par résonance magnétique (IRM) de leur cerveau. Les résultats ont montré que les enfants ayant des problèmes dans l'articulation des sons et l'acquisition des bases de la lecture avaient des clichés IRM particuliers.
Chez eux, le faisceau arqué gauche était moins volumineux que chez les autres. Or, cette région de la substance blanche est composée d'axones qui relient plusieurs zones cérébrales impliquées dans l'acquisition du langage. Ce résultat n'est pas vraiment surprenant et concorde avec d'autres expériences réalisées chez les adultes. En effet, des scientifiques avaient déjà montré que les adultes lisant mal possédaient aussi un faisceau arqué gauche plus petit que la normale. Cependant, il restait à définir clairement si ce phénomène était dû à un manque de pratique de la lecture ou s'il était la conséquence d'un défaut d'apprentissage.
Les chercheurs prévoient maintenant de continuer à examiner le groupe d'enfants, afin de suivre leur progression dans les apprentissages et d'examiner leur cerveau au cours du temps par IRM.
Cette stratégie permettrait de dépister précocement la dyslexie, pour prendre rapidement en charge les individus qui en souffrent.
Certains enfants présentent des troubles de l'apprentissage et ont du mal à accomplir certaines tâches utiles à l'école et plus généralement dans la vie quotidienne. La lecture, l'écriture et le calcul peuvent ainsi représenter des activités presque insurmontables pour ces personnes, qui ont pourtant une intelligence normale. Les problèmes de langage sont les plus courants et s'avèrent parfois très invalidants. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime en effet que 8 à 10 % des enfants souffrent de dyslexie, une pathologie qui se caractérise par des difficultés à identifier les lettres, et donc à apprendre à lire et à s'exprimer correctement.
Les personnes dyslexiques ont des problèmes d'apprentissage, mais n'en sont pas moins intelligentes. Pour preuve, de nombreuses personnalités souffraient de cette pathologie. C'est le cas de Vincent van Gogh, mais aussi de Léonard de Vinci, Albert Einstein, Pablo Picasso, Wolfgang Amadeus Mozart et Jules Verne, pour n'en citer que quelques-unes.
La dyslexie peut entraîner une marginalisation sociale
Des chercheurs américains du Massachusetts Institute of Technology (MIT) ont démontré que le volume de la substance blanche, qui relie les différentes aires actives du cerveau, était un indicateur de cette pathologie. Cette caractéristique servirait à la repérer très tôt, chez des enfants n'ayant pas encore appris à lire.
Ces résultats sont publiés dans la revue The Journal of Neuroscience. Pour cette étude, les auteurs ont recruté 40 enfants (21 filles et 19 garçons) âgés de 4 à 6 ans et débutant l'apprentissage de la lecture. Dans un premier temps, les candidats ont été soumis à six tests destinés à appréhender leur capacité à identifier les lettres, les mots et les sons. Les chercheurs ont ensuite réalisé des images par résonance magnétique (IRM) de leur cerveau. Les résultats ont montré que les enfants ayant des problèmes dans l'articulation des sons et l'acquisition des bases de la lecture avaient des clichés IRM particuliers.
Chez eux, le faisceau arqué gauche était moins volumineux que chez les autres. Or, cette région de la substance blanche est composée d'axones qui relient plusieurs zones cérébrales impliquées dans l'acquisition du langage. Ce résultat n'est pas vraiment surprenant et concorde avec d'autres expériences réalisées chez les adultes. En effet, des scientifiques avaient déjà montré que les adultes lisant mal possédaient aussi un faisceau arqué gauche plus petit que la normale. Cependant, il restait à définir clairement si ce phénomène était dû à un manque de pratique de la lecture ou s'il était la conséquence d'un défaut d'apprentissage.
Les chercheurs prévoient maintenant de continuer à examiner le groupe d'enfants, afin de suivre leur progression dans les apprentissages et d'examiner leur cerveau au cours du temps par IRM.


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