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Ouyahia, Belkhadem, la résurrection
Ils sont de retour sur la scène nationale
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 03 - 2014

Ahmed Ouyahia et Abdelaziz Belkhadem sont de retour sur la scène politique. Dès samedi prochain ils vont, de nouveau, haranguer les foules, à l'occasion du premier meeting des partisans du président sortant, Abdelaziz Bouteflika, candidat à sa propre succession aux élections présidentielles du 17 avril.
Ahmed Ouyahia et Abdelaziz Belkhadem sont de retour sur la scène politique. Dès samedi prochain ils vont, de nouveau, haranguer les foules, à l'occasion du premier meeting des partisans du président sortant, Abdelaziz Bouteflika, candidat à sa propre succession aux élections présidentielles du 17 avril.
Finalement, et contrairement à ce que leur prédisaient certains observateurs de l'échiquier politique national, ils n'ont pas fait de traversée du désert puisque leur éclipse a été très courte. Cela n'a duré qu'un peu plus d'une année seulement. Ahmed Ouyahia a été le premier a avoir quitté la scène, suivi quelques semaines plus tard par Abdelaziz Belkhadem.
En effet, au tout début du mois de janvier de l'année 2013 et à la surprise générale, Ahmed Ouyahia, qui faisait face à une fronde interne, démissionne de son poste de secrétaire général du RND. Un poste qu'il occupait sans discontinuité depuis 1999.Vers la fin du même mois et de la même année, soit le 31 janvier 2013, Abdelaziz Belkhadem subit la loi de l'urne puisque il a été évincé de la tête du secrétariat général du FLN, à la faveur d'une session extraordinaire du comité central du vieux parti. Il n'a obtenu que 156 voix des membres du comité central favorables à son maintien comme secrétaire général contre 160 voix qui lui étaient défavorables.
Abdelaziz Belkhadem était à la tête du FLN depuis le 8é congrès bis du parti tenu au début de l'année 2005. Un coup dur pour ces deux hommes politiques qui, en perdant leurs postes au sein de leur parti respectif, risquaient d'être totalement écartés de la scène nationale. D'aucuns croyaient même que ce départ forcé ou volontaire sonnait même le glas de leurs carrières politiques. A plus forte raison quand on sait que Ahmed Ouyahia et Abdelaziz Belkhadem n'avaient déjà aucune autre fonction. Tous deux n'occupaient plus de fonction officielle puisque quelques temps auparavant ils ont perdu leurs places au sein du gouvernement en même temps.
C'était, en effet, au début du mois de septembre de l'année 2012 lors d'un remaniement gouvernemental opéré par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Ouyahia, alors Premier ministre, a été remplacé par Abdelmalek Sellal alors que Abdelaziz Belkhadem, qui assurait la charge de ministre d'Etat sans portefeuille ne figurait plus dans la nouvelle équipe mise en place par le chef de l'Etat. En somme en l'espace de quelques mois seulement les deux hommes sont tombés lourdement de leur piédestal.
Les deux hommes étaient au sommet depuis l'arrivée de Bouteflika au pouvoir en 1999 puisque ils étaient pratiquement membres de tous le gouvernement nommé par le chef de l'Etat. Ils ont occupés la fonction de chef de gouvernement ou de Premier ministre.
Il faut dire dans ce cadre qu'Ahmed Ouyahia a été nommé au poste de chef de gouvernement lorsque Liamine Zeroual dirigeait les destinées du pays. C'est dire que leur retrait de la scène nationale, après avoir eu les faveurs du président Bouteflika, a été interprété comme une disgrâce qui ne disait pas son nom. D'aucuns croyaient même qu'ils n'avaient plus aucun avenir politique surtout après la candidature du président Bouteflika aux élections présidentielles du 17 avril.
Mais finalement c'est le président de la République qui les a repêché en les désignant au sein de son état-major de campagne aux côtés de Abdelmalek Sellal, qui préside la permanence électorale comme ce fut le cas en 2004 et 2009, avec Abdelkader Bensalah, Amara Benyounes, Amar Saadani, Amar Ghoul, Larbi Ould Khelifa et Boualem Bessaieh.
