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"L'Algérie a commencé à présenter des signes d'essoufflement"
Perspectives économiques en Afrique 2014 de la BAD
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 05 - 2014

Comme chaque année, la Banque africaine de développement a publié le rapport « Perspectives économiques en Afrique 2014 ».
Comme chaque année, la Banque africaine de développement a publié le rapport « Perspectives économiques en Afrique 2014 ».
Préparé et publié conjointement par la BAD, le Centre de développement de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), ce rapport contient des données et des analyses complètes et comparées des 54 économies africaines. Concernant l'économie en Algérie, les analyses annoncées ne sont pas optimistes pour l'avenir car il est dit clairement que « l'Algérie a commencé à présenter des signes d'essoufflement au cours de l'année 2013
Ce rapport qui est la seule source d'information sur les économies africaines qui recourt à un cadre macro-économique commun à tous les pays soumis à l'étude, permettant ainsi une analyse comparée entre pays et sur la durée souligne que « même si elle reste solide, la position extérieure de l'Algérie a commencé à présenter des signes d'essoufflement au cours de l'année 2013.
L'excédent de la balance courante s'est ainsi contracté à 1.2 % du PIB (contre 5.9 % du PIB en 2012), sous le double effet d'une baisse des exportations et d'une hausse des importations. Toutefois, les réserves extérieures de change restent toujours confortables (196 milliards USD à fin 2013, soit plus de 3 ans d'importations) et l'endettement extérieur faible (3.2 milliards USD à fin 2013, soit 1.5 % du PIB) ». Cette analyse souligne néanmoins que « l'Algérie continue de présenter des résultats économiques solides.
Ainsi, en 2013, le taux de croissance s'est établi à 3 % contre 3.3 % en 2012, tiré par la demande privée et les investissements des entreprises publiques, ce qui a permis de compenser un recul des exportations, notamment d'hydrocarbures, et des dépenses publiques. Par ailleurs, après une stabilité autour de 10 %, entre 2010 et 2012, le chômage, à septembre 2013, a baissé à 9.8 % ».
Comme cela a précédemment été souligné par l'Office national des statistiques (ONS), le rapport de BAD déclare que « l'inflation a été contenue à 3.3 % en 2013, ce qui représente une baisse notable par rapport aux 8.9 % enregistrés en 2012. Cette décélération de l'inflation, qui ramène la dynamique des prix à son niveau d'avant 2012, est le résultat conjugué d'une politique monétaire prudente, de la consolidation budgétaire mais aussi des actions des pouvoirs publics destinées à maîtriser et à améliorer les circuits de distribution des biens de grande consommation».
Les analystes estiment que « le groupe Sonatrach, fleuron de l'industrie algérienne, domine les échanges et les chaînes de valeur mondiales. Intervenant dans le secteur des hydrocarbures, elle est la première entreprise d'Afrique, avec environ 100 milliards USD de chiffre d'affaires consolidé en 2013 ». Alors que les Etats-Unis, avait la 1re place en 2012 concernant les exportations, celui qui est considéré comme étant une grande puissance mondiale, sont désormais au 6ème rang, alors que l'Espagne, l'Italie, le Royaume-Uni et la France occupent les premières places.
La Chine est au 1er rang comme premier fournisseur de l'Algérie est représente 12 % des importations algériennes contre 11.4 % pour la France, devant l'Italie, l'Espagne et l'Allemagne Par ailleurs, après une stabilité autour de 10 %, entre 2010 et 2012, les rapporteurs notent que le chômage a baissé jusqu'à 9.8 %. L'inflation a été contenue à 3.3% en 2013 ; ce qui représente une baisse notable par rapport aux 8.9 % enregistrés en 2012.
« Cette décélération de l'inflation, qui ramène la dynamique des prix à son niveau d'avant 2012, est le résultat conjugué d'une politique monétaire prudente, de la consolidation budgétaire, mais aussi des actions des pouvoirs publics destinées à maîtriser et à améliorer les circuits de distribution des biens de grande consommation », note la BAD. Les perspectives pour 2014 font état d'une reprise de la production des hydrocarbures et d'une augmentation des dépenses publiques (+11.3 %), destinées surtout à l'investissement afin de soutenir la demande intérieure.
Dans ce contexte, la croissance attendue est de 4.3 %, assortie d'une inflation de 4.2 %. Les analystes soulignent dans ce rapport que « le développement économique de l'Afrique du Nord continue de subir le contrecoup des événements politiques en Egypte, en Libye et en Tunisie.
