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Pourquoi les personnes âgées dorment-elles moins bien...
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 08 - 2014

Clifford Saper, professeur de neurologie et de neurosciences à la Harvard Medical School, est un homme patient. Treize années se sont écoulées entre le moment où il a présenté sa théorie de la balance veille-sommeil dans une revue de neurosciences et des preuves anatomiques de la validité de celle-ci dans la prestigieuse revue Brain.
Clifford Saper, professeur de neurologie et de neurosciences à la Harvard Medical School, est un homme patient. Treize années se sont écoulées entre le moment où il a présenté sa théorie de la balance veille-sommeil dans une revue de neurosciences et des preuves anatomiques de la validité de celle-ci dans la prestigieuse revue Brain.
Lorsqu'on vieillit, le sommeil devient plus léger, il est plus difficile de s'endormir et on se réveille plus tôt. Selon le professeur Saper, il existe dans notre cerveau une bascule veille-sommeil avec d'un côté la pression d'éveil, plus ou moins maintenue par l'activité, et, de l'autre, la pression de sommeil, qui augmente au fil de la journée. Lorsque cette dernière devient trop forte, on s'endort.
Même dans les pires conditions. « Mais une diminution de l'activité des systèmes d'éveil est aussi nécessaire pour que, sous le poids de la pression de sommeil, la bascule passe en position sommeil », souligne le professeur Joëlle Adrien, neurobiologiste et directeur de recherche à l'Inserm, auteur de Mieux dormir et vaincre l'insomnie (Larousse, 2014).
Or, pour Saper et ses collègues, la baisse de la vigilance proviendrait normalement « d'un groupe de neurones situés dans une petite zone du cerveau (le noyau intermédiaire) qui contient de la galanine, un neurotransmetteur inhibiteur capable d'éteindre les cellules du cerveau impliquées dans l'éveil », explique-t-il au Figaro.
Ces neurones à galanine, activés pendant que l'on dort, seraient donc les véritables « gardiens du sommeil » en endormant le système d'éveil. Mais qu'ils viennent à manquer, comme c'est le cas chez de nombreuses personnes âgées ou en cas de maladie d'Alzheimer, et la fragmentation du sommeil apparaît.
En améliorant l'éveil le jour, on améliore le sommeil la nuit
C'est ce que vient de montrer le professeur Saper en examinant cette zone particulière dans le cerveau de 45 personnes décédées. Des volontaires engagés dans un groupe de 1.000 personnes de plus de 65 ans ayant accepté, en 2006, de donner leur cerveau à la science et de se soumettre régulièrement jusqu'à leur mort à des tests.
« C'est une belle étude », confirme le Pr Yvan Touitou « mais le nombre de patients reste trop faible pour pouvoir tirer des conclusions définitives et il faudrait examiner davantage de types de neurones différents de la région. » « Ça se tient et tout est très logique, concède le Pr Adrien, car avec l'âge, le sommeil se fragmente, il est moins profond, aussi est-ce une bonne idée de viser ces neurones impliqués dans la bascule veille sommeil. Il faudrait maintenant détruire spécifiquement ces neurones dans des modèles animaux pour prouver la relation de cause à effet. »
Prochaine étape?
« Il va falloir trouver des moyens pharmacologiques d'activer les neurones à galanine », répond le professeur Saper, mais aucun médicament de ce type n'a encore été testé chez l'Homme. Pour l'instant, il faut se contenter de moyens indirects pour jouer sur la balance veille-sommeil.
Enfin, il faudrait être sûr que la fragmentation du sommeil des patients de l'étude de Harvard ne venait pas de maladies particulières. À l'hôpital Edouard- Herriot de Lyon, où les patients âgés bénéficient d'un enregistrement du sommeil en continu, le docteur Hakki Onen, directeur médical du Centre gériatrique de médecine du sommeil, a mis en évidence la grande fréquence des syndromes d'apnée du sommeil ou de mouvements périodiques des jambes. « Deux causes majeures de fragmentation du sommeil », explique le docteur Onen. Le SAS toucherait ainsi une personne de plus de 70 ans sur quatre à domicile et une sur deux en maison de retraite.
