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Un franc succès de El Wahrani auprès du public
25es journées cinématographiques de carthage
Publié dans Le Midi Libre le 04 - 12 - 2014

Le film El Wahrani (L'Oranais) du réalisateur algérien Lyes Salem a eu un franc succès auprès du public de Tunis lors de sa projection pour la première fois en Tunisie, lundi soir, au théâtre municipal qui affichait complet, a-t-on constaté sur place.
Le film El Wahrani (L'Oranais) du réalisateur algérien Lyes Salem a eu un franc succès auprès du public de Tunis lors de sa projection pour la première fois en Tunisie, lundi soir, au théâtre municipal qui affichait complet, a-t-on constaté sur place.
Projeté en compétition officielle des 25es Journées cinématographiques de Carthage (JCC) qui se tiennent à Tunis depuis samedi, El Wahran", a été longuement applaudi par un public qui a beaucoup interagi avec cette oeuvre. Alors que le théâtre municipal de la capitale affichait complet, plusieurs dizaines de spectateurs, friands de cinéma algérien, faisaient encore la queue au guichet avant de se résoudre à attendre la prochaine projection du film.
D'une durée de 120 minutes, ce film relate le parcours de deux amis, compagnons de lutte, qui se retrouvent à la fin de la guerre de Libération nationale pour construire, chacun à son niveau, l'Algérie indépendante. Djaâfar, surnommé l'Oranais (incarné par Lyes Salem) retrouve les siens après plusieurs années au maquis et apprend le décès de son épouse, violée par un colon et qui a donné naissance à un garçon, fruit de cet acte de représailles.
Hamid, jeune diplomate joué par Khaled Benaîssa, rentre à Oran pour se marier et occuper un poste politique important après avoir sillonné le monde pour trouver de soutiens étrangers à la cause nationale. Abattu par ce drame, ne sachant quoi faire de l'enfant, fruit du viol de son épouse, Djaâfar, sombre très vite dans le désespoir avant que son ami haut placé ne le reprenne en main et décide de le nommer à la tête d'une usine de transformation de bois. Se retrouvant souvent dans un bar restaurant très fréquenté d'Oran, les deux amis se laissaient aller à des rêveries sur l'avenir du pays dont ils construisaient l'indépendance.
Au fil des années l'Oranais regarde grandir son fils qu'il a gardé et appris à aimer en lui cachant la vérité sur sa paternité soutenu par son ami qui va jusqu'à commander une pièce de théâtre pour inscrire ce mensonge. Devenu assoiffé de pouvoir Hamid va jusqu'à faire incarcéré un de leurs amis, Farid campé par Najib Oudghiri, opposant à la politique de l'époque qui s'était dressé contre la corruption, et qui décède accidentellement lors de son emprisonnement, ce qui a conduit à une longue séparation avec l'Oranais.
Plus de vingt ans plus tard l'homme politique, qui avait fini par croire à ses propres mensonges, s'est retrouvé abandonné dans un hôpital ruminant ses échecs, alors que l'Oranais, qui s'était approprié le bar-restaurant, était confronté à la curiosité de son fils.
Le public présent a trouvé le scénario du film "très intéressant" tout comme la manière d'aborder une période aussi importante par le biais de "personnages humains et sincères" en plus avec une touche d'humour et de dérision très apprécié. Très touché par cet accueil, Lyes Salem, a indiqué à l'APS qu'une distribution du film en Tunisie serait "envisageable" tout en soulignant que les JCC restent l'événement cinématographique le plus important en Afrique du nord et dans le monde arabe.
Le réalisateur a également évoqué la sortie du film en Algérie qui devrait intervenir "après l'élaboration d'un sous-titrage en arabe". Inaugurée samedi, les 25es JCC se poursuivent jusqu'au 6 décembre à Tunis et dans six autres villes tunisiennes.
Projeté en compétition officielle des 25es Journées cinématographiques de Carthage (JCC) qui se tiennent à Tunis depuis samedi, El Wahran", a été longuement applaudi par un public qui a beaucoup interagi avec cette oeuvre. Alors que le théâtre municipal de la capitale affichait complet, plusieurs dizaines de spectateurs, friands de cinéma algérien, faisaient encore la queue au guichet avant de se résoudre à attendre la prochaine projection du film.
D'une durée de 120 minutes, ce film relate le parcours de deux amis, compagnons de lutte, qui se retrouvent à la fin de la guerre de Libération nationale pour construire, chacun à son niveau, l'Algérie indépendante. Djaâfar, surnommé l'Oranais (incarné par Lyes Salem) retrouve les siens après plusieurs années au maquis et apprend le décès de son épouse, violée par un colon et qui a donné naissance à un garçon, fruit de cet acte de représailles.
Hamid, jeune diplomate joué par Khaled Benaîssa, rentre à Oran pour se marier et occuper un poste politique important après avoir sillonné le monde pour trouver de soutiens étrangers à la cause nationale. Abattu par ce drame, ne sachant quoi faire de l'enfant, fruit du viol de son épouse, Djaâfar, sombre très vite dans le désespoir avant que son ami haut placé ne le reprenne en main et décide de le nommer à la tête d'une usine de transformation de bois. Se retrouvant souvent dans un bar restaurant très fréquenté d'Oran, les deux amis se laissaient aller à des rêveries sur l'avenir du pays dont ils construisaient l'indépendance.
Au fil des années l'Oranais regarde grandir son fils qu'il a gardé et appris à aimer en lui cachant la vérité sur sa paternité soutenu par son ami qui va jusqu'à commander une pièce de théâtre pour inscrire ce mensonge. Devenu assoiffé de pouvoir Hamid va jusqu'à faire incarcéré un de leurs amis, Farid campé par Najib Oudghiri, opposant à la politique de l'époque qui s'était dressé contre la corruption, et qui décède accidentellement lors de son emprisonnement, ce qui a conduit à une longue séparation avec l'Oranais.
Plus de vingt ans plus tard l'homme politique, qui avait fini par croire à ses propres mensonges, s'est retrouvé abandonné dans un hôpital ruminant ses échecs, alors que l'Oranais, qui s'était approprié le bar-restaurant, était confronté à la curiosité de son fils.
Le public présent a trouvé le scénario du film "très intéressant" tout comme la manière d'aborder une période aussi importante par le biais de "personnages humains et sincères" en plus avec une touche d'humour et de dérision très apprécié. Très touché par cet accueil, Lyes Salem, a indiqué à l'APS qu'une distribution du film en Tunisie serait "envisageable" tout en soulignant que les JCC restent l'événement cinématographique le plus important en Afrique du nord et dans le monde arabe.
Le réalisateur a également évoqué la sortie du film en Algérie qui devrait intervenir "après l'élaboration d'un sous-titrage en arabe". Inaugurée samedi, les 25es JCC se poursuivent jusqu'au 6 décembre à Tunis et dans six autres villes tunisiennes.


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