Sans compter que, du fait de l'étroitesse de ses liens commerciaux avec l'Europe, la région est impactée par la crise de la zone euro ». La BAD souligne qu'« En Algérie, après un léger ralentissement en 2013, la croissance devrait redémarrer en 2014 et 2015, dopée par une augmentation de la production de pétrole » alors qu' «en Egypte, l'incertitude politique s'est à nouveau aggravée en 2013 et la croissance est restée atone, autour de 2%, sans guère d'espoir de rebond pour 2014.
À condition d'un retour progressif de la stabilité politique et sécuritaire, l'économie devrait reprendre des couleurs en 2015. En Libye, la production de pétrole – qui avait redémarré en 2012 – a connu de nouvelles perturbations en 2013, à l'origine d'un recul du PIB d'environ 12 %.
Au vu des tensions politiques et sociales actuelles dans le pays, et des problèmes de sécurité, les perspectives sont mitigées, même si l'on peut tabler sur une reprise progressive de la production de pétrole en 2014/15, qui viendra étayer la croissance du PIB. En Tunisie, les incertitudes politiques et sécuritaires persistantes et la crise économique en Europe ont pénalisé la croissance en 2013, qui s'est établie à moins de 3 %.
Les choses devraient s'améliorer en 2014 et 2015, à respectivement 3.3 et 4.6 %, sur fond de stabilisation de la situation intérieure et de reprise économique dans la zone euro. Au Maroc, la croissance s'est accélérée en 2013 malgré un secteur manufacturier plutôt atone, faute de demande extérieure soutenue, l'agriculture ayant bénéficié de conditions climatiques propices. L'économie devrait marquer le pas en 2014, avec un affaiblissement de la production agricole, mais la croissance devrait rebondir et se diversifier en 2015 ».
Enfin, il a été noté que « l'analyse des chaînes de valeur mondiales (CVM) met en lumière le fait que les réformes et le démantèlement du secteur industriel public ont abouti à une privatisation des actifs, une substitution des importations à la production nationale, une faible productivité et un développement du secteur informel. Pour rompre avec cette dynamique, les autorités algériennes ont amorcé en 2013 une politique encadrant la relance et l'intégration industrielles des filières, avec pour objectifs l'augmentation et la diversification de la production nationale ainsi que la création d'emplois ».
Préparé et publié conjointement par la BAD, le Centre de développement de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), ce rapport contient des données et des analyses complètes et comparées des 54 économies africaines. Concernant l'économie en Algérie, les analyses annoncées ne sont pas optimistes pour l'avenir car il est dit clairement que « l'Algérie a commencé à présenter des signes d'essoufflement au cours de l'année 2013
Ce rapport qui est la seule source d'information sur les économies africaines qui recourt à un cadre macro-économique commun à tous les pays soumis à l'étude, permettant ainsi une analyse comparée entre pays et sur la durée souligne que « même si elle reste solide, la position extérieure de l'Algérie a commencé à présenter des signes d'essoufflement au cours de l'année 2013.
L'excédent de la balance courante s'est ainsi contracté à 1.2 % du PIB (contre 5.9 % du PIB en 2012), sous le double effet d'une baisse des exportations et d'une hausse des importations. Toutefois, les réserves extérieures de change restent toujours confortables (196 milliards USD à fin 2013, soit plus de 3 ans d'importations) et l'endettement extérieur faible (3.2 milliards USD à fin 2013, soit 1.5 % du PIB) ». Cette analyse souligne néanmoins que « l'Algérie continue de présenter des résultats économiques solides.
Ainsi, en 2013, le taux de croissance s'est établi à 3 % contre 3.3 % en 2012, tiré par la demande privée et les investissements des entreprises publiques, ce qui a permis de compenser un recul des exportations, notamment d'hydrocarbures, et des dépenses publiques. Par ailleurs, après une stabilité autour de 10 %, entre 2010 et 2012, le chômage, à septembre 2013, a baissé à 9.8 % ».
Comme cela a précédemment été souligné par l'Office national des statistiques (ONS), le rapport de BAD déclare que « l'inflation a été contenue à 3.3 % en 2013, ce qui représente une baisse notable par rapport aux 8.9 % enregistrés en 2012. Cette décélération de l'inflation, qui ramène la dynamique des prix à son niveau d'avant 2012, est le résultat conjugué d'une politique monétaire prudente, de la consolidation budgétaire mais aussi des actions des pouvoirs publics destinées à maîtriser et à améliorer les circuits de distribution des biens de grande consommation».