Seniors, mal dormir n'est pas une fatalité
Les plaintes d'insomnies sont fréquentes à mesure que l'on avance en âge. Même si la façon de dormir change en vieillissant, il est nécessaire de veiller à garder un sommeil de qualité. À partir de 55 ans, les plaintes liées au sommeil augmentent, pouvant donner l'impression qu'il est inévitable que la qualité de nos nuits se dégrade avec l'âge. Or il n'en est rien, ont rappelé fin novembre des gériatres du monde entier.
Les troubles du sommeil chez les seniors doivent au contraire être pris très au sérieux, car une prise en charge réussie peut considérablement améliorer la qualité de vie du patient. Comme les autres grandes fonctions de l'organisme, le sommeil vieillit. Cette évolution se traduit notamment par un rythme chronobiologique décalé plus tôt dans la journée. Résultat: les personnes âgées ressentent l'envie de se coucher dès le début de la soirée. En contrepartie, elles sont aussi programmées pour s'éveiller très tôt, vers 4 ou 5 heures du matin.
Il arrive également que la durée globale de leurs nuits diminue. Se coucher à 18 h étant, de fait, peu compatible avec le rythme des activités sociales, la solution pour compenser ce décalage naturel du rythme biologique peut consister à faire une petite sieste de vingt à trente minutes en début d'après-midi, explique au Figaro le docteur Fannie Onen, gériatre à l'hôpital Bichat à Paris, spécialisée dans le sommeil.
« Cela permet ensuite de reprendre des activités qui prolongeront l'état d'éveil jusqu'à une heure de coucher raisonnable: marcher, s'exposer un maximum à la lumière du jour, rencontrer d'autres personnes... Beaucoup de gens âgés se laissent aller à somnoler simplement parce qu'ils n'ont rien d'autre à faire », constate le Dr Onen, responsable du groupe sommeil de la Société française de gériatrie.
Déficit d'attention, des troubles de la mémoire, des chutes
Les troubles du sommeil ne sont pas toujours faciles à repérer chez les seniors, car leurs symptômes peuvent être assimilés à des signes de démence. C'est notamment le cas du déficit d'attention, des troubles de la mémoire, des chutes...
En outre, l'isolement dans lequel vivent une grande partie des sujets âgés ralentit le signalement d'anomalies comme les ronflements, qui doivent alerter sur le risque d'apnée du sommeil, ou les siestes prolongées - une heure ou plus - l'après-midi. « Il est plus facile, à l'inverse, de se demander si le sujet bénéficie d'un bon sommeil, conseille le Dr Onen. Quelqu'un qui dort bien doit se sentir reposé au réveil, rempli d'une bonne énergie. La personne ne doit pas souffrir d'une baisse de vigilance dans la journée. »
Outre le rythme chronobiologique décalé, plusieurs causes réversibles peuvent expliquer une baisse de qualité du sommeil: la dépression, fréquente chez les personnes âgées, les envies fréquentes d'uriner ou, paradoxalement, l'accoutumance aux somnifères. Les spécialistes appellent cependant à prêter une vigilance particulière au syndrome d'apnée du sommeil.
Cette maladie liée à une obstruction des voies aériennes supérieures touche « 25 % des plus de 70 ans », rappelle le Dr Hakki Onen. Elle se manifeste par des ronflements et des pauses respiratoires pendant la nuit, qui privent le cerveau d'oxygène. La qualité du sommeil de l'individu s'altère mais celui-ci, n'ayant pas conscience de ces apnées nocturnes répétées, ne comprend pas pourquoi son sommeil est si peu récupérateur.
Or les conséquences peuvent être lourdes sur la santé de l'individu vieillissant. Des études internationales ont établi un lien entre le syndrome d'apnée du sommeil et un risque accru de mortalité, la survenue d'accidents vasculaires cérébraux, l'accélération du déclin cognitif, l'aggravation des troubles de la mémoire et l'accroissement des chutes.
Une fois diagnostiquée, l'apnée du sommeil se traite à l'aide d'une petite machine qui, durant la nuit, envoie de l'air sous pression positive à travers un masque. Des études ont par ailleurs démontré que traiter l'apnée du sommeil réduit le risque de chutes et ralentit la progression de la maladie d'Alzheimer.
