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Le statut de l'opposition en question
La révision constitutionnelle en prendra acte
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 05 - 2014

La démarche pour une révision constitutionnelle « consensuelle» pose la problématique de la place qu'occupera l'opposition dans l'échiquier politique du futur. Il faut se rappeler que Bouteflika avait suggéré dans son programme que l'opposition politique sera crédibilisée d'un statut qui lui sera consacré constitutionnellement.
La démarche pour une révision constitutionnelle « consensuelle» pose la problématique de la place qu'occupera l'opposition dans l'échiquier politique du futur. Il faut se rappeler que Bouteflika avait suggéré dans son programme que l'opposition politique sera crédibilisée d'un statut qui lui sera consacré constitutionnellement.
C'est déjà une première pour un pays qui a longtemps pourchassé ou stigmatisé le camp de l'opposition politique. Les donnes semblent du moins changer en faveur d'une inclusion des rivaux politiques en leur accordant une place dans le cadre des réformes politiques que souhaite poursuivre le Président. Mais de quoi s'agit-il notamment?
Les réponses ne sont pas d'ordre juridique mais plutôt une façon de renouer un dialogue avec les opposants quelque soit leur orientation idéologique. Le plan que prévoyait le Président est de créer une passerelle pour les consultations avec les partis politiques sur les questions de réformes. Mais comme la plupart ne veulent plus s'associer à cette initiative, il reste un second tour qui prévoit durant l'été prochain une série de propositions que mettra en exergue le Premier ministre Sellal pour avoir le maximum d'adhésion. Le premier point est relatif à entamer un rapprochement entre le Président et les tenants de la transition démocratique.
Là, il ne s'agit nullement d'un dialogue entre deux parties mais d'un compromis autour des points qui irritent le sérail politique officiel. L'enrichissement du contenu de certains articles de la Constitution touchant aux libertés publiques, les droits de l'homme et la place de l'opposition. Le chef de l'Etat veut éviter toute idée de transition politique, thème qui lui est défavorable dans ce contexte. Mais dans le chantier du renouveau de la construction démocratique initiée par la CNLTD, le Président et ses proches collaborateurs y sont favorables. Le point de discorde sur lequel règne toujours la tension entre les deux parties est celui de la limitation des mandats présidentiels.
Un large consensus de partis politiques est favorable au retour de l'article qui consacre deux mandats uniquement sans aucune réserve. Le président Bouteflika est-il lui favorable à la limitation des mandats ? Toute l'interrogation est là. La feuille de route élaborée pour la révision de la Constitution devrait selon des juristes constitutionnalistes y réserver des articles précis.
Sur le choix du régime politique en question, le Président qui a toujours soutenu l'option d'un «régime présidentiel fort» va devoir jouer sur les équilibres des pouvoirs entre Parlement et Présidence avec octroi de plus de prérogatives au Président. L'opposition, quant à elle, s'accroche fermement à un régime qui favoriserait dans l'ensemble un système parlementaire efficace et non une assemblée adoubée à la Présidence ou une Chambre basse d'enregistrement des doléances. C'est là qu'est attendu le basculement ou le maintien du système politique actuel.
C'est déjà une première pour un pays qui a longtemps pourchassé ou stigmatisé le camp de l'opposition politique. Les donnes semblent du moins changer en faveur d'une inclusion des rivaux politiques en leur accordant une place dans le cadre des réformes politiques que souhaite poursuivre le Président. Mais de quoi s'agit-il notamment?
Les réponses ne sont pas d'ordre juridique mais plutôt une façon de renouer un dialogue avec les opposants quelque soit leur orientation idéologique. Le plan que prévoyait le Président est de créer une passerelle pour les consultations avec les partis politiques sur les questions de réformes. Mais comme la plupart ne veulent plus s'associer à cette initiative, il reste un second tour qui prévoit durant l'été prochain une série de propositions que mettra en exergue le Premier ministre Sellal pour avoir le maximum d'adhésion. Le premier point est relatif à entamer un rapprochement entre le Président et les tenants de la transition démocratique.
Là, il ne s'agit nullement d'un dialogue entre deux parties mais d'un compromis autour des points qui irritent le sérail politique officiel. L'enrichissement du contenu de certains articles de la Constitution touchant aux libertés publiques, les droits de l'homme et la place de l'opposition. Le chef de l'Etat veut éviter toute idée de transition politique, thème qui lui est défavorable dans ce contexte. Mais dans le chantier du renouveau de la construction démocratique initiée par la CNLTD, le Président et ses proches collaborateurs y sont favorables. Le point de discorde sur lequel règne toujours la tension entre les deux parties est celui de la limitation des mandats présidentiels.
Un large consensus de partis politiques est favorable au retour de l'article qui consacre deux mandats uniquement sans aucune réserve. Le président Bouteflika est-il lui favorable à la limitation des mandats ? Toute l'interrogation est là. La feuille de route élaborée pour la révision de la Constitution devrait selon des juristes constitutionnalistes y réserver des articles précis.
Sur le choix du régime politique en question, le Président qui a toujours soutenu l'option d'un «régime présidentiel fort» va devoir jouer sur les équilibres des pouvoirs entre Parlement et Présidence avec octroi de plus de prérogatives au Président. L'opposition, quant à elle, s'accroche fermement à un régime qui favoriserait dans l'ensemble un système parlementaire efficace et non une assemblée adoubée à la Présidence ou une Chambre basse d'enregistrement des doléances. C'est là qu'est attendu le basculement ou le maintien du système politique actuel.


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