Les analystes estiment que « le groupe Sonatrach, fleuron de l'industrie algérienne, domine les échanges et les chaînes de valeur mondiales. Intervenant dans le secteur des hydrocarbures, elle est la première entreprise d'Afrique, avec environ 100 milliards USD de chiffre d'affaires consolidé en 2013 ». Alors que les Etats-Unis, avait la 1re place en 2012 concernant les exportations, celui qui est considéré comme étant une grande puissance mondiale, sont désormais au 6ème rang, alors que l'Espagne, l'Italie, le Royaume-Uni et la France occupent les premières places.
La Chine est au 1er rang comme premier fournisseur de l'Algérie est représente 12 % des importations algériennes contre 11.4 % pour la France, devant l'Italie, l'Espagne et l'Allemagne Par ailleurs, après une stabilité autour de 10 %, entre 2010 et 2012, les rapporteurs notent que le chômage a baissé jusqu'à 9.8 %. L'inflation a été contenue à 3.3% en 2013 ; ce qui représente une baisse notable par rapport aux 8.9 % enregistrés en 2012.
« Cette décélération de l'inflation, qui ramène la dynamique des prix à son niveau d'avant 2012, est le résultat conjugué d'une politique monétaire prudente, de la consolidation budgétaire, mais aussi des actions des pouvoirs publics destinées à maîtriser et à améliorer les circuits de distribution des biens de grande consommation », note la BAD. Les perspectives pour 2014 font état d'une reprise de la production des hydrocarbures et d'une augmentation des dépenses publiques (+11.3 %), destinées surtout à l'investissement afin de soutenir la demande intérieure.
Dans ce contexte, la croissance attendue est de 4.3 %, assortie d'une inflation de 4.2 %. Les analystes soulignent dans ce rapport que « le développement économique de l'Afrique du Nord continue de subir le contrecoup des événements politiques en Egypte, en Libye et en Tunisie.
Sans compter que, du fait de l'étroitesse de ses liens commerciaux avec l'Europe, la région est impactée par la crise de la zone euro ». La BAD souligne qu'« En Algérie, après un léger ralentissement en 2013, la croissance devrait redémarrer en 2014 et 2015, dopée par une augmentation de la production de pétrole » alors qu' «en Egypte, l'incertitude politique s'est à nouveau aggravée en 2013 et la croissance est restée atone, autour de 2%, sans guère d'espoir de rebond pour 2014.
À condition d'un retour progressif de la stabilité politique et sécuritaire, l'économie devrait reprendre des couleurs en 2015. En Libye, la production de pétrole – qui avait redémarré en 2012 – a connu de nouvelles perturbations en 2013, à l'origine d'un recul du PIB d'environ 12 %.
Au vu des tensions politiques et sociales actuelles dans le pays, et des problèmes de sécurité, les perspectives sont mitigées, même si l'on peut tabler sur une reprise progressive de la production de pétrole en 2014/15, qui viendra étayer la croissance du PIB. En Tunisie, les incertitudes politiques et sécuritaires persistantes et la crise économique en Europe ont pénalisé la croissance en 2013, qui s'est établie à moins de 3 %.
Les choses devraient s'améliorer en 2014 et 2015, à respectivement 3.3 et 4.6 %, sur fond de stabilisation de la situation intérieure et de reprise économique dans la zone euro. Au Maroc, la croissance s'est accélérée en 2013 malgré un secteur manufacturier plutôt atone, faute de demande extérieure soutenue, l'agriculture ayant bénéficié de conditions climatiques propices. L'économie devrait marquer le pas en 2014, avec un affaiblissement de la production agricole, mais la croissance devrait rebondir et se diversifier en 2015 ».
Enfin, il a été noté que « l'analyse des chaînes de valeur mondiales (CVM) met en lumière le fait que les réformes et le démantèlement du secteur industriel public ont abouti à une privatisation des actifs, une substitution des importations à la production nationale, une faible productivité et un développement du secteur informel. Pour rompre avec cette dynamique, les autorités algériennes ont amorcé en 2013 une politique encadrant la relance et l'intégration industrielles des filières, avec pour objectifs l'augmentation et la diversification de la production nationale ainsi que la création d'emplois ».


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