A Alger-Centre, les quelques bureaux de voté visités dans la matinée de jeudi étaient presque vides. A Alger-Centre, les quelques bureaux de voté visités dans la matinée de jeudi étaient presque vides. Au CEM Berkani, au niveau du boulevard Mohammed V, il n'y avait pas foule ce matin. A peine franchi le seuil de ce centre, le directeur du centre affable nous communiqua la liste des inscrits au vote qui étaient de 402 personnes. A 9h30, quelques journalistes commençaient à venir pour s'enquérir du nombre des votants. A 10h, on nous annonce que seulement un taux de 2% de votants en un tour de main. Un taux aussi faible par belle matinée où les électeurs se manifestaient à peine. En attendant, les surveillants et préposés du centre se languissaient d'ennui. « Il faut attendre l'après-midi pour voir venir le monde », nous lança l'un d'eux. Les journalistes qui ne finissaient pas de faire les cent pas attendaient l'invité de marque, Fawzi Rebaïne, qui, à 11h10, est venu sous bonne escorte pour accomplir son devoir électoral. Deux minutes après, le voilà assailli par une foule de journalistes pour sa déclaration. En homme frais et dispo, il avait juste déclaré « qu'aujourd'hui, nous voulons voter pour une personne en bonne santé ». Une déclaration qui est vue par l'autre camp comme un signe de guerre. Ce qui ne tarda pas à venir. Nous quittons les lieux en se dirigeant vers un autre centre,soit à l'école Halima Saâdia ; un endroit aménagé uniquement pour le vote des femmes. A 11h30, le mouvement dans ce centre était un peu animé où nombre d'électrices faisaient la va- et-vient pour voter. Le directeur du centre se montrait disponible pour nous donner des chiffres. Selon lui, il y a 3.371 inscrites et à la fin de la matinée, seulement 100 votantes ont été enregistrées. Le chef du centre nous signala avec fierté que « des observateurs internationaux sont venus à 8heures du matin ». Un peu tôt pou faire un tour d'un quart-d'heure pour apprécier les lieux et voir s'ils sont conformes aux règles. Une électrice, lunettes de soleil et bien sapée, confie que « le plus important de ce vote est de faire sortir le pays du marasme ». Message clair et concis. Nous ne tardons pas. L'agenda nous bouscule. Un troisième centre non loin de l'école Ibn Toumert offre un décor un peu différent. Des hommes en cravate costume et bien courtois s'affairent à compter les cartons qui contiennent les rations de repas de midi. La responsable du centre nous introduit dans son bureau pour nous préciser en lisant une feuille que 2.880 sont inscrits sur la liste électorale avec 10 bureaux. « Les personnes âgées sont venues plus tôt pour voter, alors que rares sont les jeunes qi s'y sont présentés » nous indique-t-elle. « A 9h 45, il y avait 5 % de votants », nous lance-t-elle un peu désabusée. Comme ces prédécesseurs, elle nous assura que « c'est l'après-midi que les gens viendront pour le vote ». On n'a pas le temps, on s'active à pas pressé et promettons de revenir. A la fin de l'après-midi, on revient sur les mêmes lieux. Les agents de l'ordre en nombre assurent en toute quiétude le déroulement du scrutin. Ailleurs, on rencontre un confrère qui, en écarquillant les yeux, nous annonce qu'à 17 heures, le taux de participation était de 44 % à 16h, selon un communiqué officiel. Il estime que ce taux est exagéré. Pas de commentaire. On aura le temps de déguster aujourd'hui les chiffres du ministre de l'Intérieur. Au CEM Berkani, au niveau du boulevard Mohammed V, il n'y avait pas foule ce matin. A peine franchi le seuil de ce centre, le directeur du centre affable nous communiqua la liste des inscrits au vote qui étaient de 402 personnes. A 9h30, quelques journalistes commençaient à venir pour s'enquérir du nombre des votants. A 10h, on nous annonce que seulement un taux de 2% de votants en un tour de main. Un taux aussi faible par belle matinée où les électeurs se manifestaient à peine. En attendant, les surveillants et préposés du centre se languissaient d'ennui. « Il faut attendre l'après-midi pour voir venir le monde », nous lança l'un d'eux. Les journalistes qui ne finissaient pas de faire les cent pas attendaient l'invité de marque, Fawzi Rebaïne, qui, à 11h10, est venu sous bonne escorte pour accomplir son devoir électoral. Deux minutes après, le voilà assailli par une foule de journalistes pour sa déclaration. En homme frais et dispo, il avait juste déclaré « qu'aujourd'hui, nous voulons voter pour une personne en bonne santé ». Une déclaration qui est vue par l'autre camp comme un signe de guerre. Ce qui ne tarda pas à venir. Nous quittons les lieux en se dirigeant vers un autre centre,soit à l'école Halima Saâdia ; un endroit aménagé uniquement pour le vote des femmes. A 11h30, le mouvement dans ce centre était un peu animé où nombre d'électrices faisaient la va- et-vient pour voter. Le directeur du centre se montrait disponible pour nous donner des chiffres. Selon lui, il y a 3.371 inscrites et à la fin de la matinée, seulement 100 votantes ont été enregistrées. Le chef du centre nous signala avec fierté que « des observateurs internationaux sont venus à 8heures du matin ». Un peu tôt pou faire un tour d'un quart-d'heure pour apprécier les lieux et voir s'ils sont conformes aux règles. Une électrice, lunettes de soleil et bien sapée, confie que « le plus important de ce vote est de faire sortir le pays du marasme ». Message clair et concis. Nous ne tardons pas. L'agenda nous bouscule. Un troisième centre non loin de l'école Ibn Toumert offre un décor un peu différent. Des hommes en cravate costume et bien courtois s'affairent à compter les cartons qui contiennent les rations de repas de midi. La responsable du centre nous introduit dans son bureau pour nous préciser en lisant une feuille que 2.880 sont inscrits sur la liste électorale avec 10 bureaux. « Les personnes âgées sont venues plus tôt pour voter, alors que rares sont les jeunes qi s'y sont présentés » nous indique-t-elle. « A 9h 45, il y avait 5 % de votants », nous lance-t-elle un peu désabusée. Comme ces prédécesseurs, elle nous assura que « c'est l'après-midi que les gens viendront pour le vote ». On n'a pas le temps, on s'active à pas pressé et promettons de revenir. A la fin de l'après-midi, on revient sur les mêmes lieux. Les agents de l'ordre en nombre assurent en toute quiétude le déroulement du scrutin. Ailleurs, on rencontre un confrère qui, en écarquillant les yeux, nous annonce qu'à 17 heures, le taux de participation était de 44 % à 16h, selon un communiqué officiel. Il estime que ce taux est exagéré. Pas de commentaire. On aura le temps de déguster aujourd'hui les chiffres du ministre de l'Intérieur.
