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Passage à niveau d'Anis Djaâd sauve la face !
67e Festival de Cannes
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 05 - 2014

Le court métrage Passage à niveau, un film méditatif sur la solitude d'un garde-barrière de trains, du réalisateur algérien Anis Djaâd, a été projeté lundi au Short Film Corner, un espace dédié aux professionnels en marge de la sélection officielle du 67e Festival international du cinéma de Cannes.
Le court métrage Passage à niveau, un film méditatif sur la solitude d'un garde-barrière de trains, du réalisateur algérien Anis Djaâd, a été projeté lundi au Short Film Corner, un espace dédié aux professionnels en marge de la sélection officielle du 67e Festival international du cinéma de Cannes.
Deuxième oeuvre du réalisateur, ce film de 23 minutes montre la vie morne et répétitive d'un vieil employé (Rachid Ben Allal) affecté à la sécurisation, de jour comme de nuit, d'un passage à niveau dans un village algérien et qui un jour reçoit une mystérieuse lettre qui va bouleverser ses habitudes.
Avec très peu de dialogues et des plans qui jouent sur le contraste entre l'immensité des paysages autour de la gare et le réduit modeste du personnage, le réalisateur s'attache à communiquer au spectateur l'isolement de ce vieil homme dont le seul lien avec le monde extérieur consiste à répondre aux appels annonçant le passage imminent d'un train.
Analphabète, le héros va se lier avec un clochard (Samir El-Hakim) pour lui demander de lui lire une lettre dont le contenu n'est pas dévoilé, mais que le cinéaste a choisi de suggérer par les textes de chansons de Dahmane El- Harrachi et d'Ahmed Wahbi sur la trahison et la nostalgie. Cette oeuvre sombre et mélancolique, à la trame narrative dépouillée, a réussi à susciter l'intérêt des quelques spectateurs présents grâce à une esthétique particulière qui tire sa force des atmosphères créées par le cinéaste.
Connu en Algérie en tant que technicien du cinéma et réalisateur du film Si Muhand U M'hand, dédié à la vie du grand poète kabyle du XVIIIe siècle, Rachid Ben Allal s'illustre dans ce film où il interprète avec sobriété et émotion son premier rôle au cinéma. Coproduit par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC) et la société privée Nnaya Productions, Passage à niveau est le seul film algérien à avoir été projeté au 67e Festival de Cannes.
Les autres productions algériennes sont uniquement présentées sous forme de bandes- annonces au Pavillon international et au Marché du film du Festival dans deux stands tenus par l'agence. Le 67e Festival de Cannes se poursuit jusqu'au 25 mai avec dix-huit longs métrages en compétition pour la Palme d'Or.
Deuxième oeuvre du réalisateur, ce film de 23 minutes montre la vie morne et répétitive d'un vieil employé (Rachid Ben Allal) affecté à la sécurisation, de jour comme de nuit, d'un passage à niveau dans un village algérien et qui un jour reçoit une mystérieuse lettre qui va bouleverser ses habitudes.
Avec très peu de dialogues et des plans qui jouent sur le contraste entre l'immensité des paysages autour de la gare et le réduit modeste du personnage, le réalisateur s'attache à communiquer au spectateur l'isolement de ce vieil homme dont le seul lien avec le monde extérieur consiste à répondre aux appels annonçant le passage imminent d'un train.
Analphabète, le héros va se lier avec un clochard (Samir El-Hakim) pour lui demander de lui lire une lettre dont le contenu n'est pas dévoilé, mais que le cinéaste a choisi de suggérer par les textes de chansons de Dahmane El- Harrachi et d'Ahmed Wahbi sur la trahison et la nostalgie. Cette oeuvre sombre et mélancolique, à la trame narrative dépouillée, a réussi à susciter l'intérêt des quelques spectateurs présents grâce à une esthétique particulière qui tire sa force des atmosphères créées par le cinéaste.
Connu en Algérie en tant que technicien du cinéma et réalisateur du film Si Muhand U M'hand, dédié à la vie du grand poète kabyle du XVIIIe siècle, Rachid Ben Allal s'illustre dans ce film où il interprète avec sobriété et émotion son premier rôle au cinéma. Coproduit par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC) et la société privée Nnaya Productions, Passage à niveau est le seul film algérien à avoir été projeté au 67e Festival de Cannes.
Les autres productions algériennes sont uniquement présentées sous forme de bandes- annonces au Pavillon international et au Marché du film du Festival dans deux stands tenus par l'agence. Le 67e Festival de Cannes se poursuit jusqu'au 25 mai avec dix-huit longs métrages en compétition pour la Palme d'Or.


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