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L'énigme Saïdani
Après ses fracassantes déclarations
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 11 - 2013

Décidément le secrétaire général du FLN, Amar Saïdani, n'arrête pas de surprendre par ses sorties médiatiques. La dernière en date a, en tout cas, fait grand bruit et toute la classe politique et les observateurs sont encore en train d'analyser son contenu. Il faut dire que cette fois-ci, Amar Saïdani a franchi un seuil supplémentaire en épinglant le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et en persistant et en signant à propos du Département renseignement et sécurité (DRS ), autrement dit les services de renseignement.
Décidément le secrétaire général du FLN, Amar Saïdani, n'arrête pas de surprendre par ses sorties médiatiques. La dernière en date a, en tout cas, fait grand bruit et toute la classe politique et les observateurs sont encore en train d'analyser son contenu. Il faut dire que cette fois-ci, Amar Saïdani a franchi un seuil supplémentaire en épinglant le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et en persistant et en signant à propos du Département renseignement et sécurité (DRS ), autrement dit les services de renseignement.
Dans l'entretien accordé au journal électronique TSA Saïdani n'est pas allé avec le dos de la cuillère en estimant que « Sellal n'est pas fait pour la politique. Sur ce terrain, il est un mauvais joueur. Il devrait se contenter de son rôle dans l'exécutif ».
Des propos crus qui ont laissé pantois l'ensemble des observateurs, ce d'autant que cela constitue une première dans les mœurs politiques algérienne. Jamais auparavant un responsable du FLN n'a tenu de tels propos contre un Premier ministre en exercice. Le secrétaire général du FLN réagissait ainsi aux propos de Sellal. A partir de Sétif, où il a effectué une visite de travail, le Premier ministre s'est attaqué à certains responsables politiques, sans les nommer toutefois, en leur reprochant de vouloir parler au nom des institutions du pays.
Ces propos ne méritaient pas une telle réplique fort « disproportionnée » de Amar Saïdani considèrent , à l'unisson ,les analystes et les politiques, ce d'autant que les deux hommes appartiennent au même bord politique. D'où, à juste titre d'ailleurs, les interrogations sur les motifs réels de cette fracassante montée au créneau de Amar Saïdani.
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui effectuera aujourd'hui et demain une visite de travail dans les wilayas d'Adrar et Tamanrasset, va-t-il répondre à Saïdani ? Très peu probable, estiment les observateurs car cela risque d'envenimer davantage le climat politique dominé par la prochaine échéance politique, celle des élections présidentielels de 2014. Saïdani n'a pas égratigné uniquement Abdemalek Sellal puisqu'il s'est aussi attaqué au secrétaire général par intérim du RND, Abdelkader Bensalah, mais aussi et surtout au DRS.
« Bensalah ignore l'histoire et fait semblant d'ignorer l'histoire de Si Abdelkader (Bouteflika NDLR). Ceux qui veulent faire du FLN un wagon et non une locomotive sont des personnes qui vivent dans le passé. Le peuple a donné la majorité au FLN. Notre parti ne sera jamais un wagon mais la locomotive » dira t-il. C'est par ces propos que Saïdani répond à Bensalah qui déclarait, samedi dernier lors d'un meeting organisé à Alger, que « Bouteflika est grand pour être le candidat d'un seul parti ».
Le secrétaire général du FLN a indiqué quelques jours plus tôt que « Bouteflika était le candidat du FLN lors des présidentielles de 2014 ». Dans l'entretien accordé à TSA il a réitéré les mêmes propos en soutenant, et c'est une première, que « Bouteflika sera candidat ». Mais là où Saïdani a dérouté les observateurs c'est lorsque il a parlé du DRS. Là, Saïdani persiste et signe et confirme bien ce qu'il a déjà déclaré à l'agence de presse Reuters.
« Aucun département n'a le droit de s'impliquer dans la vie politique, la justice et la presse. Il faut en finir avec le pouvoir parallèle (....) Ce département ne doit pas avoir une quelconque influence ou pouvoir sur la presse, la justice et la politique », a-t-il indiqué en faisant allusion au DRS. A l'exception des partis de l'opposition aucune autre personnalité politique n'a osé dire tout cela à propos du DRS.
Dans l'entretien accordé au journal électronique TSA Saïdani n'est pas allé avec le dos de la cuillère en estimant que « Sellal n'est pas fait pour la politique. Sur ce terrain, il est un mauvais joueur. Il devrait se contenter de son rôle dans l'exécutif ».
Des propos crus qui ont laissé pantois l'ensemble des observateurs, ce d'autant que cela constitue une première dans les mœurs politiques algérienne. Jamais auparavant un responsable du FLN n'a tenu de tels propos contre un Premier ministre en exercice. Le secrétaire général du FLN réagissait ainsi aux propos de Sellal. A partir de Sétif, où il a effectué une visite de travail, le Premier ministre s'est attaqué à certains responsables politiques, sans les nommer toutefois, en leur reprochant de vouloir parler au nom des institutions du pays.
Ces propos ne méritaient pas une telle réplique fort « disproportionnée » de Amar Saïdani considèrent , à l'unisson ,les analystes et les politiques, ce d'autant que les deux hommes appartiennent au même bord politique. D'où, à juste titre d'ailleurs, les interrogations sur les motifs réels de cette fracassante montée au créneau de Amar Saïdani.
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui effectuera aujourd'hui et demain une visite de travail dans les wilayas d'Adrar et Tamanrasset, va-t-il répondre à Saïdani ? Très peu probable, estiment les observateurs car cela risque d'envenimer davantage le climat politique dominé par la prochaine échéance politique, celle des élections présidentielels de 2014. Saïdani n'a pas égratigné uniquement Abdemalek Sellal puisqu'il s'est aussi attaqué au secrétaire général par intérim du RND, Abdelkader Bensalah, mais aussi et surtout au DRS.
« Bensalah ignore l'histoire et fait semblant d'ignorer l'histoire de Si Abdelkader (Bouteflika NDLR). Ceux qui veulent faire du FLN un wagon et non une locomotive sont des personnes qui vivent dans le passé. Le peuple a donné la majorité au FLN. Notre parti ne sera jamais un wagon mais la locomotive » dira t-il. C'est par ces propos que Saïdani répond à Bensalah qui déclarait, samedi dernier lors d'un meeting organisé à Alger, que « Bouteflika est grand pour être le candidat d'un seul parti ».
Le secrétaire général du FLN a indiqué quelques jours plus tôt que « Bouteflika était le candidat du FLN lors des présidentielles de 2014 ». Dans l'entretien accordé à TSA il a réitéré les mêmes propos en soutenant, et c'est une première, que « Bouteflika sera candidat ». Mais là où Saïdani a dérouté les observateurs c'est lorsque il a parlé du DRS. Là, Saïdani persiste et signe et confirme bien ce qu'il a déjà déclaré à l'agence de presse Reuters.
« Aucun département n'a le droit de s'impliquer dans la vie politique, la justice et la presse. Il faut en finir avec le pouvoir parallèle (....) Ce département ne doit pas avoir une quelconque influence ou pouvoir sur la presse, la justice et la politique », a-t-il indiqué en faisant allusion au DRS. A l'exception des partis de l'opposition aucune autre personnalité politique n'a osé dire tout cela à propos du DRS.


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