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"Les fatwas du seul ressort de l'Etat"
Le ministre des Affaires religieuses l'a affirmé
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 05 - 2014

Les fatwas en Algérie seront désormais du ressort du Conseil scientifique du ministère des Affaires religieuses. Le nouveau ministre, Mohamed Aïssa, l'a confirmé en décidant d'exclure toute tendance à la dérive et les abus de prêche émanant de cercles fondamentalistes.
Les fatwas en Algérie seront désormais du ressort du Conseil scientifique du ministère des Affaires religieuses. Le nouveau ministre, Mohamed Aïssa, l'a confirmé en décidant d'exclure toute tendance à la dérive et les abus de prêche émanant de cercles fondamentalistes.
Le ministère des Affaires religieuses va réhabiliter le rite malékite comme principe qui guide l'exégèse religieuse qui prône la modération.
Dans une déclaration récente à partir de Aïn Defla lors d'un colloque consacré au rite malékite, le nouveau ministre a tranché en faveur de la prononciation de fatwas qui doit faire partie des missions du Conseil scientifique du ministère qu'il préside et « pas une autre partie », tranche-t-il. « La prononciation d'une fatwa ne doit pas être du ressort du politique ou de l'administrateur mais doit émaner du Conseil scientifique du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs » précise Mohammed Aïssa.
En effet dès le mois prochain, le Conseil du ministère, qui va réunir ces spécialistes en théologie, va examiner des questions ayant trait à la Zakat, le sacrifice des animaux après les avoir assommés, à la possibilité d'effectuer le pèlerinage aux Lieux Saints de l'Islam.
Tout comme les autres sujets relatifs à la foi et aux dogmes seront détaillés par le comité des experts en religion dans le cadre du rite malékite. Une fois encore, les muftis et les secrétaires généraux des conseils scientifiques des wilayas, des chercheurs universitaires de renom prendront part à la rencontre avec le Conseil scientifique, a ajouté le ministre.
Ce dernier saisit l'opportunité pour s'attaquer frontalement aux tenants du radicalisme religieux et autres groupes salafistes qui empoisonnent la vie religieuse nationale. Ces derniers ont toujours exercé une influence auprès de certains fidèles dans les mosquées prises en otage. Les pouvoirs publics vont mener une dure bataille contre cette poignée de « prêcheurs » semant la fitna confessionnelle entre citoyens.
A ce propos d'ailleurs, le ministre des Affaires religieuses a tenu à écarter « tout ordre confessionnel dans les troubles qui ont secoué la ville de Ghardaïa ». Il considère, dans ses propos, que ce sont les prêcheurs fondamentalistes qui ont appelé au djihad contre les ibadites. « Le contenu de certains prêches présentant le rite malékite comme étant l'ennemi du rite ibadite est également condamnable », a-t-il souligné.
Pour neutraliser ces groupes et restreindre leur influence, le ministère pense à mettre tout un plan d'action visant à « bien expliquer l'éducation spirituelle de l'Islam conformément au rite malékite » mais aussi à revoir le cycle de formation des imams en leur accordant les possibilités de recyclage dans les prestigieuses universités du monde islamique. Il est à rappeler que le projet de nomination d'un muphti de la République est toujours en attente. Aucune explication n'a été donnée sur le blocage de ce projet.
Le ministère des Affaires religieuses va réhabiliter le rite malékite comme principe qui guide l'exégèse religieuse qui prône la modération.
Dans une déclaration récente à partir de Aïn Defla lors d'un colloque consacré au rite malékite, le nouveau ministre a tranché en faveur de la prononciation de fatwas qui doit faire partie des missions du Conseil scientifique du ministère qu'il préside et « pas une autre partie », tranche-t-il. « La prononciation d'une fatwa ne doit pas être du ressort du politique ou de l'administrateur mais doit émaner du Conseil scientifique du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs » précise Mohammed Aïssa.
En effet dès le mois prochain, le Conseil du ministère, qui va réunir ces spécialistes en théologie, va examiner des questions ayant trait à la Zakat, le sacrifice des animaux après les avoir assommés, à la possibilité d'effectuer le pèlerinage aux Lieux Saints de l'Islam.
Tout comme les autres sujets relatifs à la foi et aux dogmes seront détaillés par le comité des experts en religion dans le cadre du rite malékite. Une fois encore, les muftis et les secrétaires généraux des conseils scientifiques des wilayas, des chercheurs universitaires de renom prendront part à la rencontre avec le Conseil scientifique, a ajouté le ministre.
Ce dernier saisit l'opportunité pour s'attaquer frontalement aux tenants du radicalisme religieux et autres groupes salafistes qui empoisonnent la vie religieuse nationale. Ces derniers ont toujours exercé une influence auprès de certains fidèles dans les mosquées prises en otage. Les pouvoirs publics vont mener une dure bataille contre cette poignée de « prêcheurs » semant la fitna confessionnelle entre citoyens.
A ce propos d'ailleurs, le ministre des Affaires religieuses a tenu à écarter « tout ordre confessionnel dans les troubles qui ont secoué la ville de Ghardaïa ». Il considère, dans ses propos, que ce sont les prêcheurs fondamentalistes qui ont appelé au djihad contre les ibadites. « Le contenu de certains prêches présentant le rite malékite comme étant l'ennemi du rite ibadite est également condamnable », a-t-il souligné.
Pour neutraliser ces groupes et restreindre leur influence, le ministère pense à mettre tout un plan d'action visant à « bien expliquer l'éducation spirituelle de l'Islam conformément au rite malékite » mais aussi à revoir le cycle de formation des imams en leur accordant les possibilités de recyclage dans les prestigieuses universités du monde islamique. Il est à rappeler que le projet de nomination d'un muphti de la République est toujours en attente. Aucune explication n'a été donnée sur le blocage de ce projet.


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