Ce sont ces 9 personnalités qui animeront le meeting de samedi prochain à la salle omnisports du complexe sportif du 5 juillet. Ouyahia et Belkhadem, qui seront sur la tribune ce jour là, vivront certainement ce moment comme une résurrection politique. Cela risque d'être comme le point de départ d'une nouvelle carrière politique.
Finalement, et contrairement à ce que leur prédisaient certains observateurs de l'échiquier politique national, ils n'ont pas fait de traversée du désert puisque leur éclipse a été très courte. Cela n'a duré qu'un peu plus d'une année seulement. Ahmed Ouyahia a été le premier a avoir quitté la scène, suivi quelques semaines plus tard par Abdelaziz Belkhadem.
En effet, au tout début du mois de janvier de l'année 2013 et à la surprise générale, Ahmed Ouyahia, qui faisait face à une fronde interne, démissionne de son poste de secrétaire général du RND. Un poste qu'il occupait sans discontinuité depuis 1999.Vers la fin du même mois et de la même année, soit le 31 janvier 2013, Abdelaziz Belkhadem subit la loi de l'urne puisque il a été évincé de la tête du secrétariat général du FLN, à la faveur d'une session extraordinaire du comité central du vieux parti. Il n'a obtenu que 156 voix des membres du comité central favorables à son maintien comme secrétaire général contre 160 voix qui lui étaient défavorables.
Abdelaziz Belkhadem était à la tête du FLN depuis le 8é congrès bis du parti tenu au début de l'année 2005. Un coup dur pour ces deux hommes politiques qui, en perdant leurs postes au sein de leur parti respectif, risquaient d'être totalement écartés de la scène nationale. D'aucuns croyaient même que ce départ forcé ou volontaire sonnait même le glas de leurs carrières politiques. A plus forte raison quand on sait que Ahmed Ouyahia et Abdelaziz Belkhadem n'avaient déjà aucune autre fonction. Tous deux n'occupaient plus de fonction officielle puisque quelques temps auparavant ils ont perdu leurs places au sein du gouvernement en même temps.
C'était, en effet, au début du mois de septembre de l'année 2012 lors d'un remaniement gouvernemental opéré par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Ouyahia, alors Premier ministre, a été remplacé par Abdelmalek Sellal alors que Abdelaziz Belkhadem, qui assurait la charge de ministre d'Etat sans portefeuille ne figurait plus dans la nouvelle équipe mise en place par le chef de l'Etat. En somme en l'espace de quelques mois seulement les deux hommes sont tombés lourdement de leur piédestal.
Les deux hommes étaient au sommet depuis l'arrivée de Bouteflika au pouvoir en 1999 puisque ils étaient pratiquement membres de tous le gouvernement nommé par le chef de l'Etat. Ils ont occupés la fonction de chef de gouvernement ou de Premier ministre.
Il faut dire dans ce cadre qu'Ahmed Ouyahia a été nommé au poste de chef de gouvernement lorsque Liamine Zeroual dirigeait les destinées du pays. C'est dire que leur retrait de la scène nationale, après avoir eu les faveurs du président Bouteflika, a été interprété comme une disgrâce qui ne disait pas son nom. D'aucuns croyaient même qu'ils n'avaient plus aucun avenir politique surtout après la candidature du président Bouteflika aux élections présidentielles du 17 avril.
Mais finalement c'est le président de la République qui les a repêché en les désignant au sein de son état-major de campagne aux côtés de Abdelmalek Sellal, qui préside la permanence électorale comme ce fut le cas en 2004 et 2009, avec Abdelkader Bensalah, Amara Benyounes, Amar Saadani, Amar Ghoul, Larbi Ould Khelifa et Boualem Bessaieh.
Ce sont ces 9 personnalités qui animeront le meeting de samedi prochain à la salle omnisports du complexe sportif du 5 juillet. Ouyahia et Belkhadem, qui seront sur la tribune ce jour là, vivront certainement ce moment comme une résurrection politique. Cela risque d'être comme le point de départ d'une nouvelle carrière politique.


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