De quoi conforter les propos du Dr Frédéric Roche, physiologiste au CHU de Saint-Etienne. « Quand on interroge les seniors en très bonne santé, leur premier conseil pour bien vieillir, c'est, de loin, bien dormir. Cela passe bien avant l'activité physique, les activités sociales et l'alimentation.
Lorsqu'on vieillit, le sommeil devient plus léger, il est plus difficile de s'endormir et on se réveille plus tôt. Selon le professeur Saper, il existe dans notre cerveau une bascule veille-sommeil avec d'un côté la pression d'éveil, plus ou moins maintenue par l'activité, et, de l'autre, la pression de sommeil, qui augmente au fil de la journée. Lorsque cette dernière devient trop forte, on s'endort.
Même dans les pires conditions. « Mais une diminution de l'activité des systèmes d'éveil est aussi nécessaire pour que, sous le poids de la pression de sommeil, la bascule passe en position sommeil », souligne le professeur Joëlle Adrien, neurobiologiste et directeur de recherche à l'Inserm, auteur de Mieux dormir et vaincre l'insomnie (Larousse, 2014).
Or, pour Saper et ses collègues, la baisse de la vigilance proviendrait normalement « d'un groupe de neurones situés dans une petite zone du cerveau (le noyau intermédiaire) qui contient de la galanine, un neurotransmetteur inhibiteur capable d'éteindre les cellules du cerveau impliquées dans l'éveil », explique-t-il au Figaro.
Ces neurones à galanine, activés pendant que l'on dort, seraient donc les véritables « gardiens du sommeil » en endormant le système d'éveil. Mais qu'ils viennent à manquer, comme c'est le cas chez de nombreuses personnes âgées ou en cas de maladie d'Alzheimer, et la fragmentation du sommeil apparaît.
En améliorant l'éveil le jour, on améliore le sommeil la nuit
C'est ce que vient de montrer le professeur Saper en examinant cette zone particulière dans le cerveau de 45 personnes décédées. Des volontaires engagés dans un groupe de 1.000 personnes de plus de 65 ans ayant accepté, en 2006, de donner leur cerveau à la science et de se soumettre régulièrement jusqu'à leur mort à des tests.
« C'est une belle étude », confirme le Pr Yvan Touitou « mais le nombre de patients reste trop faible pour pouvoir tirer des conclusions définitives et il faudrait examiner davantage de types de neurones différents de la région. » « Ça se tient et tout est très logique, concède le Pr Adrien, car avec l'âge, le sommeil se fragmente, il est moins profond, aussi est-ce une bonne idée de viser ces neurones impliqués dans la bascule veille sommeil. Il faudrait maintenant détruire spécifiquement ces neurones dans des modèles animaux pour prouver la relation de cause à effet. »
Prochaine étape?
« Il va falloir trouver des moyens pharmacologiques d'activer les neurones à galanine », répond le professeur Saper, mais aucun médicament de ce type n'a encore été testé chez l'Homme. Pour l'instant, il faut se contenter de moyens indirects pour jouer sur la balance veille-sommeil.
Enfin, il faudrait être sûr que la fragmentation du sommeil des patients de l'étude de Harvard ne venait pas de maladies particulières. À l'hôpital Edouard- Herriot de Lyon, où les patients âgés bénéficient d'un enregistrement du sommeil en continu, le docteur Hakki Onen, directeur médical du Centre gériatrique de médecine du sommeil, a mis en évidence la grande fréquence des syndromes d'apnée du sommeil ou de mouvements périodiques des jambes. « Deux causes majeures de fragmentation du sommeil », explique le docteur Onen. Le SAS toucherait ainsi une personne de plus de 70 ans sur quatre à domicile et une sur deux en maison de retraite.
Seniors, mal dormir n'est pas une fatalité
Les plaintes d'insomnies sont fréquentes à mesure que l'on avance en âge. Même si la façon de dormir change en vieillissant, il est nécessaire de veiller à garder un sommeil de qualité. À partir de 55 ans, les plaintes liées au sommeil augmentent, pouvant donner l'impression qu'il est inévitable que la qualité de nos nuits se dégrade avec l'âge. Or il n'en est rien, ont rappelé fin novembre des gériatres du monde entier.
Les troubles du sommeil chez les seniors doivent au contraire être pris très au sérieux, car une prise en charge réussie peut considérablement améliorer la qualité de vie du patient. Comme les autres grandes fonctions de l'organisme, le sommeil vieillit. Cette évolution se traduit notamment par un rythme chronobiologique décalé plus tôt dans la journée. Résultat: les personnes âgées ressentent l'envie de se coucher dès le début de la soirée. En contrepartie, elles sont aussi programmées pour s'éveiller très tôt, vers 4 ou 5 heures du matin.
Il arrive également que la durée globale de leurs nuits diminue. Se coucher à 18 h étant, de fait, peu compatible avec le rythme des activités sociales, la solution pour compenser ce décalage naturel du rythme biologique peut consister à faire une petite sieste de vingt à trente minutes en début d'après-midi, explique au Figaro le docteur Fannie Onen, gériatre à l'hôpital Bichat à Paris, spécialisée dans le sommeil.
« Cela permet ensuite de reprendre des activités qui prolongeront l'état d'éveil jusqu'à une heure de coucher raisonnable: marcher, s'exposer un maximum à la lumière du jour, rencontrer d'autres personnes... Beaucoup de gens âgés se laissent aller à somnoler simplement parce qu'ils n'ont rien d'autre à faire », constate le Dr Onen, responsable du groupe sommeil de la Société française de gériatrie.
Déficit d'attention, des troubles de la mémoire, des chutes
Les troubles du sommeil ne sont pas toujours faciles à repérer chez les seniors, car leurs symptômes peuvent être assimilés à des signes de démence. C'est notamment le cas du déficit d'attention, des troubles de la mémoire, des chutes...
En outre, l'isolement dans lequel vivent une grande partie des sujets âgés ralentit le signalement d'anomalies comme les ronflements, qui doivent alerter sur le risque d'apnée du sommeil, ou les siestes prolongées - une heure ou plus - l'après-midi. « Il est plus facile, à l'inverse, de se demander si le sujet bénéficie d'un bon sommeil, conseille le Dr Onen. Quelqu'un qui dort bien doit se sentir reposé au réveil, rempli d'une bonne énergie. La personne ne doit pas souffrir d'une baisse de vigilance dans la journée. »
Outre le rythme chronobiologique décalé, plusieurs causes réversibles peuvent expliquer une baisse de qualité du sommeil: la dépression, fréquente chez les personnes âgées, les envies fréquentes d'uriner ou, paradoxalement, l'accoutumance aux somnifères. Les spécialistes appellent cependant à prêter une vigilance particulière au syndrome d'apnée du sommeil.
Cette maladie liée à une obstruction des voies aériennes supérieures touche « 25 % des plus de 70 ans », rappelle le Dr Hakki Onen. Elle se manifeste par des ronflements et des pauses respiratoires pendant la nuit, qui privent le cerveau d'oxygène. La qualité du sommeil de l'individu s'altère mais celui-ci, n'ayant pas conscience de ces apnées nocturnes répétées, ne comprend pas pourquoi son sommeil est si peu récupérateur.
Or les conséquences peuvent être lourdes sur la santé de l'individu vieillissant. Des études internationales ont établi un lien entre le syndrome d'apnée du sommeil et un risque accru de mortalité, la survenue d'accidents vasculaires cérébraux, l'accélération du déclin cognitif, l'aggravation des troubles de la mémoire et l'accroissement des chutes.
Une fois diagnostiquée, l'apnée du sommeil se traite à l'aide d'une petite machine qui, durant la nuit, envoie de l'air sous pression positive à travers un masque. Des études ont par ailleurs démontré que traiter l'apnée du sommeil réduit le risque de chutes et ralentit la progression de la maladie d'Alzheimer.
De quoi conforter les propos du Dr Frédéric Roche, physiologiste au CHU de Saint-Etienne. « Quand on interroge les seniors en très bonne santé, leur premier conseil pour bien vieillir, c'est, de loin, bien dormir. Cela passe bien avant l'activité physique, les activités sociales et l'alimentation.


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